mercredi 28 août 2013

MALBROUGH S'EN VA-T-EN GUERRE








Malbrough  s'en va-t-en guerre

par Monica


En lisant les Unes de journaux ce matin, j'ai eu des sursauts indignés devant les photos des gouvernants occidentaux s'apprêtant à partir en guerre.

Hollande, l'air sévère, était entouré de quatre ministres, l'air tout aussi grave. Obama, la mine renfrognée, allait prendre sa décision. Tous ces hommes, pénétrés de leur importance,  se sont donné  une haute mission: ils vont gendarmer dans une partie du monde, utiliser leurs canons, porte-avions, missiles... bref, tous leurs attributs phalliques de Thanatos pour punir Damas. 

De quel droit font-ils cela?
Ils savent de source (presque) sûre, nous disent les journaux, que le pouvoir de Damas aurait utilisé le 21 août des gaz toxiques contre des Syriens.

Or que sait-on de sûr pour le moment?
Que des Syriens sont effectivement morts sous l'effet de gaz toxiques.
Mais qui  a répandu ces gaz?
Est-ce le pouvoir de Damas, dans la ligne de mire des Occidentaux depuis longtemps, qui se serait livré à cet acte barbare et stupide?
Sont-ce certains groupes des "Rebelles", dont les accointances avec les islamistes et Al Qaida semblent attestées, qui auraient massacré des citoyens pour précipiter la décision d'intervention des Occidentaux?

Le scénario du film est si connu qu'on frémit d'horreur et d'incrédulité.
Car nous avons là tous les ingrédients d'un ignoble remake.
Sous un prétexte similaire,  "La Coalition" avait décidé d'intervenir en Irak pour dégommer Saddam Hussein...
... Avec le bonheur qui en a résulté pour les Irakiens, aujourd'hui abandonnés à leur sort misérable, leur pays ravagé par des guerres fratricides et des actes terroristes. Mais certains s'en sont mis plein les poches au passage.

Tout cela est connu, prouvé.
Cela n'empêche pas le film de recommencer. Avec les deux camps de la guerre froide se regardant en chiens de faïence.
Car Moscou s'indigne, tempête et menace, défendant Assad.

Le monde pour ces hommes est un échiquier, sur lequel ils disposent leurs petits soldats qu'ils envoient se faire massacrer en leur nom et au nom des citoyens.

Nous savons depuis longtemps que ceux qui nous dirigent sont incompétents,  obéissent à des oligarchies puissantes dont ils sont des marionnettes. Mais ils ont la jouissance d'exercer le pouvoir prétendument en notre nom. Même si nous disons non.

Ils mènent le monde à sa perte...
... Ce monde  déséquilibré depuis tant de siècles par une logique phallocentrée et phallomorphique mortifère, faute d'avoir su tenir compte de la complexité des humains, en articulant sans jamais les dissocier  féminin et masculin, passif et actif, amour et haine, éros et thanatos.

Ce binaire nous assassine.
Comment le combattre?
____

Mise à jour du 10 septembre

Ces messieurs ont relevé le menton, énoncé des menaces, joué au poker menteur et au billard...

Pendant ce temps, des Syriens fuient leur pays, et le nôtre affronte des problèmes multiples transitoirement écartés grâce au spectacle offert par les Grands de ce Monde...
 
 


205 commentaires:

  1. Les rebelles syriens ont reçu ce week-end 400 tonnes d’armes envoyées par certains pays du Golfe, dont le Qatar et l’Arabie Saoudite, qui représente l’une des plus grosses livraisons de ce genre en deux ans et demi de soulèvement selon une source proche de l’opposition syrienne.

    La livraison, qui est essentiellement constituée de munitions pour des lance-missiles et pour des armes antiaériennes, s’est faite dans le nord de la Syrie, via la province turque de Hatay.

    "Vingt camions sont arrivés en provenance de Turquie et ont été guidés vers des dépôts d’armes, à destination de plusieurs brigades actives dans le nord du pays", a dit Mohammad Salam.

    Parmi les unités rebelles opérant dans le nord de la Syrie figurent par exemple Lioua al Islam (La Division de l’islam), Soukour al Cham (Les Faucons de Syrie), Les Martyrs libres de Syrie, Ahfad al Rassoul (Les petits-fils du prophète) ou encore Ahrar al Cham (Les hommes libres de Syrie).

    L’afflux d’armes destinées aux rebelles s’est accru depuis que l’opposition a accusé le régime de Bachar el-Assad d’avoir lancé, mercredi dernier, une attaque chimique contre la périphérie de Damas.

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  2. Réponses
    1. Nous allons constamment avoir ces deux types d'informations, selon que la source est russe ou américaine. Les Américains vont opposer leurs "expertises" (dont nous connaissons la validité hors pair) et "démontrer" que Damas a gazé ses habitants.

      Quoi qu'il en soit, nous savons déjà que les frappes prétendument chirurgicales et autres balivernes venant de la "coalition" à venir seront nocives pour les Syriens, pour la région, et pour le monde.

      Qu'on m'explique pourquoi Hollande veut mêler la France à un conflit qui oppose d'un côté un gouvernant allié de la Russie et de l'autre des "Rebelles" soutenus, entre autres, par des pays sous loi (et finances) islamiques. Il est vrai que la Qatar et la France ont des intérêts communs, ce qui nous donne à penser que les mouvements politiques français écornant la laïcité et défendant à tout crin l'Islam jouent un rôle dans tout ce salmigondis. Comme le dirait l'autre, il n'y a pas de hasard.

      Les droits de l'homme comme justification de la guerre, on n'y croit pas une seconde.

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  3. David Swanson dans Le Grand Soir (extrait) donne 10 raisons pour ne pas attaquer la Syrie:

    1. Un tel prétexte ne rend pas une guerre légale. On ne le trouve, ni dans le Pacte Kellogg-Briand, ni dans la Charte des Nations Unies, ni même dans la Constitution des États-Unis.

    2. Les États-Unis possèdent, et utilisent eux-mêmes, des armes que la législation internationale condamne, notamment le phosphore blanc, les bombes à fragmentation, et l’uranium appauvri. Tuer des gens, pour leur éviter d’être tués par le mauvais type d’armes, une telle politique ne peut provenir que d’une forme quelconque de dérangement mental. Appelez-le trouble de stress pré-traumatique.

    3. Si la guerre s’intensifiait en Syrie, elle pourrait s’étendre à la région, voire au monde, et ses conséquences échapperaient à tout contrôle. Pourquoi diable prendre un tel risque ?

    4. La simple mise en place d’une « zone d’exclusion aérienne », ne s’effectuerait qu’au prix du bombardement de secteurs urbains, et donc, inévitablement, d’un grand nombre de morts. C’est ce qui s’est produit en Libye, et nous avons détourné le regard. Mais en Syrie, cela se produirait sur une échelle bien plus grande, étant donné les emplacements des sites destinés à être bombardés.

    5. En Syrie, les deux camps utilisent des armes épouvantables, commettent des atrocités épouvantables. Je suis sûr que, même ceux qui s’imaginent qu’on devrait tuer des gens pour leur éviter de se faire tuer par des armes différentes, sont capables de comprendre ce qu’il y a de dément à armer les deux camps, afin que ces deux camps se protègent l’un de l’autre. Dès lors, pourquoi ne semble-t-il pas tout aussi dément, d’armer un camp dans un conflit au cours duquel les deux camps ont commis des exactions similaires ?

    6. Si les États-Unis sont dans le camp de l’opposition syrienne, on leur imputera les crimes de cette opposition. En Asie Occidentale, la plupart des gens haïssent Al Qaïda, ainsi que les autres terroristes. Ils en viennent également à haïr les États-Unis et leurs avions téléguidés, leurs missiles, leurs bases, leurs bombardements aériens nocturnes, leurs mensonges, leur hypocrisie. Imaginez le niveau de haine auquel on parviendra, lorsque les États-Unis auront fait équipe avec Al Qaïda pour renverser le gouvernement syrien, avant de le remplacer par un enfer de type irakien.

    7. D’habitude, lorsqu’une force étrangère appuie l’arrivée au pouvoir d’une rébellion impopulaire, cette dernière ne prend pas la forme d’un gouvernement stable. En fait, il n’existe toujours pas un seul exemple avéré, d’une guerre humanitaire étatsunienne dont l’humanité ait tiré profit, ou d’une politique de construction d’une nation, ayant effectivement abouti à la construction d’une nation. Pourquoi donc la Syrie, qui semble encore moins prometteuse que la plupart des cibles potentielles, constituerait-elle l’exception qui confirme la règle ?

    8. Cette opposition ne s’intéresse pas à la mise en place d’une démocratie, d’ailleurs recevoir des ordres des États-Unis, ne l’intéresse pas plus. Au contraire, avec de tels alliés, il y a tout lieu de s’attendre à un retour de flammes. Tout comme nous aurions déjà dû retenir la leçon de nos mensonges sur les armes, cela fait bien longtemps que notre gouvernement aurait dû retenir la leçon que lui a enseignée le fait d’armer l’ennemi de l’ennemi.

    9. Les précédents que constituent les autres actes des États-Unis, perpétrés en dehors de tout cadre légal, qu’il s’agisse de faire la guerre par procuration ou d’attaquer à découvert, donnent un exemple dangereux, au monde, mais aussi à ceux de Washington, pour lesquels l’Iran est le prochain nom sur la liste.

    10. En dépit des efforts prodigués par les médias jusqu’à ce jour, une confortable majorité d‘américains s’opposent à la fourniture d’armes aux rebelles, ainsi qu’à l’entrée en guerre pure et simple. Au contraire, une majorité d’entre eux, toutes tendances politiques confondues, sont favorables à un apport d’aide humanitaire.

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  4. Remarques mesurées sur ces ordures qui nous gouvernent

    Ouf... j’ai bien cru qu’on allait terminer l’année sans une nouvelle «guerre humanitaire» (vous savez, celle où les bombes ne tuent que les méchants).

    Mais c’était sans compter sur la détermination de nos dirigeants. Une détermination sans faille. Qui ne se manifeste que pour faire la guerre, moins lorsqu’il s’agit de combattre le chômage, ou de taxer les transactions financières, ou de lutter contre les paradis fiscaux, ou (liste trop longue). Pour faire la guerre, par contre, ils trouvent toujours l’argent, le temps, la détermination et l’énergie nécessaires. C’est d’ailleurs à peu près la seule chose qu’ils réussissent - et encore. C’est dire.

    Mais bon, le show sera spectaculaire et les rédactions bruisseront d’excitation à suivre une nouvelle guerre. Ouais ! Une de plus ! Parce que la France, môssieur, est un pays de tradition.

    Et lorsque je qualifie certains dirigeants occidentaux d’ordures, on me dit que j’exagère. Si je demande en quoi j’exagère, on me répond « ce n’est pas un vocabulaire à employer ». Autrement dit, j’ai raison sur le fond mais tort sur la forme. OK, ça me va.

    « Ordures », donc.

    Théophraste R.
    Ne jouons plus sur les mots, svp

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  5. Qui avait parlé de 17 salopards....

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  6. Non mais qu'est-ce que c'est que ce site, ce blog ou je ne sais quoi ? On ne respecte rien, même pas les mensonges les plus officiels, que dis-je, les plus présidentiels ? On va finir par se demander à quoi ça sert qu'ils se décarcassent, tous ces bonimenteurs. Bonimenteurs affligeants de médiocrité comme notre Sarkozy puis notre Hollande ou bonimenteurs brillants et charismatiques mais tout aussi lamentables sur le fond comme leur Obama, qu'un temps je leur ai envié, gogo que je suis.
    Lisez donc "Bug Jack Barron (Jack Barron et l'éternité) de Norman Spinrad. L'éternelle histoire des camés de pouvoir et de leurs valets. Le monde est gouverné par des psychopathes, certains hauts en couleur et d'autres aussi ternes qu'un rapport administratif, tous complètement barrés dans leur tête à l'idée d'être importants. Importants mon cul, sauf votre respect ma bonne dame.

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  7. Il y a longtemps que, sur Mediapart, Adeline Chelon Ramla nous alerte sur la situation syrienne. Elle s'était fait vilainement rabrouer par Antoine Perraud. Elle vient de publier un nouveau billet sur l'irakisation de la Syrie:

    ICI

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    1. Pardon Adeline, c'est Chenon Ramlat

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    2. Le billet ancien d'Adeline où elle rapporte les propos du grand Perraud :

      ICI

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  8. Strike against Assad regime stalled by UK political rows

    “House speaker John Boehner has sent President Obama a letter asking him 15 questions about his intentions and reasoning on Syria. Here are questions…” Syria crisis – updates as they happen

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    1. 10.28pm
      One view from a close observer of American politics:

      The main reason we appear to be going to war is to because Obama foolishly drew a red line and can't back down now. That's not a good reason

      — Doug Mataconis (@dmataconis) August 28, 2013

      10.16pm
      House speaker John Boehner has sent President Obama a letter asking him 14 questions about his intentions and reasoning on Syria.

      Here are questions 1-6:

      What standard did the Administration use to determine that this scope of chemical weapons use warrants potential military action?

      Does the Administration consider such a response to be precedent-setting, should further humanitarian atrocities occur?

      What result is the Administration seeking from its response?

      What is the intended effect of the potential military strikes?

      If potential strikes do not have the intended effect, will further strikes be conducted?

      Would the sole purpose of a potential strike be to send a warning to the Assad regime about the use of chemical weapons? Or would a potential strike be intended to help shift the security momentum away from the regime and toward the opposition?

