vendredi 5 avril 2013

LES VASES COMMUNICANTS NE COMMUNIQUENT QUE DU PETIT AU GROS

 


NOUVELLE LOI PHYSIQUE :
LES VASES COMMUNICANTS NE COMMUNIQUENT QUE DU PETIT AU GROS !

Par Jésus Crie



On a enfin la révélation chiffrée de ce que, à vrai dire, tout personne assez réfléchie pressentait : le discours sur les riches n’appauvrissant pas les pauvres mais au contraire les arrosant généreusement des miettes du festin, ce discours est une escroquerie.

Car toute cette énorme évasion fiscale a une conséquence directe et lourde, trop lourde, sur le budget public des pays pillés. Budget faméliques faisant que des besoins élémentaires en matière d’éducation, de santé, de soutien aux plus faibles, ne sont plus assurés. Que les salaires sont de plus en plus des salaires de survie concédés chichement à des « working poors » (merci Maggie).

Qui font que les entrepreneurs honnêtes (ça existe, si, si) ne peuvent pas concurrencer les patrons fraudeurs et doivent mettre la clé sous la porte et leur personnel au chômage.

Discours tenu par des gens qui n’ont que le mot France à la bouche, une France polluée par des sales métèques venus en offshore y planquer leur pauvreté. Qui ont besoin de la France pour gagner leurs fortunes, les îles Caïman (quel nom prédestiné) ne sont pas assez peuplées pour les engraisser comme il faut.

(Il parait que ma banque, le Crédit Agrrricole, donne aussi dans l’offshore. Je suis en train d’organiser mon départ. Sûr que ça va accélérer le processus.)

PS Vous allez voir que la caste ploutocrate va venir chigner que si elle est conduite à la malhonnêteté, elle d’habitude si droite dans ses bottes de fourrure, c’est à cause de ces vilains états qui, au lieu de plumer davantage ces crétins de pauvres (surtout qu’ils sont plus nombreux), osent les obliger à ne changer de yacht pour un plus gros que tous les ans au lieu de tous les six mois. Et comment rester digne si on n’a pas de yacht, Marie-Emerende ? Ne m’en parlez pas, Charles-Edouard.

17 commentaires:

  1. De Jean-Laurent Lastelle, Président de L'Assaut, PS (Nouvel Obs)

    Un socialiste rocardien s’éleva en 2012, à la faveur du succès, en Europe occidentale, de gouvernements sociaux-libéraux, à la fonction de ministre du Budget.

    Il y incarna ce que les rocardiens promurent toujours, que l’économie connaisse une expansion ou une récession: la rationalisation des dépenses publiques, la réduction du train de vie de l'État, l’identification de la gestion publique au bilan d’une entreprises privée, tout cela passant dans ce qu’on appelle l’opinion publique par un discours moral insistant sur les nécessaires sacrifices de peuples engagés dans une concurrence mondiale, qui doivent se faire pardonner les largesses de l'État providence et des politiques sociales.

    Une chute étonnante pour 3 raisons
    1. Premier étonnement, nombre d’entre nous croyions que la nomination d’un socialiste rocardien d’une part, responsable d’une clinique privée d’autre part, reposât sur des présomptions de compétences de créativité fiscale. Quand on est rocardien, on veut en effet baisser les impôts; quand on possède une clinique privée, on veut en payer le moins possible. Ses compétences fiscales étaient très probables.

    2. Deuxième chose dont on peut s'étonner : la compétence de nos renseignements généraux. Si les RG de la cinquième puissance mondiale ne sont pas capables de traquer le compte en Suisse d'un ministre, il faut vraiment absolument étouffer l’affaire.

    3. Troisième étonnement: nous supplions pour la millième fois nos amis aimant l’argent à gauche de choisir de faire de la politique à droite. Notre ministre rocardien aurait bénéficié d’un soutien sans faille selon un mécanisme éprouvé par ses prédécesseurs. À droite, on sait faire bien pire qu’un compte en Suisse : l'affaire Woerth/Bettencourt n’est tout de même pas le discret silence sur quelques émoluments d’un chirurgien privé. Mais ses amis ne l’auraient pas abandonné, ni lui ni sa circonscription.
     
    La chasse à l’homme ainsi engagée ressemble davantage à une lutte morale pour l’exemplarité qu’à la dénonciation d’un système de régulation délétère. Il n’est question que d’individu, de moralité et d’exemplarité.