      Some homework for the president. Boehner also said Obama must explain the legal basis for any use of force in Syria and the "intended effect of the potential military strikes."

      Read the letter in full here.

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  9. POUR UNE SOLUTION PACIFIQUE EN SYRIE

    Communiqué du Bureau du Mouvement politique d’émancipation populaire (M’PEP).

    Le 28 août 2013.

    Des armes chimiques (gaz toxiques) auraient été utilisées le 21 août à Damas, et auraient provoqué, selon l’opposition syrienne, la mort d’un millier de personnes. Nul ne sait à ce jour quels sont les auteurs de ces actes barbares. Les deux camps qui s’opposent en Syrie ont largement démontré qu’ils étaient capables des pires atrocités : le régime dictatorial de Bachar el-Assad comme les groupes criminels islamo-fascistes qui dominent désormais la rébellion. Les deux camps se renvoient la responsabilité de ces meurtres. Les Occidentaux accusent Damas, les Russes accusent la rébellion. Le précédent de la manipulation du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique à propos des armes de destruction massives soi-disant détenues par l’Irak, pour justifier d’une intervention militaire, doit inciter à la plus grande prudence.

    La première chose à faire consiste à protéger les populations. Il s’agit, d’abord, des populations victimes des combats et qui manquent de tout : eau, alimentation, médicaments, médecins… il s’agit aussi des centaines de milliers de réfugiés syriens parqués dans des camps au Liban, en Jordanie, en Irak, en Turquie. Eux aussi sont totalement démunis et ont besoin d’une aide immédiate.

    C’est à cet effort urgent que devrait se consacrer la communauté internationale. Elle devrait obtenir des belligérants l’ouverture de « couloirs humanitaires », terrestres et aériens, afin de faire parvenir aux populations ce dont elles ont besoin.

    Au lieu de s’atteler sans plus attendre à cette tâche humanitaire, les grands pays occidentaux comme la France et la Grande-Bretagne, dans le sillage des États-Unis d’Amérique, veulent s’engager dans une nouvelle opération guerrière. Ils témoignent ainsi de leur mépris vis-à-vis des souffrances du peuple syrien qui est ainsi transformé en otage des manœuvres géostratégiques occidentales.

    Le M’PEP se joint à tous ceux qui exigent une solution pacifique et politique au conflit dans le respect de la souveraineté du peuple syrien. En effet l’histoire l’a constamment démontré : supprimer le souveraineté nationale d’un pays ne donne rien de bon sur le moyen et long terme.

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  10. Une pétition dans Le Monde:

    ICI

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  11. En fait, Le Monde fait un article vaseux pour dire que les personnes opposées à la guerre appartiennent aux extrêmes! Comme si sur certains sujets il était anormal que des personnes de tout l'échiquier politique se retrouvent!
    Bande de nazes!

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  12. « Des milliers de milliards de dollars de dettes seront restructurés et des millions d’épargnants prudents vont perdre des pourcentages importants de leur pouvoir d’achat réel exactement au pire moment de leur vie. Cette fois-ci encore, ce ne sera pas la fin du monde, mais le tissu social des nations dépensières sera étiré et dans certains cas il se déchirera. Il est triste de constater que bien trop souvent dans l’histoire économique, la guerre a toujours été la conclusion logique de la dynamique du chaos économique. Nous pensons que la guerre est une conséquence inévitable de la situation économique mondiale actuelle », écrit Kyle Bass, un investisseur américain qui parie sur l’effondrement des pays d’Europe, cité par le blog financier américain Zero Hedge.

    Dans un email adressé aux adhérents de ses bulletins d’avis boursiers, Larry Edelson, un gourou de la bourse américaine, prophétise lui aussi la guerre. Il y explique qu’il a étudié depuis une trentaine d’années les « cycles de guerre », c’est-à-dire, les cycles qui prédisposent les sociétés à entrer dans le chaos et la haine, qui aboutissent à des guerres civiles et des guerres internationales.

    « Je ne suis probablement pas le premier à examiner ces modèles très distinctifs dans l’histoire. Il y en a eu d’autres avant moi, Raymond Wheeler en particulier, qui a publié la chronique qui fait le plus autorité en matière de guerre, et qui couvre une période de 2.600 années de données. Toutefois, très peu de personnes sont disposées à discuter de ce problème de nos jours. Et si je me base sur ce que je vois, les implications pourraient être absolument énormes pour 2013.»

    Charles Nenner, un analyste de Goldman Sachs réputé pour la justesse de certaines de ses prévisions, parle quant à lui d’une guerre majeure qui devrait débuter au cours de cette année.

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  13. Cameron et Obama peinent à convaincre leurs parlements respectifs:

    Parlements

    En France? L'assemblée majoritairement PS jouera-t-elle les godillots? Surtout si on l'informe sans lui demander son avis.

    Un bateau français est parti ce matin vers la Syrie.

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  14. Bataille navale sur fond d'enfumages variés.

    La possible intervention armée occidentale en Syrie semble bloquer aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, alors que les deux pays avaient commencé à se préparer techniquement à cette éventualité. Washington a renforcé ses capacités navales en Méditerranée alors que la base britannique d'Akrotiri à Chypre connaissait une activité croissante.

    Jeudi 29 août, c'est au tour de la Russie de laisser entendre qu'elle pourrait renforcer sa flotte dans la région "dans les prochains jours". Selon des sources militaires citées par à l'agence Interfax, un navire anti-sous-marins et un croiseur équipé de missiles actuellement en mer Noire devraient quitter leur port d'attache pour se rendre en Méditerranée orientale.

    "La situation qui se complique dans l'est de la Méditerranée exige de notre part une certaine adaptation des forces navales", indiquent ces sources. Moscou, qui possède une base navale à Tartous, en Syrie, n'a fait aucune déclaration officielle à ce sujet.


    Le ministère de la défense français n'a pas non plus confirmé le déploiement du Chevalier-Paul, une frégate antiaérienne qui a quitté Toulon dans la matinée. Selon Le Point, le navire se dirigerait vers le large de la Syrie. La préfecture de Méditerranée a confirmé à l'agence Reuters le départ de la frégate "vers une zone non spécifiée" en Méditerranée, précisant qu'il s'agissait d'une sortie programmée, sans lien avec le conflit syrien. Le ministère de la défense parle "d'activités habituelles" de sa flotte.

    Si le Chevalier-Paul ralliait les côtes syriennes, il y rejoindrait une partie de la flotte américaine consolidée depuis le week-end dernier. Les Américains disposent déjà de quatre navires lance-missiles dans la région, où circulent également plusieurs sous-marins français, américains et britanniques.

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  15. je copie-colle ici un commentaire de Shadok sur le Fil d'un nouvel abonné qui s'étonne de la position défaillante de Mediapart en regard de la Syrie.
    ___
    Je ne parlerai pas de défaillance...

    Quelques informations complémentaires, qu'on ne risque pas de lire dans les articles actuels sur la Syrie par les journalistes de Mediapart.

    Sans vision un peu globale ni références historiques, il est quasiment impossible d'analyser le dossier syrien.

    Pour moi ce n'est pas un manque de communication, c'est une véritable complicité de manipulation de l'opinion publique. Effectivement pour ma part, mon abonnement ne sera pas renouvelé, sans doute interrompu avant sa fin. Je ne finance pas la propagande mensongère.

    Les Saoudiens ont essayé de faire chanter Poutine en le menaçant de risques d'attentats au JO s'il ne lâchait pas Assad, ce qui n'a pas franchement été apprécié par le Monsieur qui a immédiatement rétorqué que si attaque en Syrie, il bombarderait l'Arabie Saoudite.

    Source le Télégraphe .. UK, ce qui explique sans doute la soudaine modération du parlement britannique. Les éléments tendant à montrer qu'on se retrouve à nouveau dans un mensonge à l'irakienne se multiplient.

    Comme le signale très bien l'article du Télégraphe, les enjeux sont gaziers et pétroliers.

    Vous trouverez tout ce qui concerne ces dossiers en faisant une recherche sur les dossiers Tamar et Leviathan ou en regardant l'article de wikistrike. De nouvelles découvertes pétrolières datant de Juillet 2013 ont sans doute accru l'urgence de cette invasion parfaitement décrite par Roland Dumas (encore une omerta sur les propos d'un ancien Minsitre des Affaires Étrangères). A ce niveau de désinformation, ce n'est pas un manque de maitrise ou d'intérêt , mais bien du recel d'informations qui devraient être totalement publiques.

    Source du Télégraphe : TELEGRAPH

    Un article français relaie l'information: ICI.


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  16. Position de Dominique de Villepin:

    Depuis le retrait de sa candidature à la dernière élection présidentielle, ses prises de parole sont rares. Mais la position de celui qui avait répondu en 2003 à l'ONU "non" à une guerre en Irak reste écoutée sur les grandes crises internationales, notamment sur celle en Syrie qui dure depuis mars 2011.

    Sur l'hypothèse d'une intervention militaire contre le régime d'El-Assad, Dominique de Villepin a affirmé mercredi soir sur BFMTV ne pas croire que "le raccourci militaire soit la solution idoine".

    "Est-ce qu'une frappe même ciblée et même limitée va améliorer le sort des populations de la Syrie?", a-t-il demandé, avant de répondre par la négative. "Au contraire, des frappes militaires nous éloigneraient d'un règlement politique, diplomatique, et n'apporteraient en aucune façon une amélioration du sort des populations", a affirmé l'ancien Premier ministre.

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  17. Jean-Luc Mélenchon, coprésident du Parti de gauche, a estimé que frapper militairement la Syrie serait "une erreur gigantesque".

    Interrogé par BFMTV et RMC sur des prises de position à Washington, Londres ou Paris laissant augurer un projet de réaction militaire en Syrie en représailles contre une utilisation d'armes chimiques, l'ex-candidat à l'Élysée a tranché : "Ce serait une erreur gigantesque, peut-être le seuil d'une guerre beaucoup plus large que toutes celles que nous avons vues dans cette région."

    "Nous savons que les Nord-Américains ont l'habitude d'utiliser n'importe quelle sorte d'argument pour justifier une intervention militaire", a poursuivi l'eurodéputé. "Cette fois-ci, c'est le gaz." "Prenez tous le temps du sang-froid", a recommandé Jean-Luc Mélenchon. "Il ne faut pas faire cette guerre", a-t-il insisté. En rappelant que Carla del Ponte, ancien procureur du TPI, enquêtant pour l'ONU, avait assuré en mai que la rébellion syrienne avait utilisé du gaz sarin.

    "Les Syriens sont un prétexte pour les uns et les autres" pour "un jeu de dominos", a-t-il dit en citant les États-Unis, la Russie et le Qatar. "Qui se trouve mieux depuis qu'on a tout cassé en Libye ?" a-t-il demandé. "Nous sommes des suiveurs" dans ce dossier, a-t-il assuré. "Pour nous donner de la contenance, de temps en temps nous aboyons plus fort que le reste de la meute." Il faut travailler "à une solution politique", a demandé le dirigeant du Front de gauche, "nous sommes sur la poudrière du monde", "on ne joue pas avec le feu". "Ce ne peut pas être le système des shérifs", a-t-il dit.

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  18. "C'est le gaz",

    A un double titre.....

    Par ailleur, comme le souligne Shadok P, le Qatar n'est que le faux nez des intérêts financiers américains :

    http://www.algerieinfos-saoudi.com/article-les-dessous-des-investissements-qataris-en-algerie-98431142.html

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  19. Un article intéressant de Jacques Borde, spécialiste de géopolitique:

    ICI

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    1. L'article d'Eric Denece fait écho au bouquin d'Emmanuel Todd sur l'empire américain (Après l’empire - Essai sur la décomposition du système américain, 2002, Gallimard

      Après avoir été une source de paix et de stabilité, les USA sont devenus un facteur de désordre (Afghanistan, Irak...). L’objet de l’ouvrage est de «proposer un modèle explicatif rigoureux du comportement international des États-Unis», donc de ce renversement récent. L’explication ne doit pas être cherchée dans la force, mais dans la faiblesse des États-Unis, qui sont en déclin relatif par rapport au reste du monde. Ce déclin relatif a deux composantes.

      1) le monde est en voie d’émancipation: l’alphabétisation se répand de manière universelle et elle a pour conséquences directes et inéluctables la croissance économique, la baisse de la natalité et l’émergence de systèmes démocratiques, même si en général la transition s’accompagne de crises dont le terrorisme du groupe Al-Qaïda est l’exemple type***. Cette émancipation du monde porte un coup inattendu à l’assise du leadership américain: l’avènement des démocraties et de la paix est une menace directe pour l’hégémonie américaine.

      2)les États-Unis sont en déclin : au niveau militaire, leur faiblesse est chronique, depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu’au conflit récent en Afghanistan où aucune action n’aurait été possible sans la Russie et où les objectifs n’ont pas été atteints, en passant par la guerre du Vietnam. Enfin, les États-Unis sont en déclin idéologique, et leur perception inégalitaire des peuples, contenue et réprimée entre 1950 et 1965 pour faire face au bloc soviétique, se dévoile de plus en plus crûment, tant sur leur territoire (ségrégation matrimoniale des Noirs et des Hispaniques) qu’à l’extérieur (vision inégalitaire au Moyen-Orient, en particulier dans le conflit israélo-palestinien).