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    1. Nous soutenons, nous, soutiens d’un socialisme structurel et radical, que l’impuissance de nos démocraties est justement liée à la lente mais sûre substitution, depuis la fin des années 1970, d’une pensée de gauche agissant sur les structures et les leviers de production des inégalités à un discours qui ne voit la gauche que comme une machine à donner des leçons de morale.

      La politique de l’ancien ministre du Budget se résignait à une lutte désespérée pour la compétitivité, qui demeure une guerre civile européenne où l’on se bat avec des armes mortelles : dumping sur la fiscalité des entreprises, influences grandissantes des syndicats entrepreneuriaux, toute-puissance des économistes ultra-libéraux de la Banque centrale européenne et des agences de notation, acharnement à obtenir la confiance des marchés financiers.

      Que lesdits marchés se soient toujours trompés ne change rien à l’affaire. Pourtant, leurs oukases dépendent de quelques critères dont les classes pauvres souffriront toujours : part des services publics dans l’économie, niveau des minima sociaux, existence de la gestion de biens communs, fiscalité touchant la rente et le patrimoine. Tout ce qui détruit ces seuls biens des pauvres sera appelé "réforme" ou "levée des tabous", tout ce qui les favorise sera appelé "archaïsme" ou "casseurs de la France".

      Que l'État ne coûte de moins en moins cher en proportion de la richesse nationale n’infléchira jamais leurs idées, puisqu'il faudrait pour cela reconnaître que ce qui coûte cher à la France est le traitement social de 30 ans d’ultralibéralisme générateur de chômage, de précarisation, de dissolution sociale, de pollution des imaginaires par le capitalisme télévisuel, tant de sujets dont ils ne se sentent aucunement responsables, aussi peu que des 600 milliards d’euros que l’évasion fiscale subtilise à la France.



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    2. Les socialistes se trouvent face à une alternative : ou bien continuer dans les mesures moralistes touchant les conflits d’intérêt, le statut des élus ou d’autres vaines agitations, ou bien suivre l'émotion récente de Gérard Filoche, qui osa un parallèle heureux entre la gauche qui rêve de Suisse et celle qu’il représente, celle des inspecteurs du travail et de l’action structurelle.

      Privilégier la première réaction conduira au désespoir des citoyens de gauche qui poursuivront, pour certains, leur exode lepéniste.

      S’enferrer dans un discours individuel fera croire que le malheur des hommes dépend de la méchanceté ou de la fourberie de quelques-uns de leurs semblables, laissant croire à la salutaire danse des remaniements, des nouvelles têtes, des bonnes vertus d’une élite, une fois purgée des mauvais bougres, plus représentative du peuple français parce qu’arborant des déclarations publiques d’intérêt impeccables.

      S’enferrer dans un discours individuel laisse inattaquée la croyance surnaturelle en une caste de mandataires usurpant au nom d’idéaux de la bourgeoisie libérale les commandes de nos destins.

      Sans quoi, depuis longtemps, nous aurions fait fleurir les taux marginaux d’imposition et les nouveaux services publics. Ce qui aurait enfin fait baisser les coûts fixes des Français, historiquement surélevés : nationaliser les mutuelles, les autoroutes ou les fournisseurs d’Internet débouchera sur une dépense fiscale pour les ménages plus basse que leurs dépenses actuelles à des cartels privés.

      Que la politique cesse d’être débattue comme un mari traite de son ménage dans une pièce de Feydeau pour revenir enfin à ce qu’elle est dans les livres de Marx, Platon ou Rousseau : des privilèges d’un côté, des souffrances de l’autre, un mécanisme triomphant qui préserve l’un au détriment de l’autre, et la prise de conscience de l’autre pour abattre enfin l’arrogance de l’un.

      On ne moralise pas les puissants. On ne moralise pas le capitalisme. On ne moralise pas l’économie managériale d’aujourd’hui. Puisse la démission d’un homme provoquer le discrédit d’idées qui le créèrent, le protégèrent, et dont, aujourd’hui, la virulence à le haïr nous est suspecte.

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    3. Excellent texte.
      Fut un temps où Rocard était au PSU . Il a pôné une politique de grands travaux en Europe, qui avait ( peut-être) une chance de faire que les gens comme vous et moi apprennent à se connaître, en créant de la richesse ensemble.