      Mais le point le plus sensible est la dépendance économique des États-Unis, dont les échanges économiques avec le reste du monde sont déséquilibrés : de plus en plus ils consomment ce que produit le monde, comme l’atteste leur déficit commercial croissant. Tout se passe comme si le monde payait un tribut aux États-Unis, bien que le phénomène soit plutôt un bienfait pour la planète qui peut ainsi écouler son excédent de production dû à la mondialisation de l’économie. Mais le maintien de ce déficit commercial – et donc du régime impérial – n’est possible que grâce à l’entrée massive de capitaux aux États-Unis. Or cet investissement, fruit du libre choix des citoyens et donc terriblement volatil, ne peut se poursuivre que si les États-Unis continuent à être perçus comme centraux.

      Face à cette fragilité terrible, les États-Unis réagissent : ils doivent faire en sorte de ne pas être marginalisés. Bien que devenant de moins en moins utiles, voire parasites, ils doivent donner l’impression qu’ils restent le centre du monde. Pour cela, conformément aux grandes lignes de la stratégie proposée par Zbigniew Brzezinski en 1997 (dans son livre Le Grand Échiquier), ils tâchent avant tout d’isoler la Russie, seule véritable menace à leur hégémonie militaire. L’isolement de la Russie passe par le contrôle du reste de l’Eurasie et en particulier par le maintien des protectorats européens et japonais dans la sphère d’influence américaine. Le moyen de maintenir cette prise, et plus généralement de donner l’impression que les États-Unis sont indispensables à la planète par la protection qu’ils lui offrent, est de maintenir un certain niveau de désordre en livrant une guerre théâtrale contre des États mineurs présentés comme «l’Axe du Mal».

      Mais cette tentative est vaine face aux forces de l’Histoire. Le déclin des États-Unis est inéluctable, comme le laisse présager le retour de la Russie qui se relève de sa crise postcommuniste ainsi que l’émancipation de l’Europe dont l’euro sera en lui-même un contrepoids majeur au dollar américain***, surtout si le Royaume-Uni s’y rallie.
      _____
      *** Je doute que Todd puisse maintenir certaines parties de son analyse aujourd'hui!

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  20. En exil depuis 35 ans, l’opposant syrien Haytham Manna, responsable à l’étranger du Comité de Coordination nationale pour le changement démocratique (opposition syrienne non armée), s’oppose avec force à toute intervention étrangère contre son pays (Wikistrike)

    L’utilisation d’armes chimiques en Syrie pourrait amener les Occidentaux à "punir" le régime. Qu’en pensez-vous ?

    HAYTHAM MANNA : Je suis totalement contre, tout comme la coordination que je dirige. Cela ne fera que renforcer le régime. Ensuite, une intervention risque d'attiser encore plus la violence, d'ajouter de la destruction à la destruction et de démanteler un peu plus la capacité de dialogue politique. Le régime est le premier responsable car il a choisi l’option militaro-sécuritaire. Mais comment peut-on parler de guerre contre le terrorisme et donner un coup de main à des extrémistes affiliés à Al Qaeda ?

    Les Occidentaux choisissent la mauvaise option, selon vous?

    Depuis le début, c’est une succession d’erreurs politiques. Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont poussé les parties à se radicaliser. Ils n’ont pas empêché le départ de djihadistes vers la Syrie et ont attendu très longtemps avant d’évoquer ce phénomène. Où est la démocratie dans tout ce projet qui vise la destruction de la Syrie ? Et pensez-vous que ce soit la morale qui les guide ? Lors du massacre d’Halabja [commis par les forces de Saddam Hussein en 1988], ils ont fermé les yeux. Je m’étonne aussi de voir que les victimes d’armes chimiques sont bien davantage prises en considération que les 100 000 morts qu’on a déjà dénombrés depuis le début du conflit.

    Qui est responsable du dernier massacre à l’arme chimique?

    Je n’ai pas encore de certitude mais nos informations ne concordent pas avec celles du président Hollande. On parle de milliers de victimes, alors que nous disposons d’une liste de moins de 500 noms. On est donc dans la propagande, la guerre psychologique, et certainement pas dans la vérité. Ensuite, les armes chimiques utilisées étaient artisanales. Vous pensez vraiment que l’armée loyaliste, surmilitarisée, a besoin de cela? Enfin, des vidéos et des photos ont été mises sur Internet avant le début des attaques. Or ce matériel sert de preuve pour les Américains!

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    1. (suite)
      Pensez-vous qu’une partie au conflit a voulu provoquer les Occidentaux à intervenir?

      C’est un coup monté. On sait que les armes chimiques ont déjà été utilisées par Al Qaeda. Or l’Armée syrienne libre et les groupes liés à Al Qaeda mènent en commun 80% de leurs opérations au nord. Il y a un mois, Ahmad Jarba [qui coordonne l’opposition armée] prétendait qu’il allait changer le rapport de forces sur le terrain. Or c’est l’inverse qui s’est produit, l’armée loyaliste a repris du terrain. Seule une intervention directe pourrait donc aider les rebelles à s’en sortir… Alors, attendons. Si c’est Al Qaeda le responsable, il faudra le dire haut et fort. Si c’est le régime, il faudra obtenir une résolution à l’ONU. Et ne pas laisser deux ou trois pays fédérer leurs amis, pas tous recommandables d’ailleurs.

      Entre Occidentaux et Russes, quelle position vous semble la plus cohérente?

      Les Russes sont les plus cohérents car ils travaillent sérieusement pour les négociations de Genève 2 [censées mettre autour d’une même table le régime et les opposants]. Les Américains ont triché. Deux ou trois fois, ils se sont retirés, au moment où s’opérait un rapprochement.

      Une solution politique est-elle encore possible?

      Tout est possible mais cela dépendra surtout des Américains. Les Français se contentent de suivre. Une solution politique est la seule qui permettra de sauver la Syrie. Mais l’opposition armée ne parvient pas à se mettre d’accord sur une délégation.

      Que deviendra Bachar al Assad?

      Il ne va pas rester. Si les négociations aboutissent, elles mèneront de facto à un régime parlementaire. Si du moins on accepte de respecter le texte de base de Genève 2 qui est le meilleur texte, avec par-dessus un compromis international. Mais laissez-moi dire ceci: quand on parle de massacres des minorités, et que le président fait partie d’une minorité, comment peut-on lui demander de se retirer ou ne pas se retirer ? Aujourd’hui, la politique occidentale a renforcé sa position de défenseur de l’unité syrienne et des minorités. Cela dit, personne ne pourra revendiquer de victoire : la violence est devenue tellement aveugle qu’il faudrait vraiment un front élargi de l’opposition et du régime pour en venir à bout.

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  21. Bah, les choses sont simples.
    Les États-Unis ont des armes à vendre, un ennemi d'Israël, le plus puissant de la région à abattre.
    Leurs alliés intégristes font leur jihad à vocation de domination mondiale, les roitelets du Golfe Persique comme tous les mégalomaniaques de l'histoire, sont aussi boursouflés de leurs appétits de puissance qu'ils ont de milliards issus directement et indirectement du pétrole.
    Ils pensent que leur bonne fortune et la mentalité féodale qui leur tient lieu de logique doivent raisonnablement commander au monde.
    Les autres font la danse des courtisans dans la galerie des Glaces à Versailles, on se regarde, on se fait une concurrence acharnée autour de la manne des privilèges de l'argent, on s'admire et on se félicite... Ce qu'est la réalité du monde et des peuples derrière le miroir n'intéresse personne.

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    1. Excellent résumé de la situation, cher Passifou.

      Les choses sont simples et nous sommes les dindons de la farce de ces salopards.

      Enfumés de tous les côtés, tondus de plus en plus ras, nous blablatons pendant qu'ils prennent les décisions concernant notre avenir, et celui de la planète, sans rien nous demander.

      Il ne faudrait pas nous imaginer que nos blablas changent grand chose. J'en vois sur Mediapart qui se prennent pour des grands généraux et des grands stratèges (le Maréchal de la Poterie en est un exemple). Pendant que nous causons, nous indignons, nous rentrons dans le lard et gueulons, les salopards qui n'en ont rien à battre font tout ce qu'ils veulent.

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  22. La Grande Bretagne et l'Allemagne ne participeront pas à une offensive militaire en Syrie.
    Obama se tâte, mais apparemment le Congrès ne lui donnera pas son aval.

    Que va faire Hollande, alors que "la France" vient de signer un contrat mirifique avec l'Arabie Saoudite? Le parlement devrait être consulté bientôt, mais il semble que les députés majoritaires soient favorables à une intervention. Quoique, d'ici là, ils ont le temps de retourner leur veste...

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  23. Hollande continue à relever fièrement le menton. Non mais!

    Le JDD

    Malgré le "non" du Parlement britannique, François Hollande maintient sa position. Dans une interview au Monde datée de samedi, le président affirme que "la France veut une action proportionnée et ferme contre le régime de Damas". Et ce, malgré le refus des Britanniques de participer à une telle opération. Le chef de l'Etat ajoute qu'il aura ce vendredi "un échange approfondi avec Barack Obama".

    Quand est ce qu'aura lieu une telle intervention? Pas avant le départ de Syrie des inspecteurs onusiens, qui ont entamé vendredi leur dernier jour d'enquête sur le site de l'attaque présumée chimique près de Damas. Mais François Hollande n'exclut pas une opération avant que le Parlement ne se réunisse ce mercredi. "Et si j'ai engagé la France, le gouvernement l'informera des moyens et des objectifs poursuivis, conformément à l'article 35 de la Constitution", assure-t-il.

    Le chef de l'Etat dit disposer "d'un faisceau d'indices qui vont dans le sens de la responsabilité du régime de Damas" dans l'utilisation d'armes chimiques. Mais il exclut "de prendre une décision avant de disposer de tous les éléments qui la justifieraient". "Toutes les options sont sur la table", indique-t-il.

    A la question "Peut-on agir sans nos alliés traditionnels anglais?", le chef de l'Etat répond clairement "Oui". "Chaque pays est souverain pour participer ou non à une opération. Cela vaut pour le Royaume-Uni comme pour la France", poursuit-il.


    Comment ose-t-il engager la France?

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  24. Belle leçon de démocratie de nos amis anglais à notre président normal, donc guerrier.

    Mais il faut bien faire plaisir à nos amis Dassault et Lagardère...

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  25. <a href="http://www.infowars.com/brzezinski-global-political-awakening-making-syrian-war-difficult ‘Global Political Awakening’ Making Syrian War Difficult</a>

    Mikael Thalen
    Storyleak
    August 29, 2013

    During a short interview with Germany’s DW News last Monday, former US National Security Adviser and Trilateral Commission co-founder Zbigniew Brzezinski commented on the growing inefficiency of war due to the increased political knowledge of the public.

    “Given the contemporary reality of what I have called in my writings ‘Global Political Awakening,’ a policy of force based primarily on Western and in some cases former colonial powers does not seem to me a very promising avenue to an eventual solution to the regional problem,” said Brzezinski, referring to the situation in Syria.

    Despite Brzezinski’s noted long-term relationship with Obama which included a top foreign policy adviser position, Brzezinski denied any specific knowledge of his plans regarding Syria, saying that if the administration has a strategy, it’s a “very well-kept secret.”

    Obama’s Middle Eastern strategy has been a mere continuation of the policies seen under Bush, exemplified by former four star general and NATO commander Wesley Clark’s admission of the Bush-era Pentagon plan to overthrow several countries including Libya and Syria.

    Although Brzezinski at times attempts to appear opposed to military interventionism, President Obama’s actions in Syria, which include the support of admitted Al Qaeda fighters, closely mirrors several of Brzezinski’s previous policies, most notably the opposition to the Soviet Union in 1979, where decisions made by Brzezinski led to the creation of Al Qaeda through the CIA funding of the Afghan Mujaheddin.

    Brzezinski’s call of warning to the “global political awakening” has only intensified in recent years. Last year during a speech in Poland, Brzezinski noted that it has become “increasingly difficult to suppress” and control the “persistent and highly motivated populist resistance of politically awakened and historically resentful peoples.” Brzezinski also blamed the accessibility of “radio, television and the Internet” for the “universal awakening of mass political consciousness.”

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    1. Passionnant, Danyves, GRRR!

      En tout cynisme, le cofondateur de la Commission Trilatérale Brzezinski regrette que les informations diffusées par le Net, qui permettent aux citoyens d'être conscients des magouilles et dessous des cartes qu'on leur cachait jusque là, échappent à leur contrôle et ne puissent être supprimées.

      Plus clair, on ne peut pas.

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    2. Zbigniew Brzezinski on Syria: US is engaging in "mass propaganda ...
      ► 2:14► 2:14
      www.youtube.com/watch?v=0SXBeMhIgFo
      Jun 15, 2013 - Uploaded by PlanetEarthAwakens01
      I can't believe it! Brzezinski is right. The west is absolutely engaging in mass propaganda by portraying the ...

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    3. Brzezinski: Syria May Suck Us into Large Regional War

      Novinite.com 9 hours ago
      Following is an interview with Zbigniew Brzezinski for The National Interest, an American bi-monthly international affairs magazine Zbigniew

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  26. L'interview de Roland Dumas (oh le regard désapprobateur de la journaliste...)pendant laquelle il dit que des Anglais préparaient une invasion de la Syrie depuis longtemps, notamment pour protéger Israël:

    ICI

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  27. Préparation de l’échiquier du « choc des civilisations » : Diviser, conquérir et régner au « Nouveau Moyen-Orient »18 décembre 2011


    Le Plan Yinon

    A Strategy for Israel in the Nineteen Eighties
    by Oded Yinon (with a foreword by, and translated by Israel Shahak)

    Foreword

    The following essay represents, in my opinion, the accurate and detailed plan of the present Zionist regime (of Sharon and Eitan) for the Middle East which is based on the division of the whole area into small states, and the dissolution of all the existing Arab states. I will comment on the military aspect of this plan in a concluding note. Here I want to draw the attention of the readers to several important points:

    1. The idea that all the Arab states should be broken down, by Israel, into small units, occurs again and again in Israeli strategic thinking. For example, Ze'ev Schiff, the military correspondent of Ha'aretz (and probably the most knowledgeable in Israel, on this topic) writes about the "best" that can happen for Israeli interests in Iraq: "The dissolution of Iraq into a Shi'ite state, a Sunni state and the separation of the Kurdish part" (Ha'aretz 6/2/1982). Actually, this aspect of the plan is very old.

    2. The strong connection with Neo-Conservative thought in the USA is very prominent, especially in the author's notes. But, while lip service is paid to the idea of the "defense of the West" from Soviet power, the real aim of the author, and of the present Israeli establishment is clear: To make an Imperial Israel into a world power. In other words, the aim of Sharon is to deceive the Americans after he has deceived all the rest.

    3. It is obvious that much of the relevant data, both in the notes and in the text, is garbled or omitted, such as the financial help of the U.S. to Israel. Much of it is pure fantasy. But, the plan is not to be regarded as not influential, or as not capable of realization for a short time. The plan follows faithfully the geopolitical ideas current in Germany of 1890-1933, which were swallowed whole by Hitler and the Nazi movement, and determined their aims for East Europe. Those aims, especially the division of the existing states, were carried out in 1939-1941, and only an alliance on the global scale prevented their consolidation for a period of time.

    The notes by the author follow the text. To avoid confusion, I did not add any notes of my own, but have put the substance of them into this foreward and the conclusion at the end. I have, however, emphasized some portions of the text.
    Israel Shahak
    June 13, 1982

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    1. Je viens de lire Le Plan Yinon, qui nous montre de façon ô combien claire comment les USA et un certain nombre de pays envisagent la partition du Moyen-Orient. J'imagine que des plans comme ça, il y a en à la pelle, mais nous avons rarement l'occasion de les voir ainsi exposés noir sur blanc, dans leur nudité et leur crudité.

      J'ai cependant des questions qui me tenaillent:

      - Quid des plans de la Russie, qui n'est pas un pays de bisounours occupés à seulement vouloir le bien des peuples?

      - Quid des plans de la Chine, vaste continent en pleine expansion?

      - Quid des plans de certains peuples et/ou pays et/ou pouvoirs arabes et musulmans, qui sont loin d'être seulement des victimes de la colonisation et les marionnettes des hégémoniques occidentaux ?

      Tant que nous n'articulons pas toutes ces dimensions, nous risquons d'avoir une vision binaire et tronquée des choses, qui peut aboutir, comme le fait l'auteur à la fin de l'article, à supposer que les droits des femmes, l'humanisme et la démocratie ne seraient que des paravents pour les nouvelles formes de pouvoir. Je dis Warning! C'est plus contradictoire que ça!

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  28. Une guerre par an

    En guise de « buts de guerre » en Syrie, MM. Obama, Cameron, Hollande ont répété ces derniers jours qu’il s’agissait de « punir » ceux qui ont gazé des innocents : du George W. Bush dans le texte. Est-ce faute de pouvoir se prévaloir de la légitimité (...)
    Philippe Leymarie, 28 août


    Objectif final... Retour à la table des matières

    Le quotidien russe Kommersant du 27 août, s’appuyant sur des avis d’experts, croit savoir que certains alliés européens, la Turquie et les monarchies du Golfe comme le Qatar et l’Arabie saoudite, poussent Washington vers un deuxième scénario, qui impliquerait une guerre aérienne plus longue et des bombardements plus intensifs. Un scénario qui ressemble davantage à la campagne libyenne de 2011, quand l’armée de l’air des pays de l’OTAN avait assuré un appui aérien aux rebelles opposés à Mouammar Kadhafi. Et l’objectif final de cette opération serait alors bien le renversement du régime d’Al-Assad, tout comme l’avait été celui de Kadhafi en Libye.

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    1. Intéressant article de Leymarie. J'y relève deux passages:

      Le thème de la «punition» rappelle fortement le bombardement du palais de Kadhafi, et de quelques cibles à Tripoli en avril 1986, déjà par l’armée américaine. Ou encore certains raids israéliens sur tel objectif syrien. Mais le périmètre des cibles envisagées pour les frappes paraît cette fois bien plus large : batteries anti-aériennes, aéroports, dépôts, centres de commandement, casernements. Il ne manquera que la présidence, les ministères régaliens, les centrales électriques et les ports, et le ménage total aura été fait. Pour aller on ne sait où. Et au prix, sans doute :
      •d’un embrasement plus ou moins incontrôlable de la région proche-orientale ;
      •d’un surcroît de militarisation de la mer Méditerranée ;
      •de risques accrus pour Israël (où l’on est à nouveau lancé dans la course au masque à gaz) ;
      •de menaces sur les intérêts et les habitants des pays les plus en pointe dans cette offensive punitive (France, Grande-Bretagne, États-Unis) ;
      •sans parler de la note économique mondiale, flambée du pétrole à la clé ;
      •et des inconnues sur le caractère du futur régime syrien, et le sort qu’il réservera à ses minorités, etc.

      Or tout conflit, tout engagement de forces armées, n’a de sens que s’il débouche sur un projet politique. Les douloureuses expériences de ces dernières années, en Irak, en Afghanistan, en Libye, auraient dû porter conseil : ces pays sont aujourd’hui à feu et à sang, en proie aux attentats, à l’extrémisme, au désordre. Tirer un trait sur ces aventures, dont tous les «retours d’expérience» (« retex », comme disent les militaires) n’ont pas été menés à bien, revient à s’engager à l’aveugle dans une nouvelle offensive armée, dont les finalités et conséquences demeurent pour le moins obscures.


      On remarquera que la France a eu tendance, ces dernières années, à enquiller les guerres les unes après les autres : Tchad, 2008 ; Afghanistan, 2009 ; Côte d’Ivoire, 2010 ; Libye, 2011 ; Mali, 2012-… et maintenant la Syrie. Comme si le système politique hexagonal, mais aussi son armée, son industrie de la défense, et jusqu’à un certain point son opinion, avaient besoin d’une guerre annuelle pour «tourner» correctement… ou pour oublier le reste.

      Notons enfin que John Kerry, le secrétaire d’Etat américain, ne manque pas d’air lorsqu’il dénonce «ceux qui ont utilisé l’arme la plus monstrueuse du monde, contre la population la plus vulnérable», oubliant ce que son pays a fait à Hiroshima et Nagasaki, en 1945. Et ce alors que son patron, Barack Obama, prix Nobel de la paix, se prépare à lancer sa guerre au lendemain de la célébration, à Washington, du cinquantenaire du «rêve» de Martin Luther King. Ainsi va le monde...


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    2. L'article de Leymarie pointe bien, au-delà des grandes stratégies géopolitiques, le caractère profondément archaïque et irrationnel de ces projets.

      L'être humain - notamment l'homme, tel qu'il s'est construit dans le monde phallocentré qui est le nôtre* - est très avancé sur le plan technologique, mais il demeure un barbare et un primitif, avec sa volonté de puissance, de captation de territoires, son besoin de nuire et de détruire.

      A la fin de sa vie, Freud, vieil homme malade chassé de Vienne par les nazis,hanté par les sombres lois de Thanatos, était très pessimiste sur les humains. On comprend pourquoi.
      ____
      * Des femmes occupent ces places d'hommes et fonctionnent avec cette logique, comme il y a des hommes qui en sont aux antipodes.

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  29. A Londres, 285 députés (contre 272) ont rejeté la motion gouvernementale proposant une action militaire contre la Syrie. Une première pour un Premier ministre anglais depuis 1782, selon un journaliste anglais, quand les parlementaires avaient refusé d'envoyer de nouvelles troupes combattre des Américains en quête d'indépendance.

    "J'étais déterminé à ce qu'on tire les leçons de l'Irak et je suis content qu'on ait fait entendre raison au Premier ministre ce soir", a réagi à l'issue du vote le chef du Labour, Ed Miliband. "Il n'y a pas de doute que l'expérience en Irak a augmenté le niveau de scepticisme à la Chambre des Communes", a quant à lui reconnu Jack Straw, député travailliste et ministre des Affaires étrangères au moment de l'invasion de 2003.

    Pour tenter de convaincre les députés, le gouvernement avait pourtant publié les conclusions des services de renseignement britannique jugeant "hautement probable que le régime (syrien) soit responsable des attaques aux armes chimiques du 21 août" dernier. "Hautement probable", mais pas certain. C'est là où le bât blesse. En 2003, c'est sur la base de certitudes ânonnées par l'administration Bush que les Britanniques s’étaient engagés dans la guerre. Des certitudes aujourd'hui qualifiées d'"erreurs", voire de "mensonges".

    Resté dans les mémoires, le sévère et théâtral réquisitoire de l'Américain Colin Powell à l'ONU, sonne aujourd'hui comme le point d'orgue d'une vaste opération d'enfumage. A l'époque comme en 2013, c'est sur la base d'écoutes téléphoniques et de photos satellites qu'ils avaient eux-mêmes réalisés que les Américains fondaient leur accusations.
    ______

    Hollande a la mémoire courte?

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  30. Un bon article de Jack Dion dans Marianne

    ICI

    Il pourrait ajouter Mediapart dans sa liste!

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    1. Exemplaire.

      Les journalistes mainstream et Mediapart eussent de forts médiocres analystes à la DGSE et au MI6.....

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  31. Age mental: 6 ans.

    Les journaux font état des propos de John Kerry, saluant en la France la "plus ancienne alliée des USA".

    Dans des tweets, des hommes politiques anglais s'offusquent de cette appellation, et rappellent la campagne de dénigrement dont la FRance avait fait l'objet, après son refus de participer à la guerre en Irak. Les "french fries" avaient même été boycottées.

    Voici donc l'Angleterre et la France rivaliser pour être le meilleur caniche des USA.

    Au secours!

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  32. Selon une version de faits publiée dans Le Grand Soir, ce sont des rebelles qui ont envoyé les gaz toxiques:

    ICI

    Des opposants à Assad et des résidents locaux à Gouta accusent le prince saoudien Bandar bin Sultan d’avoir fourni les armes chimiques à un groupe rebelle lié à Al-Qaida .

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    1. Voir aussi :

      http://www.infowars.com/rebels-admit-responsibility-for-chemical-weapons-attack/

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    2. Nous savons bien que l'opposition à Assad est loin d'être homogène. Voir plus haut sur ce Fil le point de vue de l’opposant syrien Haytham Manna, responsable à l’étranger du Comité de Coordination nationale pour le changement démocratique (opposition syrienne non armée), qui s’oppose avec force à toute intervention étrangère contre son pays.

      Or ce que les USA et la France s'apprêtent à faire, c'est à soutenir la pire fraction de l'opposition à Assad, ces groupes affiliés à Al Qaida qui ont peut-être eux-mêmes envoyé des gaz toxiques pour justifier leur demande de renfort armé.

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  33. J'aime beaucoup de ton de Claire Gallois dans Le Point, ICI

    Un délicieux passage: elle décrit Hollande sur un nuage après le Mali, disant que "c'était le plus beau jour de sa vie".

    Et voilà que cela le reprend, transposé, cette fois, à la Syrie. "La France est prête à punir ceux qui ont pris la décision de gazer des innocents" - gazer des coupables serait plus acceptable ? Il a repris son air martial, petits poings serrés, mâchoires serrées, il s'y voit déjà, de nouveau chef de guerre, justicier, héros. Seul contre tous s'il le faut. Il veut à tout prix retrouver une stature internationale, c'était trop beau, trop bref au Mali. Prêt à entamer une action militaire, au besoin, avant même que le Parlement ne se réunisse mercredi. "Une action proportionnelle", dit-il. En bon français, c'est le genre dent pour dent, gaz toxiques contre gaz toxiques, crime contre l'humanité partagé ? Il n'écoute rien ni personne.

    Au Mali, la cause était juste : instaurer la démocratie. En Syrie, il s'agit d'un terrible et sanglant affrontement religieux : c'est chiites contre sunnites et, comme dans toute guerre, massacres et atrocités des deux côtés. Le camp des rebelles est infiltré de djihadistes et probablement de membres d'al-Qaida. Leur but ultime est d'instaurer un régime islamiste. De cela Hollande ne dit jamais un mot. Il n'est peut-être pas au courant.

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  34. Un article écrit par Eric Posner, dans Slate, affirme lui aussi que Les USA n'ont aucune base légale pour intervenir en Syrie.

    C'est clair, net et sans bavure.

    Ce n'est pas dans Mediapart qu'on lit des choses aussi limpides!

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    1. Dans LE HUFFINGTON POST également, de sérieuses réserves sont émises

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    2. http://www.huffingtonpost.fr/2013/08/31/experts-deplorent-arguments-intervention-syrie_n_3847221.html?utm_hp_ref=france

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  35. A force d'enfoncer le clou....

    http://blogs.mediapart.fr/blog/chalouette/310813/des-rebelles-syriens-ont-admis-quils-etaient-responsables-de-lattaque-chimique-du-21-aout

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  36. Normalement, François Hollande dispose d'une note de synthèse sur ces informations....normalement....

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    1. Nous allons donc voir si cet homme normal parvient à tenir compte des informations dont il doit, comme nous, disposer.