      Personnellement, je ne vois pas pourquoi Cahuzac, tel qu'il se révèle être, a pu être un proche de Rocard.

      Il est vrai que tout cela date de l'époque où Mimi était présidentiable .
      Chacun choisit son écurie pour se placer .C'est une donnée permanente au PS.

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    4. Eric Conan dans Marianne à propos de l'aveuglement du PS (extraits):

      C’était un secret de Polichinelle qui n’avait nul besoin de juge d’instruction, d’enregistrement secret ou d’aveux pathétiques: Jérôme Cahuzac n’avait pas sa place au Parti socialiste.

      Qu’on en juge. Passons sur la métamorphose d’un chirurgien thoracique à l’hôpital public qui devient spécialiste en implants capillaires en clinique privée, ce qui ne dénote ni un amour du service public ni un amour de la médecine qui auraient dû cheviller au corps un militant socialiste. Mais que, membre du cabinet d’un Ministre de la Santé socialiste en charge du médicament, Jérôme Cahuzac se reconvertisse ensuite dans le conseil hautement tarifé à …l’industrie pharmaceutique aurait dû retenir l’attention.

      Faire fortune en monnayant auprès des trusts du médicament de l’influence et des contacts acquis au service de l’Etat et de l’intérêt général n’aurait pas dû être accepté. Or il faisait ses affaires au su de tous avec la société qu’il avait créée, ni sous un faux nom ni en Suisse, mais en France : «Cahuzac Conseil». La chose était d’autant plus connue au sein du PS qu’il s’était vanté auprès de camarades des sommes qu’il en tirait et que ses opposants dans le Lot-et-Garonne en avaient fait un argument de campagne contre lui.

      Il faudra s’interroger sur cette anomalie: pourquoi une situation exploitée comme «immorale» par la droite ne faisait pas ciller dans un parti de gauche? N’y avait-il pas déjà là, avant toute illégalité, matière à éprouver de la «stupéfaction» et de la «colère», pour reprendre les mots de François Hollande ? N’y avait-il pas lieu d’y voir une trahison des idéaux avant celles des égos «les yeux dans les yeux»?

      (...

      Cette tolérance au fric et au cynisme ne pouvait que fortifier chez Cahuzac un sentiment d’impunité. Lui dont les amitiés venaient plutôt de l’extrême droite avait dû finir par penser que même si l’on trouvait toutes sortes de militants baroques au PS, cette organisation était surtout, pour les plus «compétents», une machine à faire carrière vers le pouvoir et que tout y était possible. Ce que confirmaient ses réussites non négligeables, comme sa contribution décisive à l’ajournement de la grande réforme fiscale égalitaire et le torpillage des 75%. Avant la faute de Cahuzac, il y a donc la faute du PS de s’être accommodé d’un tel personnage et de lui avoir laissé croire à un tel destin.

      Voilà l’anomalie originelle de cette affaire, ce qui cloche depuis longtemps au PS : pouvoir y accueillir en même temps un Jérôme Cahuzac et un Gérard Filoche, dont l’émouvante colère, face aux aveux de son ex-camarade, ne cesse de tourner sur le Net comme le symbole du dégoût de tant de gens qui espèrent encore de la gauche.

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    5. Le lien de l'article d'Eric Conan:

      CONAN

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  2. Ainsi Cahufric veut revenir députer à l’Assemblée nationale, faire les lois qui disent le droit, le juste l’honnête toussa.

    Ben, il a pas mis longtemps à se dédévaster, çui-là.

    Soit il est comme un drogué en manque.

    Soit son cynisme a repris le dessus et il se voit bien défier les autres zélus, genre comme ministre du budget j’en sais autant sur vos combines que le premier Valls venu.

    Le ps qui couine à la douloureuse surprise que lui aurait fait Cahuzac qu’il croyait plus pur qu’un enfant de Marie, est aussi crédible qu’un Virenque criant qu’il avait été drogué à l’insu de son plein gré.

    Et je me demande si ce qui le fait le plus couiner, c’est que le beau Jérôme ait AVOUE. Car un homme politique normal n’avoue jamais, il commet à la rigueur une erreur et de toutes façons, c’est la faute à Untel, Untelle, Truc, Machin

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    1. Comme le dit l'autre, Cahuzac pour le moment est davantage parlé qu'il ne parle.
      Untel dit qu'il dit ceci l'autre qu'il fait cela..
      Allez savoir avec ces menteurs qui couvrent leurs arrières.