      En tout cas, selon les sondages, plus de 60% des Français sont opposés à une intervention en Syrie. Les enfumages médiatiques sont moins efficaces qu'ils ne l'étaient, comme le déplorent les braves gens de la Trilatérale ;-)

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  37. Afrique-Asie

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    L’Egypte contre toute intervention militaire en Syrie

    Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Nabil Fahmy, sans doute sur instruction du général Al-Siss, a haussé le ton jeudi 29 août en affirmant que son pays s’opposait avec force à toute intervention militaire contre la Syrie. La différence de ton avec l’ère Moubarak est radicale. Et surtout avec l’ère Morsi qui avait déclaré, deux semaines avant sa déposition, le « djihad contre la Syrie ».

    « L’Egypte ne participera à aucune frappe militaire contre la Syrie et s’y oppose avec force, conformément à sa position de principe contre toute intervention militaire étrangère dans ce pays », a souligné M. Fahmy dans un communiqué.

    Il a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à « tout faire pour vérifier les faits (d’une utilisation présumée d’armes chimiques) et de prendre les mesures adéquates face à ce crime horrible ».

    Le 20 juillet M. Fahmy avait promis de "réexaminer" les relations diplomatiques avec la Syrie, rompues en juin sous la présidence du président déchu Mohamed Morsi.

    Le nassérien Sabbahi : « Une agression contre l’Egypte débute par une frappe contre la Syrie »

    De son côté, le chef du courant populaire égyptien, Hamdeen Sabbahi, s’est dit opposé à toute agression contre la Syrie. « L’histoire prouve que toute agression contre l’Egypte débute par une frappe contre la Syrie », a-t-il écrit mardi sur son compte Twitter. Sabbahi a qualifié de « barbare toute agression contre le peuple syrien ». Et d’ajouter : « L’agression occidentale contre la Syrie détruit et ne libère pas.

    Pour Sabbahi, « il est nécessaire qu’il y ait une position gouvernementale et populaire arabe unie en défense à notre sécurité régionale ».

    Tamarrod réclame la fermeture du canal de Suez

    Pour sa part, le mouvement Tamarrod, à la base de la chute du régime des Frères musulmans, a appelé l’Egypte à prendre une position ferme face à une éventuelle frappe américaine contre la Syrie.

    Le porte-parole de Tamarrod, Hassan Chahine, a réclamé la fermeture du canal de Suez face aux destroyers et navires de guerre destinés à frapper la Syrie.

    « Le soutien de l’armée syrienne arabe est un devoir national », a-t-il souligné. Et de poursuivre : « Il est temps que les peuples arabes se révoltent après le dévoilement des plans de l’ASL et de ses alliés terroristes visant à déstabiliser la patrie arabe toute entière ».

    Tamarrod a en outre annoncé vouloir très prochainement lancer une campagne appelant les peuples arabes à boycotter les marchandises US et de tout pays qui participe à une frappe contre la Syrie.

    Lire la suite :

    http://www.afrique-asie.fr/menu/actualite/6258-syrie-le-front-anti-gue...


    http://www.legrandsoir.info/syrie-le-front-anti-guerre-se-reveille.html

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    1. Source :


      http://blogs.mediapart.fr/blog/jean-claude-pottier/310813/syrie-le-front-anti-guerre-se-reveille

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  38. En tant que député et premier secrétaire du PS, François Hollande a eu à plusieurs reprises à s'exprimer dans l'enceinte de l'Assemblée nationale sur l'engagement des forces françaises à l'étranger. Le 27 avril 1999, il soutient ainsi la position du gouvernement de gauche plurielle sur l'intervention au Kosovo, tout en regrettant que les Nations unies n'aient pas formellement autorisé le recours à la force.

    Mais c'est sans doute son discours du 26 février 2003 qui est le plus éclairant dans le contexte actuel, à l'approche de probables frappes en Syrie auxquelles la France s'associerait.

    Intervenant après le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin lors d'un débat sur la guerre en Irak, le député de Corrèze soutient ce jour-là la menace de veto à l'Onu brandie par le gouvernement, mais estime que le Parlement doit lui être associé:

    «Le recours éventuel au veto, comprenons-le tous, est la suite logique de la position de la France, dès lors qu'elle considère sincèrement que cette guerre est inutile et dangereuse. Certes, nous n'en sommes pas encore là. Mais le moment décisif approche, à mesure que la discussion de la résolution au Conseil de sécurité se précise. C'est pourquoi je demande, au nom des socialistes, qu'un autre débat, cette fois-ci avec vote, puisse être prévu au Parlement avant que la France n'ait à faire connaître sa décision.»

    Trois semaines plus tard, les Etats-Unis renonceront à l'examen d'une résolution à l'Onu en raison du veto annoncé de Paris et Moscou, sans que l'Assemblée ait validé cette menace par un vote.

    Plus généralement, en matière d'interventions armées, si l'article 35 de la Constitution dispose que «la déclaration de guerre est autorisée par le Parlement», ce mécanisme n'a jamais été utilisé sous la Ve République, la France n'y intervenant officiellement que dans le cadre d'«opérations extérieures».

    Depuis la révision constitutionnelle de 2008, il est cependant prévu que «le gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l'étranger, au plus tard trois jours après le début de l'intervention», que ce soit par une communication dans l'hémicycle ou envers les présidents des groupes parlementaires. Cette communication peut être suivie d'un débat mais pas d'un vote (contrairement au souhait exprimé à l'époque par le groupe socialiste, où figurait François Hollande).

    Mais des possibilités existent pour contourner cette interdiction: en 1991, le gouvernement Rocard avait engagé sa responsabilité sur une déclaration de politique générale portant sur sa politique en Irak; depuis 2008, l'article 50-1 de la Constitution permet au gouvernement d'organiser un débat suivi d'un vote sur une déclaration thématique, qui n'engage pas sa responsabilité. Ce qui, expliquait à l'époque le rapporteur du texte au Sénat, permettrait d'organiser un vote sur une opération extérieure sans violer l'article 35.

    Alors que la Chambre des communes britannique vient de manifester son indépendance en repoussant le texte déposé par David Cameron en vue d'une intervention en Syrie, ces derniers jours, de nombreux députés UMP ont réclamé un vote, imités par Marie-George Buffet ou encore par le député PS Jérôme Lambert, qui s'est insurgé dans la Charente Libre en réclamant «un vrai débat à l'Assemblée, ponctué d'un vote des députés»:

    «Là, on réunit le Parlement le 4 septembre, pour une simple information. A quoi ça sert? Autant ne pas y aller et lire les journaux!»



    http://www.slate.fr/france/77112/hollande-vote-irak-2003

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  39. Giscard d'Estaing

    Le Point : La France soutient l'intervention américaine en Syrie. Avez-vous été consulté par François Hollande ?

    Valéry Giscard d'Estaing : Non, je n'ai pas été consulté. Si je l'avais été, j'aurais dit que je n'étais pas favorable à la participation de la France à l'opération militaire américaine envisagée contre la Syrie.

    Pourquoi ?

    D'abord, parce que les faits - qui a utilisé des gaz chimiques contre des civils ? - ne sont pas clairement établis. Nous ne savons pas qui et pourquoi de tels gaz ont été utilisés. La Syrie traverse actuellement une situation chaotique et il fallait attendre le retour des inspecteurs de l'ONU avant que la France se prononce sur son éventuelle participation. Ensuite, parce que toute action militaire extérieure française doit se faire dans le cadre de l'ONU. La Russie et la Chine sont membres du Conseil de sécurité de l'ONU, comme la France. Ces deux pays ont le droit de s'opposer à une telle intervention. La France se doit de respecter le Conseil de sécurité et doit rappeler qu'une décision du Conseil est nécessaire avant une telle opération.

    L'Europe est divisée sur l'intervention. La France a-t-elle eu raison de partir seule ?

    Cela fait 22 ans qu'il existe au sein de l'Union européenne une politique européenne étrangère de sécurité. Il faut l'appliquer dans le cas de la crise syrienne. L'Union européenne doit adopter une position commune. La France doit demander une réunion du conseil européen le plus vite possible. Si l'on veut que l'Union européenne puisse avoir son mot à dire sur les affaires internationales, elle doit avoir une position commune sur cette intervention en Syrie.

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  40. Malbrough ira tout seul, et seul à ne pas demander au minimum d'approbation par vote au parlement......

    Quelqu'un va se sentir bien seul

    Obama will ask Congress to OK Syria military strike



    President says military force should be used on Syrian government for chemical attacks on its citizens; he believes he has authority  to order missile strikes. But Obama says he will ask Congress, which returns to Washington next week, to debate and approve his plan.

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  41. http://allainjules.com/2013/08/29/confidentiel-syrie-nous-sommes-dans-lincapacite-de-dire-qui-est-a-lorigine-de-lattaque-chimique/

    Un ancien membre d’al-quaida dit la vérité concernant ce qui se passe réellement en Syrie c’est à dire qu’il s’agit d’une magouille des américains pour diviser le monde arabe et bien sur renforcer Israël tout en assassinant le peuple arabe.

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  42. JEAN-PIERRE CHEVÈNEMENT. Selon moi, il eût mieux valu privilégier une posture de négociation et faire de la France un intermédiaire entre les camps qui s’opposent dans ce qui est une véritable guerre civile intercommunautaire avec, à l’arrière-plan, une rivalité entre sunnites et chiites. Je ne pense pas que la France ait intérêt à entrer dans une guerre de religion.

    Je pense qu’il n’y a pas de solution militaire, il ne peut y avoir qu’une solution politique. Celle-ci doit intervenir avec l’ensemble des parties prenantes du conflit, ce qui suppose le respect de la légalité internationale, car c’est dans le cadre du Conseil de sécurité de l’ONU que ces négociations peuvent être menées. En tout cas, j’ai clairement privilégié cette ligne de la négociation et j’ai beaucoup regretté qu’Alain Juppé ait fermé l’ambassade de France à Damas en mars 2012 : il y a une continuité, si je puis dire…

    Bachar al-Assad n’a-t-il pas néanmoins franchi la ligne rouge en employant des armes chimiques?
    C’est possible, mais ce n’est pas sûr. Etait-ce vraiment son intérêt? Je pense qu’une erreur a été commise par le président Obama quand il a déclaré, en août 2012, que l’emploi de l’arme chimique serait la ligne rouge conditionnant une intervention occidentale. Il s’est piégé lui-même. Reste maintenant à savoir ce qui s’est passé réellement. On nous parle de preuves, mais je me rappelle de Colin Powell devant le Conseil de sécurité de l’ONU brandissant ses fioles : « We’ve got the evidence! » Le secrétaire d’Etat, qui était peut-être de bonne foi, avait été intoxiqué par la CIA. Dans le cas présent, nous n’avons pas de preuves irréfutables.

    Il y a tout de même environ un millier de morts dans ce massacre…
    Au Caire aussi, il y a un millier de personnes qui ont été tuées, certes par balles, mais on n’a guère entendu les professeurs de morale. Autrefois, il y avait le droit. Aujourd’hui, on a remplacé le droit par la morale. Et de la morale on passe à la punition. C’est plus facile, mais c’est très dangereux, car le fameux « droit d’ingérence », c’est toujours le droit du plus fort : on n’a jamais vu les faibles intervenir dans les affaires des forts. Je n’ai pas besoin de vous rappeler tous les exemples de manipulation de l’opinion publique dans l’histoire. Je me méfie donc beaucoup des manipulations de l’opinion publique et de la dictature de l’émotion à partir de laquelle on prend des décisions apparemment dictées par la morale mais qui ont en fait un sens politique. Le droit-de-l’hommisme ignore ou, de manière plus perverse, occulte les choix politiques.

    La France prend-elle un risque en restant en première ligne à côté des Etats-Unis?
    Je constate que la France sera, si cette frappe intervient, le seul allié européen de M. Obama, d’ailleurs soutenu par l’ancien président Bush. C’est la situation inverse de celle de 2003, où les Etats-Unis et la Grande-Bretagne avaient le concours de l’Italie, de l’Espagne, de la Pologne et d’autres pays européens. Là, nous sommes totalement isolés. J’ajoute que l’opinion publique est divisée. Ce n’est pas servir la défense du pays que d’engager nos forces dans un pareil contexte. Le président Hollande parle à juste titre du maintien de la souveraineté de la France. Mais l’indépendance de la France suppose que nous ne soyons pas ralliés à la ligne « occidentaliste », celle qu’on appelait autrefois néoconservatrice : c’est-à-dire l’Occident contre les autres.

    Vous êtes donc résolument hostile à des frappes?
    Je n’ai pas un esprit systématique : je m’étais abstenu sur la Libye, j’ai été tout à fait en pointe sur le Mali. Quand on fait le bilan de toutes les ingérences, ce n’est pas très brillant : au Kosovo, nous avons récolté un Etat mafieux ; en Irak, où il n’y a plus d’Etat, il y a eu 1 000 morts en juillet dans des attentats ; en Libye, les milices islamistes sont maîtresses du terrain… Que se passera-t-il demain après Bachar al-Assad? Nous savons très bien qu’il y a des groupes jihadistes importants, armés de l’extérieur. Moi, je serais prudent. Il faut absolument privilégier les voies de la paix.

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  43. Arrêtons le massacre
    31 août 2013
    Par M art'IN
    Arrêtons le massacre


    La vérité est toujours extrêmement simple. Les guerres ne sont pas d’ordre emphatiques, elles coûtent très cher, ne nous y trompons pas... Le prix dépensé sera plusieurs fois remboursé d’une façon ou d’une autre.

    Pour savoir pourquoi fait-on la guerre aujourd’hui, il faut se demander comment ? Et regarder les enjeux des derniers conflits de l'histoire. En aucun cas ce ne fut pour sauver les peuples puisque au regard des résultats en Côte d’Ivoire, en Irak, en Libye ou ailleurs, les conditions de vie des populations n'ont pas été améliorées, bien au contraire. Sans parler des massacres occasionnés et des haines installées pour des générations. Par contre les multinationales se seront implantées partout.