      Comme c'est leur bouc expiatoire, ils lui font endosser ce qui les arrange.
      Il veut revenir à l'Assemblée? Qu'elle horreur, crient-ils, scandalisés. Jamais nous vivants etc.
      Le PS est un parti de ventriloques qui fait parler ses marionnettes.

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  3. Marie -Noëlle Lienemann (résumé):


    Le président doit provoquer un véritable choc politique pour retrouver la confiance de notre peuple et, en priorité, de ceux qui l’ont élu et sans lesquels il ne peut gouverner.

    Quelles sont les premières décisions à prendre ?

    1- le tournant de la relance, l’arrêt des politiques d’austérité et une priorité absolue et immédiate accordée à la croissance et à l’emploi. Combien de temps, au regard des difficultés sociales subies par nos concitoyens, faudra-t-il pour que nos gouvernants cessent d’être l’œil rivé sur l’horizon (horizon qui recule à mesure qu’on avance) de la réduction des déficits publics à 3% et sortent de la spirale austérité/récession.

    2- La moralisation de la vie politique ne peut plus se satisfaire de mesurettes. Il faut des décisions draconiennes seules susceptibles de mettre un terme au doute et de réduire considérablement les risques de dérives. Citons par exemple l’instauration du mandat unique, l’interdiction de tous les conflits d’intérêt et non plus la pseudo transparence.

    En effet, il y a nécessité d’un référendum pour que cette loi de moralisation soit ratifiée par le peuple, ce qui lui conférerait une légitimité et un haut niveau d’exigence.
    Cette moralisation de la vie politique est un des éléments d’une réforme plus vaste de nos institutions. Voilà des années que je plaide pour l’avènement d’une 6ème République. Ceux qui croyaient pouvoir y échapper et se mouler dans le présidentialisme de la 5ème République mesurent aujourd’hui l’ampleur de ses dérives et l’urgence qu’il y a à agir.

    3- la lutte contre l’évasion fiscale et contre toutes les formes de corruption est un enjeu de premier ordre. Tous les jours se montre l’ampleur du phénomène et la gangrène s’installe. Les quelques mesures proposées actuellement par le gouvernement sont à des années-lumière de ce qui s’impose.

    4- un nouveau pacte entre les forces de gauche et écologistes autour de ce changement de cap. Le président de la République ne peut gouverner la France avec les 2/3 du Parti Socialiste. Il doit écouter et prendre en compte l’ensemble de celles et ceux qui ont permis sa victoire. La moindre des choses serait qu’il consulte les responsables des différents partis ou mouvements de gauche et écologistes pour proposer un pacte parlementaire incarnant ce tournant économique, social et politique et renouant avec un axe majoritaire fort.

    Il faut vraiment changer.


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    1. "Le président doit provoquer un véritable choc politique etc."
      Non mais qu'est-ce qu'elle nous raconte, celle-là ? Ne me dites pas qu'elle y croit, depuis le temps qu'elle connaît ce type, elle pourrait encore le voir en train de provoquer un choc ? Et pas n'importe quel choc, un choc VÉRITABLE. Il est vrai qu'avec Hollande deux précautions valent mieux qu'une, il serait bien capable d'accoucher d'un choc à la fois mou et faux…
      Mais quand-même, Marie-Noëlle, à quoi tu joues ?

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  4. A propos des vases communicants, un excellent article sur le "modèle allemand" dans Marianne:

    Modèle-allemand

    Extraits

    En réalité, la forte décrue du chômage en Allemagne est entièrement redevable à une dérégulation intensive ayant favorisé la création d'emplois temporaires, ou à salaires très réduits. La flexibilité allemande n'a donc pu se réaliser qu'au prix de ces «minijobs» qui ont ainsi augmenté de 14 % entre 2005 et 2011 et qui concernent quelque 4,5 millions de salariés, dont les revenus se situent entre la moitié et les deux tiers de ceux du salarié moyen.

    Le développement de ce travail à la précarité sans précédent devait néanmoins représenter une aubaine pour des entreprises qui, dès lors, furent promptes à accélérer leurs embauches. L'essor de cette catégorie d'emplois fut trois fois plus important que celui qui concernait les emplois «traditionnels», durant cette période considérée. De fait, les toutes récentes statistiques émanant de l'OCDE indiquent que les emplois à bas (voire à très bas) salaires représentent 20 % de la masse salariale allemande, par rapport à 13 % en Grèce et à 8 % en Italie...

    Il va de soi que, dans un contexte de salaires qui atteignent un maximum de 400 € par mois, les employeurs n'ont plus aucune motivation à embaucher sur la base de contrats de travail à durée indéterminée. Ce qui explique qu'un salarié allemand sur cinq perçoit aujourd'hui 400 € par mois, et que les contrats à durée indéterminée sont progressivement scindés en un ou en plusieurs «minijobs». Le tout, dans un cadre allemand où le salaire minimum est banni des dictionnaires comme des lois.

    La création de toutes pièces de cette sous-classe de travailleurs est le résultat d'une entreprise planifiée dès le début des années 2000 par le chancelier de l'époque, Gerhard Schröder.

    Cette masse de «minijobs» exerce des effets pernicieux sur l'ensemble des pays d'Europe périphérique. Ces misérables salaires octroyés dopent, bien sûr, les exportations du pays tout en restreignant considérablement sa capacité à consommer, et donc à importer. L'incontestable compétitivité allemande - qui se réalise au détriment d'une immense masse salariale - est donc aussi une authentique plaie pour les nations en pleine crise.

    Ainsi, la politique allemande représente une des failles structurelles majeures de l'Union européenne, car elle y impose et y instaure une déflation généralisée. La seule et unique formule permettant aux entreprises européennes périphériques de gagner en compétitivité consiste logiquement en des réductions généralisées des salaires de leurs travailleurs afin de tenter de concurrencer les marchandises allemandes à l'exportation et de vendre aux consommateurs de ce pays. Comment les politiques et les chefs d'entreprise allemands ont-ils aujourd'hui le cran d'ironiser sur les économies européennes périphériques - voire de les stigmatiser - quand la quasi-intégralité de la croissance allemande reste redevable à l'appétit de consommation et à l'endettement de ces nations ?

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    1. En zone euro, la dette publique de plusieurs Etats (même l ...
      zebuzzeo.blogspot.com/.../en-zone-euro-la-dette-p... - Translate this page
      Oct 25, 2012 – 7- Dette publique de Chypre : 14,939 milliards d'euros, soit 83,3 % du PIB. 8- Dette publique de l'Allemagne : 2169,354 milliards d'euros, soit ...


      http://zebuzzeo.blogspot.fr/2012/10/en-zone-euro-la-dette-publique-de.html


      Doit-on rappeler que le calcul d'intérêts composés est une suite géométrique :

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Suite_géométrique

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  5. Ce que j'appelle "L'imposture allemande"

    Dette publique Allemande | Le Cercle Les Echos
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    Jul 29, 2011 – La dette publique allemande s'élève à 2079 milliards d'euros, soit 83,2% de son PIB. A ce titre l'Allemagne est le troisième pays le plus endetté ...
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    http://lecercle.lesechos.fr/cercle/abecedaire/d/221136711/dette-publique-allemande



    L'Allemagne, champion d'Europe de la dette devant l'Italie et la ...
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    Apr 26, 2011 – Et le champion d'Europe de la dette, en valeur, est... l'Allemagne. Avec une dette publique qui s'élève à 2079 milliards d'euros, soit 83,2% de ...
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    http://www.latribune.fr/actualites/economie/international/20110426trib000617717/l-allemagne-championne-d-europe-de-la-dette-devant-l-italie.html

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    1. Merkel: la femme qui valait 5.000 milliards de dette publique
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      Oct 6, 2011 – Soit un total de 7 000 milliards d'euros de dette publique ! L'Allemagne serait donc endettée à hauteur de 270 % de son produit intérieur brut et ...

      http://www.marianne.net/Merkel-la-femme-qui-valait-5-000-milliards-de-dette-publique_a211138.html


      Désignée comme un exemple de rigueur, le modèle allemand commence à susciter de sérieux doutes jusque dans la presse économique allemande de référence. Dans un dossier, complètement ignoré par la presse internationale, le quotidien économique Handelsblatt révèle Le grand mensonge économique allemand: la dette publique du pays annoncée à 2.000 milliards d'euros serait, en projection, beaucoup plus proche des 7.000 milliards d'euros.



      « Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais ! ». Le proverbe s’applique parfaitement aux relations paradoxales que l’Allemagne de Merkel entretient avec la Grèce de Papandréou. Pendant que la chancelière allemande donne des leçons de rigueur permanente au gouvernement grec, qu'elle se fait tirer les oreilles pour augmenter la contribution allemande au Fonds européen de solidarité financière, sur fond de vives tensions politiques internes, le quotidien économique allemand Handelsblatt, lâchait la semaine dernière une bombe.

      La rigueur allemande, vantée par tous les éditorialistes de la place, citée imparablement en exemple par tous les politiques en manque d’inspiration, autant de moutons-postulants au poste suprême, ne serait que pur fantasme. Au point que même son quotidien économique de référence commence à en douter…
      Dans un dossier intitulé « La vérité », le journal déconstruit ainsi la mythologie du modèle de vertu germanique, recensant les subterfuges utilisés par les gouvernements qui se sont succédés depuis quatre décennies et notamment celui de Merkel pour cacher la dette abyssale du pays.

      Officiellement, la dette allemande en 2011 est de 2 000 milliards d’euros. Mais ce n'est que pur mensonge affirme le Handelsblatt car la majeure partie des dépenses prévues pour les retraités, la sécurité sociale, l’évolution démographique défavorable du pays, les malades et les personnes dépendantes ne sont pas inclues dans le calcul. D'après de nouveaux calculs, l’addition est autrement plus salée : un mensonge à 5 000 milliards d’euros supplémentaires. Soit un total de 7 000 milliards d’euros de dette publique !
      L'Allemagne serait donc endettée à hauteur de 270 % de son produit intérieur brut et non pas 83 % comme officiellement annoncé. Par comparaison, la dette grecque devrait être de 186% du PIB en 2012 ! Le hic, c'est que la comparaison devient branlante. Avec ces critères, la Grèce affiche, de son côté une dette publique qui dépasse les...700% de son PIB !

      LE GRAND MENSONGE ALLEMAND

      La dette publique allemande "officielle"
      Néanmoins, depuis l’arrivée au pouvoir de Merkel en 2005, le montant de la dette a augmenté de 500 milliards : « Merkel a créé autant de nouvelles dettes que tous les chanceliers des quatre dernières décennies réunis », remarque l'auteur de l’article « Le grand mensonge allemand ».

      Déjà avec une dette publique « officielle » de 2 079 milliards d'euros, soit 83,2% de son PIB, en valeur, l'économie la plus performante de la zone euro était montée sur le troisième place du podium des pays les plus endettés au monde. De quoi relativiser les sempiternelles comparaisons avec le meilleur élève de l’Europe dont les « zexperts » nous rebattent les oreilles, multipliant les démonstrations infondées qui voudraient que ce dernier aurait su maîtriser sa dette publique alors que la France ne cessait de sombrer.

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  6. Le gouvernement portugais a subi vendredi un sérieux revers de la part de la Cour constitutionnelle qui a rejeté plusieurs mesures du budget de l'Etat pour 2013, élément clé du plan de sauvetage négocié avec les créanciers internationaux du pays.

    La Cour constitutionnelle a jugé non conforme à la Loi fondamentale la suppression des 14e mois de salaires versés aux fonctionnaires et aux retraités, ainsi qu'une mesure instaurant un prélèvement sur les allocations chômage et maladie, a annoncé son président Joaquim Sousa Ribeiro.

    "Ce sont les lois qui doivent se conformer à la Constitution et non pas l'inverse", a-t-il déclaré en précisant que la décision de la Cour concernait l'ensemble de l'année et avait donc une valeur rétroactive.

    La Cour constitutionnelle avait été saisie au début de l'année par le président Anibal Cavaco Silva, pourtant du même parti social-démocrate que le Premier ministre Pedro Passos Coelho, et par l'opposition de gauche.

    Le verdict rendu par les juges, sans possibilité d'appel, met le gouvernement en difficulté car il complique singulièrement la réalisation de son objectif de ramener le déficit public à 5,5% du PIB à la fin de l'année, les mesures retoquées ayant un impact budgétaire net d'environ 860 millions d'euros, selon les estimations.

    D'une rigueur sans précédent, le budget 2013, voté l'année dernière par le Parlement, est marqué par une hausse généralisée des impôts qui devait contribuer à 80% à un effort de 5,3 milliards d'euros dans le cadre du programme de rigueur négocié en contrepartie du plan de sauvetage de 78 milliards d'euros, accordé en mai 2011 par l'Union européenne et le Fonds monétaire international.