    Plus loin encore en 1916 la France et l'Angleterre décident de s’approprier et de se partager les terres et donc le pétrole de l’empire ottoman, au cas où ils gagneraient la guerre. Monsieur Rockefeller qui est le premier commerçant de l'or noir décide des prix de celui-ci. Il préfigure ainsi l'ascension du capitalisme du XXe siècle. Il fit fortune, c’était le premier «marchand». Il fut furieux d’être écarté du partage des terres riches et fit pression sur les alliés. En1917. La Standard-oil menace de ne plus approvisionner en carburant les alliés. George Clemenceau ayant peur que la menace ne soit mise à exécution, lance un appel pathétique au président Wilson «il faut que la France combattante, à l’heure du choc suprême, possède l’essence aussi nécessaire que le sang dans les batailles de demain». Comme l’entrée de l’automobile par Henri Ford, un autre marchand, joue la vitesse dans les guerres, les marchands et les banques apprennent petit à petit à profiter des enjeux. Des accords multiples entre ces derniers et les états naissent. Prônant le commerce plutôt que les territoires vendre et gagner sur tous les tableaux, les américains ont avancé leurs pions : «la victoire de 14/18 à été gagnée sur un flot de pétrole » a dit un haut placé anglais. Churchill dénonce : « on a créé l’Irac à partir de trois puits de pétrole».

    .../...

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  44. Parmi les premiers à réclamer une intervention militaire en Syrie, François Hollande est coincé, contraint d'attendre le bon vouloir de son principal allié dans ce dossier, les États-Unis. Depuis que Barack Obama a révélé samedi vouloir finalement consulter le parlement américain le 9 septembre avant de frapper le régime de Bassar al-Assad, le président de la République est le seul sur la scène international à vouloir sanctionner au plus vite la Syrie, après les attaques à l'arme chimique du 21 août.

    François Hollande fait face lui aussi à une pression politique croissante sur la tenue d'un vote au Parlement. L'exécutif avait envisagé un simple débat le 4 septembre. Une situation difficilement tenable désormais, alors que le Premier ministre Jean-Marc Ayrault reçoit ce lundi à 17 heures les principaux responsables parlementaires - présidents de l'Assemblée et du Sénat, des groupes parlementaires, des commissions des Affaires étrangères et de la Défense - pour les informer de la situation en Syrie.

    Lancés en début de week-end par l'opposition, UMP et centristes en tête, les appels pour l'organisation d'un vote ont été relayés dimanche par l'écologiste Jean-Vincent Placé et jusque dans les rangs socialistes, le député Patrick Mennucci jugeant que refuser ce vote serait «politiquement une erreur». Constitutionnellement, rien n'empêche le vote. Mais l'exécutif peut très bien aussi passer outre.
    ___
    Hollande aurait oublié ce qu'il demandait lorsqu'il était parlementaire?
    Désormais revêtu des habits de président, il se sentirait si bien dans ceux de Malbrough, n'est-il pas?

    GRRRR

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  45. Un rappel utile de Fabien Bonaparte dans Agoravox (extrait):

    Ce petit bilan, simple rappel de culture générale (...) ne fait que rappeler le peu de considération pour le petit peuple de la part de l'oncle Sam et de ses forces de frappe :

    - 1944 : Bombardement des côtes françaises, destruction des villes du Havre et de Nantes: des milliers de morts..

    -1945 : Bombardement de la ville de Dresde (sans objectif stratégique) avec utilisation du phosphore : 200000 morts, des milliers d'enfants gravement brûlés...

    - Bombardement de Tokyo : 300000 morts

    -Hiroshima et Nagasaki : 180000 morts directs, des milliers des conséquences des irradiations

    Certes durant la 2ème guerre mondiale l'Amérique n'a pas combattu des enfants de chœur mais des dictatures elles-aussi sans pitié. Cependant une nation porteuse de la démocratie et de nobles principes humanistes se devait d'épargner les populations civiles... Le massacre des civils japonais par "little boy" à Hiroshima est un crime RACISTE car l'état-major US n'avait aucune considération pour des populations qu'il considérait comme pouvant être exterminées. En outre je ne cite pas plus haut les femmes violées par les GI en France, en Belgique et en Allemagne ni les mauvais traitements envers les prisonniers allemands (des milliers de morts par malnutrition...).

    Par la suite

    - Guerre du Vietnam : bombardements au napalm des populations civiles

    - Soutien aux dictatures latino-américaines (doctrine Monroe), des milliers de syndicalistes et de militants de gauche assassinés par les sbires de la CIA.

    - L'Irak : bombardement des villes irakiennes (1ère guerre du Golfe : 200000 morts là-encore), massacre des réfugiés de la route de Bassorah (milliers de civils tués).

    Et il ne s'agit là que des cas les plus connus des exactions des héritiers des exterminateurs des nations indiennes. Non ces gens ne sont pas des philanthropes, ils agissent depuis toujours pour le développement de leur commerce et la rapacité de leurs financiers : pour eux la "démocratie" c'est le capitalisme, la "liberté" est celle des capitaux... tout obstacle à la loi du marché doit être combattu. En 1917 ils sont entrés en guerre à nos côtés car ils redoutaient une victoire allemande qui aurait gêné leurs débouchés commerciaux en Europe. Rebelote après Pearl-Harbor où l'entrée en guerre contre les Japonais ne les obligeaient pas à intervenir contre les alliés de ses derniers en Europe ; mais il ne fallait pas que le vieux continent tombe aux mains d'anti-libéraux, nazis ou soviétiques. Rien d'humaniste là-dedans, l'Américain moyen de l'époque étant aussi raciste qu'un Allemand nazifié de l'époque (voir le sort des noirs dans l'armée US...).

    Après-guerre ils nous ont imposé leurs "valeurs" et leur sous-culture. Violences urbaines, drogue à gogo, musique débile (à part le jazz issu des minorités opprimées par l'oncle Sam), individualisme consumérisme, propagande hollywoodienne, etc., il y a beaucoup à reprocher aux descendants de Franklin et de Washington, à commencer par la loi du fric à tout prix... les pauvres peuvent crever, ils freinent l'économie. Toute une logique qui a provoqué l'adhésion au communisme de beaucoup d'Européens de l'ouest écœurés... une idéologie plus cruelle me direz-vous ? A voir...

    Donc le feuilleton continue. Les malheureux Syriens vont subir le châtiment réservé aux réfractaires à l'ultra-libéralisme de Big Brother.

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  46. Un petit coup de gueule de JK Kahn dans Marianne contre la directrice du Monde:

    Les directeurs de journal ne devraient jamais prendre le risque de commettre des articles qui seraient refusés si un rédacteur de base les avait écrits. Ainsi l'éditorial en Une signé, l'autre lundi, par la directrice du Monde, Natalie Nougayrède, s'aligne, certes, sur les positions de Bernard-Henri Lévy mais pas, hélas, sur son style.

    Que claironne cette excellente personne dans cet article interminable (un édito se devrait, pourtant, d'être court) ? Qu'il faut absolument intervenir militairement en Syrie, même sans aval des Nations unies, ce qui fut, rappelons-le, le cas quand la coalition bushiste envahit l'Irak.

    A l'évidence, l'avis contraire ne lui inspire aucun respect (elle a d'ailleurs refusé tout débat, c'est plus simple) puisqu'elle l'assimile à une complicité «cynique» avec les assassins (pourquoi pas une «complicité objective», comme au bon vieux temps !). Ainsi le pape, qui condamne toute intervention, est complice. Ne rendons pas la pareille à Mme la Directrice. La prise en compte démocratique des arguments de l'autre nous l'interdit. Donc, on ne saurait a priori diaboliser la position interventionniste. Nous devons admettre qu'elle est bien intentionnée. Et peut-être même juste. A cette condition, cependant : Natalie Nougayrède assumera-t-elle les éventuelles conséquences de ses recommandations ?

    Car, enfin, nous traînons derrière nous un sacré arriéré de folies passées ensuite par profits et pertes. Ça a mal tourné ? On n'y est pour rien ! La catastrophe cataclysmique irakienne ? Aucun regret, aucune autocritique. Les retombées maléfiques de l'aventure libyenne ? BHL est prêt à remettre ça. L'évacuation lamentable de l'Afghanistan à feu et à sang, Al-Qaida confortée ? De l'histoire ancienne !

    Par pitié, ne nous répétez pas, comme ce juge de l'affaire Dreyfus : «Ces questions ne seront pas posées.» Quelles questions ? Celles-là : si une intervention fait sauter le chaudron syrien; si les jihadistes radicaux en profitent pour envahir l'espace ainsi dégagé et régler leurs comptes à leur façon; si on assiste à un massacre généralisé des alaouites, des chrétiens, des laïcs et des Kurdes; si Al-Qaida, comme elle l'a annoncé, se joint à l'offensive occidentale; si cette horreur provoquait un sauve-qui-peut de millions de civils, comme aujourd'hui de ces Kurdes que les islamistes radicaux égorgent; si un affrontement général entre sunnites et chiites embrasait la région et faisait voler le Liban en éclats... Dans ce cas, madame la Directrice, assumerez-vous ? Ou vous en laverez-vous les mains ?

    Une chute de Bachar al-Assad, de l'affreux Bachar al-Assad, nous sommes prêts à en fêter l'annonce avec vous. Champagne ! Mais vous fêteriez-vous, tout autant le succès des Saoudiens et des Qataris, à qui on ne refuse plus rien quoique leur régime soit aussi totalitaire que le syrien et plus rétrograde : l'éradication régionale de toute alternative démocratique et laïque ?

    A l'inverse, si ce que vous recommandez permet de pacifier la région, apporte le bonheur aux Syriens et conforte les idées de démocratie et de laïcité, je vous jure que je vous rendrai hommage. Que je ne cesserai de vous rendre hommage. Une chance de vous convaincre? Aucune. Voilà, en effet, ce que vous écrivez : «L'emploi d'armes chimiques à grande échelle par le régime syrien le 21 août ne fait aucun doute» et, plus loin, «Nul ne doute [nul ?] que si, sur place, les inspecteurs de l'ONU ne trouvent pas de preuves, c'est que le régime syrien s'est employé à les détruire» (...)

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  47. Ayant prétendument des preuves de l'attaque aux gaz d'Assad contre des Syriens, Malbrough veut aller en guerre avec son pote Obama.

    La porte-aboiements de Malbrough, Najat Vallaud-Belkacem tient des discours d'une omnipotence effrayante. Madame a estimé qu'il n'est «pas très original de voir l'opposition réclamer plus de pouvoir» ou de votes au Parlement. Des voix se sont élevées dans l'opposition mais aussi la majorité pour réclamer un vote du Parlement avant une éventuelle intervention française en Syrie, ce que n'impose pas la Constitution. «Celui qui est chef des Armées, c'est le président de la République. S'il en vient à décider un vote, il le fera mais rien ne peut lui imposer», souligne la dame.

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    1. L’Hypocrisie est leur métier (Le Grand Soir)

      Et voilà que la presse et les "constitutionnalistes" nous expliquent que, selon la Constitution, l’exécutif peut engager des opérations militaires sans l’aval de l’Assemblée Nationale.

      Une autorisation n’est requise que dans le cas d’une "déclaration de guerre" officielle. (Et la France n’a pas déclaré de guerre depuis la Première Guerre Mondiale.)

      Autrement dit : il suffit de faire la guerre sans la déclarer pour passer outre.

      Je te tue, mais je ne l’annonce pas "officiellement". Ta mort n’est donc pas officielle.

      Alors, tu ne te sens pas déjà mieux ?

      Théophraste R.
      Rien ne vaut une bonne constitution

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  48. Quid?

    La Russie a détecté mardi matin le lancement de deux missiles balistiques en mer Méditerranée, a annoncé le ministère de la Défense cité par les agences. Le lancement, qui a eu lieu depuis le centre de la mer Méditerranée vers l'est à 10 h 16 de Moscou (8 h 16 à Paris), a été détecté par les stations radar à Armavir (sud de la Russie), selon le ministère qui ajoute que le ministre de la Défense, Sergueï Choïgou, en a informé le président Vladimir Poutine.

    Cette annonce sème le trouble alors que toute frappe occidentale en Syrie semblait dépendre du vote du Congrès américain, le 9 septembre prochain.

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    1. C'était un exercice israélo-américain.

      Drôle de moment et drôle de lieu pour faire des essais et des tests!

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  49. Najib Aoun dans L'Orient Le Jour crie sa déception devant le recul d'Obama. Cet opposant à Assad semble croire que l'intervention militaire aiderait son pays.

    ICI

    Il est vrai que le peuple syrien est pris en tenaille entre un dictateur et des forces d'opposition fort disparates.

    Le nombre de réfugiés syriens aux frontières de la Syrie devient critique.

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  50. Comme d'habitude, pendant que les uns gouvernent en toute omnipotence, les peuples n'ont qu'à subir.

    Ce sont les peuples qui paient de prix fort, et non ces salauds de décideurs qui mènent le monde à sa perte.

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    1. La Suède se préoccupe des réfugiés syriens:



      La Suède est le premier pays de l’Union européenne à accorder aux refugiés syriens un titre de séjour permanent, rapporte Dagens Nyheter ce 3 septembre.

      "Vu que la situation en Syrie s’est aggravée, nous suivons le droit international, selon lequel il faut accorder des permis [de séjour] permanents s’il est vraisemblable que le conflit durera pour un temps indéterminé", a expliqué à la radio publique suédoise Anders Danielsson, le directeur de l’Office suédois de l’mmigration, cité par le quotidien.

      Cette décision implique que les 8 000 refugiés syriens actuellement présents en Suède pourront y rester pour une durée indéterminée et qu’ils auront aussi le droit de faire venir leurs familles, explique Dagens Nyheter. Jusqu’à présent, deux millions de Syriens ont fui le conflit dans leur pays.

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  51. A propos des atermoiements de Malbrough en chef, cet article dans Defensa.org:

    ICI

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  52. Un petit costume taillé à BHL:

    ICI

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  53. Discours de Malbrough junior en 2003, contre la guerre en Irak:

    HOLLANDE CONTRE LA GUERRE EN 2003

    Ah mais c'est bien sûr, il n'était pas président!Il n'avait pas encore le pouvoir d'appuyer sur le bouton rouge!

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  54. Encore un article de complotiste.

    Manipulation

    "Ce document n'est pas une preuve, pas même un rapport brut des services de renseignement français", affirme au Point.fr Éric Denécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R). "Il s'agit d'une synthèse gouvernementale de plusieurs papiers des services de renseignement afin de manipuler l'opinion et les parlementaires", estime le spécialiste. À la veille du débat à l'Assemblée nationale sur la Syrie, qui doit avoir lieu mercredi, la classe politique française est divisée sur la nécessité d'intervenir, la plupart des ténors de l'opposition réclamant un vote au Parlement - hormis le président de l'UMP, Jean-François Copé.

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    1. Dans le cadre "complotiste" (clin d’œil):

      Dans un article, Allain Jules rapporte les MENSONGES auxquels, selon Anonymous, Hollande et Obama se livrent pour justifier l'intervention en Irak.

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  55. Pierre Guerlain dans le Huffingtonpost écrit une très bonne synthèse.

    Extrait:

    Un géopoliticien averti sait bien que l'objectif central est d'affaiblir l'Iran en anéantissant son seul allié dans la région (même si l'Irak est plutôt proche de Téhéran maintenant, un résultat de l'intervention de 2003). Le discours humanitaire est mobilisé au nom de cet objectif géopolitique mais il n'est pas crédible au regard de l'histoire. Le Kosovo qui est souvent invoqué pour légitimer une intervention violant le droit international en ne passant pas par l'ONU est, en fait un contre-exemple : le nettoyage ethnique a bien eu lieu, mais il est le contraire de celui qui était annoncé, les Serbes ont été en grande partie chassés du Kosovo. Le chaos et les trafics d'organes règnent dans ce pays nouvellement créé et le résultat de l'intervention a surtout été la création d'une gigantesque base américaine (Camp Bondsteel). Les chrétiens de Syrie qui craignent par dessus tout l'arrivée au pouvoir d'islamistes sont les grands oubliés de ce débat. Si l'on s'en tient à une rhétorique humanitaire et à un désir de "punir" le tyran on ne comprend pas quels effets une intervention militaire pourrait avoir. Une intervention limitée ne changerait pas le cours de la guerre civile mais tuerait quelques personnes en plus, dont certainement des innocents. Une intervention longue amènerait au pouvoir des groupes tyranniques et meurtriers et causerait des milliers de morts comme en Irak.

    Nous sommes donc loin de motifs humanitaires. S'opposer à une intervention militaire en Syrie n'est pas être un salaud, un suppôt d'Assad ou un irresponsable mais c'est penser aux conséquences de bombardements supplémentaires et surtout prendre en compte les enjeux géopolitiques qui, de tout temps, ont toujours primé sur les causes humanitaires. Les images atroces qui suscitent l'émotion renvoient à une réalité terrible, intervenir de façon humanitaire prend du temps et passe par la diplomatie plus que par l'ajout de la guerre à la guerre. Au lieu de prendre partie pour un des deux camps peu respectueux des droits humains, il faudrait que les Etats-Unis et la Russie mettent ensemble la pression sur leurs alliés massacreurs respectifs.


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  56. "Nous rappelons ce que nous avons déclaré dans notre communiqué de presse du 24 août dernier :

    - MSF ne sait pas quelles substances précises ont déclenché les symptômes neurotoxiques observés sur des patients dans trois hôpitaux auxquels MSF apporte un soutien dans la région de Damas.

    - MSF a clairement indiqué qu’il fallait procéder à des analyses scientifiques indépendantes pour identifier ces agents toxiques.

    - MSF n’est pas en mesure d’établir la responsabilité de l’exposition à des agents neurotoxiques des personnes se trouvant dans la région de Damas touchée.

    MSF souligne aujourd’hui que ses informations médicales ne peuvent être utilisées comme preuve pour attester l’origine précise de l’exposition à un agent neurotoxique ni pour attribuer une responsabilité.

    Ces deux derniers jours, le gouvernement américain et des responsables d’autres pays ont fait référence à des rapports émanant de différents organismes, dont Médecins Sans Frontières (MSF), tout en indiquant que l’utilisation d’armes chimiques en Syrie était « indéniable » et pour désigner les auteurs de l’attaque."

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  57. Poutine:

    "Nous sommes prêts à agir." Le président russe a ouvert la porte à une possible intervention militaire en Syrie, mercredi 4 septembre.

    Dans une interview à la chaîne Perviy Kanal, Vladimir Poutine a affirmé que la Russie serait prête à agir "résolument" voire même à soutenir une action armée des Occidentaux. Mais le soutien russe ne sera accordé qu'à la condition que les preuves établissant l'usage d'armes chimiques en Syrie soient "convaincantes" et "que l'ONU donne son feu vert", rapporte l'agence de presse RIA.
    "Pour nous convaincre, il faut nous présenter une étude approfondie du problème et l'existence de preuves évidentes permettant d'identifier ceux qui ont utilisé des armes chimiques ainsi que la nature des armes employées. Après cela, nous serons prêts à agir de la façon la plus résolue et la plus sérieuse possible."


    La Russie a par ailleurs suspendu ses livraisons de missiles S-300 à la Syrie, a ajouté M. Poutine.

    Depuis le début de la crise syrienne, en mars 2011, la Russie a fait usage à trois reprises de son droit de veto de membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour bloquer des projets de résolution qui auraient condamné le régime de Bachar Al-Assad.

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  58. Le Figaro, Bachar el-Assad, les antifafs (sic) et nous (Le Grand Soir)

    Lu le 2 septembre dans l’éditorial d’Alexis Brézet, directeur des rédactions du Figaro, quotidien qui a interviewé Bachar el-Assad:

    « ...fallait-il refuser de de publier l’interview recueillie par notre envoyé spécial Georges Malbrunot? Non, évidemment non! Donner la parole ne signifie pas approuver, ni cautionner. C’est apporter à nos lecteurs, à l’opinion française et internationale, un élément essentiel à la compréhension du drame qui se noue. Dans un monde où l’information disparaît trop souvent sous le commentaire, tel est le rôle - irremplaçable - d’un grand journal comme Le Figaro. Être là où les choses se passent. Raconter. Donner la parole aux acteurs. Informer, tout simplement».

    Toute la classe politique est d’accord, y compris les groupuscules anti-fafs.

    Maintenant, remplacez dans ce texte «Le Figaro» par «Le Grand Soir» et vous verrez la meute la plus bornée de la blogosphère se ruer sur nous.

    Et c’est là qu’on mesure le désastre: ces Internautes-flicaillons, auto-proclamés révolutionnaires, sont incapables de se faire entendre au-delà d’un cercle restreint, sauf quand ils attaquent des sites qui prétendent «donner la parole aux acteurs». Dans ce dernier cas, la Toile et quelques médias classiques découvrent (un temps) avec ravissement ces pères la vertu.

    Manipulés, infiltrés, fanatisés, frileusement blottis derrière leurs pseudos, ils sont les idiots utiles des bellicistes qui massacrent au nom de la liberté avant de repartir at home en laissant derrière eux des pays dévastés, des dizaines de milliers de tombes et les fanatiques religieux aux commandes de pays démocratisés par le feu et le sang, la bêtise et la haine.

    Théophraste R. (chroniqueur laïque, démocrate et pacifiste).

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    1. Syria intervention plan fueled by oil interests, not chemical weapon concern

      Massacres of civilians are being exploited for narrow geopolitical competition to control Mideast oil, gas pipelines

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  59. Conspirationiste :

    http://www.internationalnews.fr/article-la-france-rend-public-un-rapport-bidon-sur-la-syrie-base-sur-des-mensonges-ehontes-119863224.html

    Non conspirationiste :


    http://blog.mondediplo.net/2013-09-03-Syrie-deplorable-veillee-d-armes

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  60. Les mensonges éhontés sont caïman devenus la vérité officielle. A part quelques va-t-en guerre, plus personne ne croit aux balivernes!

    Quant à Alain Gresh, il a nuancé ses positions. Tant mieux pour le débat.

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  61. Réponses
    1. L'argument de Bartolone ou Najat Belkacem est vraiment révélateur: "c'est habituel", quand on est dans l'opposition on s'oppose par principe, quand on devient majoritaire on fait ce qu'on critiquait chez les adversaires et on confisque les décisions.

      On voit ici tous les défauts de la 5ème.

      J'ai lu quelque part que Hollande ne proposerait un vote que s'il était certain de l'emporter. Ça doit grenouiller sec dans les couloirs et caves du PS.

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  62. Edwy Plenel monte sur son fil de funambule. Il tire sur le vilain Hollande qui ne prend pas l'avis des députés et il donne, comme d'hab, ses grandes leçons de démocratie. Ça va, la moustache emphatique?

    Mais dans les commentaires, il affirme que les grandes enquêtes de Mediapart ont montré que c'est Assad qui a lâché les gaz. Il ne doit pas tirer ses informations des mêmes sites et sources que nous. Les siennes semblent plutôt proches de celles de Hollande.

    Si comme d'hab des lecteurs poussent des cris d'admiration, certains affirment que "la faute" de Hollande s'accompagne de la faute de Mediapart.

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  63. Le Monde a publié hier une Lettre ouverte aux parlementaires français pour les presser d'intervenir en Syrie, ce qui conforte la position du gouvernement français:

    ICI

    J'entends bien dans ce message, qui repousse tout rapprochement avec la situation irakienne, la protestation légitime contre le pouvoir dictatorial de El Assad. Mais comment pourrions-nous oublier les motifs absolument inhumanitaires et les mensonges éhontés qui se cachent derrière les bons sentiments exprimés?

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  64. (Lu dans Marianne)

    Sur la toile les militaires américains (vétérans ou en activité) font connaître leur refus de participer à la très prochaine guerre en Syrie. A l’instar du Colonel Mansoor aujourd’hui professeur d’histoire militaire, hauts gradés comme simples hommes de troupe, ne voient pas l’intérêt d’une telle guerre. Les tristes bilans des guerres afghanes et irakiennes sont toujours présents dans les esprits.

    Fin août, le Washington Post relayait le rapport d’officiers américains exprimant leurs réserves par rapport à l’option militaire retenue par le président Obama. Cette situation relève d’un véritable malaise chez les soldats américains, qui subissent également les coupes budgétaires. «Notre implication en Syrie est si dangereuse à bien des niveaux, et le vétéran américain du XXIème siècle est plus soucieux de l’éviter plus que quiconque. ça dépasse mon entendement que nous soyons ignorés » estime le caporal Jack Mandaville (ex des marines en Irak).

    Actuellement, la «révolte» surgit sur les réseaux sociaux et repose sur la publication de photos de soldats masquant leur visage à l’aide de pancartes où l’on peut par exemple lire : «Je n’ai pas rejoint l’armée pour combattre pour Al-Quaïda dans une guerre civile syrienne». Pour ces soldats, l’intervention américaine dans le conflit syrien se fera contre le régime de Bachar Al-Assad et donc avec les rebelles syriens du front Al-Nosra adoubés par Al-Qaïda en avril dernier.

    Preuve de cette connivence, les pays du golfe, alliés des États-Unis, financent et arment le front Al-Nosra. Obama a également affirmé que la CIA prépare une cinquantaine de rebelles prêts à agir en Syrie. La révolte des militaires américains est donc cohérente, comment peuvent-ils accepter de se battre aux côtés de la même nébuleuse islamiste responsable du drame du World Trade Center et qui justifia les guerres américaines (afghanes et irakiennes) pour lesquelles ils furent envoyés? Autre signe de ce mécontentement, des fuites sur les plans d’attaques en Syrie provenant probablement du Pentagone selon site d’information américain Politico.

    Surfant, sur ce vent de révolte, le congressman républicain Justin Amash rassure les GI’s sur twitter : «J’ai entendu un grand nombre des membres des forces armées. Le message qui revient en permanence est :s’il vous plaît votez contre l’intervention militaire en Syrie».

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  65. Jack Dion dénonce LA BHLISATION DES ESPRITS

    On se croirait revenu plusieurs années en arrière, au temps de l’éclatement de l’ex Yougoslavie ou du conflit au Kosovo. Comme à cette époque, les médias sont investis par deux sortes de personnages : des « experts » de la chose militaire transformés en commentateurs, et des éditorialistes prompts à chausser leurs rangers pour régler un conflit complexe au moyen de solutions simplifiées à l’extrême. Le « Moyen Orient compliqué »(De Gaulle) ? Foutaises. «Y’a qu’à » bombarder Assad et tout sera réglé.

    C’est la forme supérieure de la BHLisation des esprits. Elle consiste à ériger l’émotion en guide suprême, à vider l’ONU de son contenu et à faire de quelques va-t-en guerres les shérifs attitrés d’une nouvelle police internationale autoproclamée. Bernard-Henri Lévy écrit dans sa dernière chronique du « La force est le dernier recours pour faire entendre raison aux assassins ». Au nom de quoi il faut « faire bloc autour du chef des armées ». A vos ordres, mon général. Ces paroles viriles sont dignes des chambrées nationalistes de 1914.