    Après la décision de la Cour constitutionnelle, M. Passos Coelho, selon divers commentateurs, pourrait procéder à un vaste remaniement ministériel. Un Conseil des ministres exceptionnel a d'ailleurs été convoqué pour samedi à 14H30 GMT.

    Pour le gouvernement, la situation est d'autant plus délicate que les mesures d'austérité, qu'il met en oeuvre sous la tutelle de la "troïka" (UE-FMI-BCE) représentant ses créanciers, ont aggravé la récession tandis que le chômage frappe désormais près de 17% de la population active.

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  7. En 2012, Carlos Ghosn, patron de Renault et Nissan, a touché 13,3 millions d'euros au titre de l'exercice de 2011, selon le cabinet Proxinvest - PRM/SIPA
    Il aura suffi que l'on parlât d'un futur projet de loi visant à «encadrer» les salaires des patrons du privé pour que se déclenche une bronca chez les intéressés, ainsi que chez ceux pour qui toute idée de justice est un appel à la subversion.

    Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement, a annoncé que la question viendrait au Parlement «avant l'été».

    Pierre Moscovici, ministre de l'Economie, connu pour son extrême prudence sur le sujet (comme sur tous les sujets, d'ailleurs), a précisé : «Nous allons discuter et si besoin légiférer.» C'est déjà différent.

    On sent le pas de côté pour laisser nos amis les grands patrons expliquer qu'ils vont s'autoréguler, mieux respecter leur «code de déontologie» (sic), et que demain ne sera plus comme hier. C'est le refrain préféré de Laurence Parisot.

    Les bonus et les hauts salaires ne sont pas responsables de la crise, nous disent les bonnes âmes. Tiens donc. Et le «coût du travail» prétendument exorbitant, il y est pour quelque chose, dans la crise ?

    Philippe, travaille depuis 30 ans dans le BTP. Manoeuvre, il est payé 10, 30 euros/ l'heure contre 36.400 euros par jour pour Carlos Ghosn en 2012 -

    Comment peut-on expliquer que les smicards sont des freins à la «compétitivité», que des ouvriers payés 1 200 € par mois mettent l'économie en péril, mais que des patrons du CAC 40 rétribués en moyenne 350 000 € par mois, soit 290 fois le Smic, ne puissent pas fournir une contribution minimale à l'effort demandé aux autres ? Est-il normal que l'écart des salaires, qui était de 1 à 30 dans les années 80, soit aujourd'hui de 1 à 400 ?

    En vérité, les salaires ont bien un rapport avec la crise, mais pour la raison inverse de celle mise en avant d'ordinaire.

    La pression salariale induite par la mondialisation a pour conséquence d'étouffer la demande (donc la croissance) tandis que l'arrimage des hauts salaires de l'oligarchie aux profits valorise la seule rentabilité financière, au détriment de l'investissement, de la recherche et de la formation.

    La justification d'une échelle des salaires hors normes tient de la morgue de classe du maître envers son majordome. Dans les entreprises publiques, l'écart va désormais de 1 à 20. Jusqu'à preuve du contraire, nul n'a assisté à des exils de cadres ou à une pénurie subite d'aspirants PDG.

    Personne n'a relevé une crise des vocations ou une inefficacité soudaine des directions. Pourquoi ne pas s'en inspirer ailleurs, en trouvant les formes nécessaires et les réponses adaptées ?

    Si l'on ne veut pas en passer par la toise salariale, l'arme fiscale peut régler le problème, comme l'avait fait Roosevelt en son temps. On ne voit pas au nom de quoi il faudrait couler dans le marbre les limites fixées par un Conseil d'Etat qui ne représente que lui-même.

    Après tout, si le problème n'existait pas, le Medef n'aurait jamais institué un code de «bonne conduite» dont ses membres se jouent à la manière d'un Lionel Messi dribblant un défenseur.

    Il est quand même étonnant de rappeler aux citoyens ordinaires qu'ils ont des droits et des devoirs tout en considérant que d'autres, moins ordinaires, ont peu de devoirs et beaucoup de droits, alors que leurs responsabilités devraient les inciter à donner le bon exemple.

    Comme disait Charles Péguy : «Il faut faire entrer la République dans les entreprises.»

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    1. C'est un texte de Jack Dion dans Marianne.

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