    Certes, l’émotion face aux révélations sur le recours probable au gaz par Assad ou l’un de ses sbires est légitime, même si l’échelle des responsabilités reste peu claire. Mais on ne peut laisser BHL écrire de ceux qui ne partagent pas son entrain guerrier comme unique riposte possible que cette histoire d’attaque au gaz ne leur fait « ni chaud, ni froid ». Personne n’a le monopole de l’indignation. Encore faut-il voir plus loin que le bout d’un missile Tomahawk et se demander comment apporter une réponse qui ne peut se résumer à une simple « punition », pour reprendre l’expression puérile de François Hollande.

    « La loi internationale » existe, écrit BHL. Justement. Si elle existe, il faut la faire respecter par les instances habilitées, aussi lourdes soient-elles à manœuvrer, et ne pas se laisser aller à une riposte à la hussarde.

    Or c’est ce qu’ont fait les Etats-Unis et la France, relayés par quelques potentats arabes rêvant de déstabiliser la Syrie à des fins inavouables. Barack Obama et François Hollande ont brandi l’étendard de la guerre contre l’avis de l’Onu, de la plupart des pays européens, et de la totalité des Brics. Mine de rien, ça fait du monde.

    BHL aime à se déchaîner contre la Russie de Poutine (au demeurant fort critiquable), ou contre la Chine. Mais il oublie de relever que l’Inde, le Brésil ou l’Afrique du sud sont également contre une intervention. Va-t-on nous expliquer que c’est parce qu’ils soutiennent eux aussi l’infâme Assad ? En vérité, ces pays mesurent peu ou prou les risques d’un engrenage dont nul ne sait à quelles extrémités il peut conduire.

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    1. (Suite)

      L’historien Edward Luttwak, qui fut pourtant conseiller en stratégie de Reagan et de Bush père, dit de Barack Obama, dans Le Point : « Il s’est fait piéger en nommant autour de lui des gens qui sont des interventionnistes enthousiastes…des droits-de-l’hommiste, des Bernard-Henri Lévy, en somme ». Et de poursuivre : « Aucun d’entre eux ne comprend quelque chose à l’armée, aucun n’a jamais revêtu l’uniforme, mais ils poussent le président à utiliser la force armée à toute occasion ».

      On connaît très bien cette engeance. On se gardera de la confondre avec tous ceux qui prônent une intervention ponctuelle, même s’ils font fausse route. Il y a parmi eux des gens fort respectables. Tous ne sont pas des clones de BHL ou de Bernard Guetta, soudain transformé en conseiller militaire matinal de France Inter. On comprend la nécessité de ne pas laisser la Syrie se transformer en champ d’expériences attentatoires à des principes universellement reconnus. Mais rien ne serait plus périlleux que de succomber aux sirènes de l’aventurisme au nom des bons sentiments.

      C’est ce qu’a fait Sarkozy en Libye, naguère, déjà téléguidé par BHL. Résultat : Kadhafi a été éliminé, ce dont personne ne se plaindra, mais la Libye est devenu un foyer de terrorisme qui a débordé au Mali, forçant la France à intervenir afin de déloger des fous de Dieu qui attendent qu’elle vienne les aider en Syrie en bombardant cet autre fou qu’est Assad. Dans l’art d’avancer en s’embourbant, il est difficile de faire mieux. Renouveler l’opération en Syrie pourrait avoir des conséquences incalculables.


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  66. Article du 12 décembre 2012 :


    Syrie : les USA préparent une provocation impliquant l'arme chimique


    Syrie : les USA préparent une provocation impliquant l'arme chimique

    Photo : RIA Novosti

    Les Américains préparent en Syrie une provocation impliquant l'arme chimique, a déclaré l'ambassadeur d'Iran à Moscou Mahmoud Sajjadi.

    Les Américains préparent en Syrie une provocation impliquant l'arme chimique, a déclaré l'ambassadeur d'Iran à Moscou Mahmoud Sajjadi. Dans un entretien à La Voix de la Russie il a raconté que l'Iran avait bien étudié la logique et la mentalité des hommes politiques américains.

    Ces derniers temps Washington suggère que Damas peut recourir à l'arme chimique contre l'opposition armée. De cette façon les Etats-Unis lèvent les obstacles à l'utilisation de cette arme par les rebelles syriens, a souligné le diplomate qui s'est déclaré certain que la responsabilité pour son utilisation serait rejetée sur le pouvoir légitime en la personne du président syrien Bachar al-Assad. T

    Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2012_12_21/Les-USA-preparent-en-Syrie-une-provocation-avec-larme-chimique/

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    1. Article du 21 décembre 2012

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    2. Cela dit, Danyves, je ne fais pas plus confiance aux gouvernants iraniens qu'à ceux des USA, de la Syrie, de l'Europe ou de la Russie!

      Le problème est que si l'on ne prend pas parti en choisissant un camp de références (ce qui est mon cas), on reçoit des informations/enfumages de tous les côtés et l'on ne sait plus où donner de la tête.

      Je suis donc d'autant plus déterminée à refuser ces offensives militaires que seuls me préoccupent les citoyens syriens sous la coupe d'Assad, en train de fuir en grand nombre leur pays, menacés par des tyrans tout aussi redoutables et qui risquent de se prendre sur la tête des saloperies pseudo humanitaires.

      Quelle incroyable galère.

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  67. Ils jouent à se (et à nous) faire peur, ces salauds de gouvernants qui ont pris le monde en otage de leur archaïsme crasse.

    Une attaque militaire contre la Syrie pourrait conduire à une catastrophe nucléaire si un missile venait frapper un réacteur contenant de l'uranium radioactif, a averti un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.

    "Si une ogive, de façon ciblée ou par hasard, devait frapper le réacteur ("Miniature Neutrons Source Reactor") près de Damas, les conséquences pourraient être catastrophiques", a déclaré mercredi Aleksandr Lukashevich dans un communiqué.

    Lukashevich a déclaré que la région pourrait risquer d'être contaminée par de l'uranium hautement enrichi et qu'il ne serait plus possible d'assurer la sécurité et le contrôle des matières nucléaires. Il a ajouté que les matériaux pourraient tomber entre de mauvaises mains.***

    Source:
    http://rt.com/news/syria-strike-nuclear-disaster-427/
    _____
    **** Ah bon, ils sont entre de bonnes mains?

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  68. Fafois Ier est en train de se mettre à dos les pays émergents sur cette affaire. Je me doutais bien que ce n'était pas une flèche, mais à ce point !

    Lire l'article de Mauduit sur les cadeaux fiscaux faits par Mosco aux patrons sur le dos des familles.

    Celui-là, il prépare sa reconversion après la déculottée que va prendre les aux divers élections 2017 inclus : un job juteux dans le privé à la Schroeder.

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    1. Oh ça oui, Jésus, le Mosco profite de son passage à Bercy pour enrichir son carnet d'adresses et préparer son avenir. La reconversion sera facile, avec la hotte de père Noël (est une ordure) qu'il trimballe chez les nantis, en piquant sans vergogne dans les poches de nousôtres!

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  69. que va prendre le ps aux diverses élections

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    1. Ça va faire de drôles de sans culottes ;-)

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  70. Pour changer: éléments de stratégie

    05 septembre 2013
    Par Jean HUCK


    L'on a beaucoup daubé sur le "devoir de vacances" imposé par M. Hollande à ses ministres: "La France en 2025".C'est pourtant le seul geste "présidentiel" dont j'aie eu connaissance, car cela pouvait devenir le premier pas vers une réflexion stratégique concernant notre pays dans le cadre européen et mondial.

    Contrairement à ce que beaucoup croient, la réflexion stratégique se situe (en principe) bien en amont des évènements et des décisions qu'ils entraînent. Et les études stratégiques portent le plus souvent sur des sujets apparemment très prosaïques: productions, amtières premières, transports, etc....

    .../...

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  71. Caroline Fourest reste dans l'entre deux: ICI

    Elle conclut son texte ainsi: En attendant, sans mandat de l'ONU, il n'existe aucune option sûre et juste à propos de la Syrie. Au mieux, nous saurons qui, des bons sentiments à hauts risques ou du cynisme, a encore les moyens d'outrepasser les intérêts des Nations ; même quand il n'y a pas de pétrole en jeu. Des frappes ayant pour effet de sonner la fin de l'impunité et de désorganiser le massacre en cours paraissent le mieux à espérer. Si elles touchent des civils et ne suffisent pas à aider les rebelles à renverser le régime, elles pourraient se retourner contre les bons sentiments et faire le jeu des cyniques. Tandis que l'impunité du régime syrien sonne déjà son triomphe. Autant dire que le problème reste entier. Entre ceux qui pensent devoir punir quitte à crééer le chaos et ceux qui ne voient pas les dangers chaotiques de l'impunité.

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  72. Syria conflict is a training ground for djihadists

    The escalating war in Syria presents a growing threat not only to the Middle East, but also very much to the West, says Seth Jones. Like Afghanistan in the 1980s, Syria is becoming a training ground for committed fighters and an ideological incubator for violent jihad, led by the al Qaeda affiliate group Jabhat al-Nusra. "It is thus imperative that the United States and Europe now focus on overthrowing the Assad regime as quickly as possible and undermining extremist organizations," Jones says. .../...»

    Ou l'art du sophisme....

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  73. Le dîner d'hier soir au G20:

    Poutine a suggéré d'aborder le dossier syrien directement pendant le dîner de gala, traditionnellement dévolu aux questions économiques. Ce dîner n'a finalement pu que "confirmer la division" sur la Syrie.

    Le plus petit dénominateur commun trouvé par les leaders du G20 aura été la simple condamnation générale de l'usage des armes chimiques. "La question pour certains était de savoir qui avait utilisé ces armes chimiques. Poutine n'y répond pas. Il dit les uns ou les autres et sans doute les uns et les autres, selon une source diplomatique française.

    Le président américain avait, plus tôt, estimé que les leaders mondiaux devraient admettre que l'utilisation d'armes chimiques en Syrie n'était pas seulement une tragédie, mais aussi une violation du droit international qui devait être réglée.

    Peu avant ce dîner, Mme Merkel a rendu une visite impromptue à François Hollande, venant défendre en tête-à-tête sa position, partagée par la majorité écrasante des Européens: le rejet de toute intervention militaire qui serait conduite sans l'aval de l'ONU et la priorité absolue accordée à la voie politique.

    Après avoir vanté les mérites d'éventuelles frappes militaires contre Damas devant le Congrès le 9 septembre, le secrétaire d’État John Kerry a voulu remettre sur les rails l'idée d'une conférence internationale de paix réunissant le régime syrien et l'opposition. Malgré la préparation d'une "action militaire ciblée", sa porte-parole a expliqué que les États-Unis restaient attachés avant tout à "un règlement politique négocié" du conflit.

    Baptisée "Genève 2", cette conférence de paix est censée préparer une transition politique en Syrie et mettre fin à deux ans et demi d'une guerre qui a fait plus de 100 000 morts. Prévue en juin, elle n'a cessé d'être retardée par des désaccords sur la participation de l'Iran, la place que devrait occuper le président Bachar Al-Assad, et par la détérioration des relations américano-russes.

    L'ONU a annoncé l'arrivée surprise en Russie de son envoyé spécial, Lakhdar Brahimi, également celui de la Ligue arabe, pour tenter de faire avancer Genève 2. "Une solution politique est le seul moyen d'éviter un bain de sang", a déclaré Ban Ki-moon.

    A la veille du G20, M. Poutine avait dénoncé les velléités d'intervention militaire occidentales, qualifiant "d'absurdité totale" les affirmations de Washington et de Paris selon lesquelles Bachar Al-Assad serait responsable de l'attaque chimique du 21 août, et traitant le secrétaire d’État américain, John Kerry, de "menteur".

    Pour soutenir ses alliés américains et français, qui ont divulgué il y a quelques jours leurs propres éléments d'expertise, le premier ministre britannique, David Cameron, a affirmé jeudi avoir de nouvelles preuves de l'utilisation d'armes chimiques en Syrie. Dans la matinée, le Spiegel avait révélé que les services secrets allemands confirmaient la responsabilité de Bachar Al-Assad, bien qu'elle ait pu être liée à une 'erreur de dosage'.

    Si Berlin a fait comprendre qu'il ne participerait pas à une intervention militaire en Syrie, François Hollande a une nouvelle fois insisté sur l'importance de l'unité européenne dans ce dossier.

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  74. Alors que Hollande et Obama cherchent des alliés au G20 pour lancer des frappes en Syrie, le New York Times publie ce vendredi une vidéo qui entache le camp rebelle, dont on savait déjà que certaines factions se livraient à des pratiques comparables, par leur atrocité, à celles du régime. Cette vidéo date de plus d'un an. Elle a été tournée au printemps 2012. L'image est de bonne qualité. On y voit une rangée d'hommes debout, arme braquée sur le dos de sept hommes pliés au sol, le dos marqué par les coups. Un homme ordonne l'exécution des prisonniers. La scène est alors coupée, mais l'on voit ensuite des corps entassés dans une fosse commune.

    Les hommes exécutés seraient des soldats du régime fait prisonniers par des rebelles. L'homme qui ordonne leur exécution est identifié par le New York Times comme étant un certain Abdul Samad Issa, 37 ans. Pourquoi cette vidéo, qui rappelle celle du «rebelle cannibale» en mai 2013, fait-elle surface seulement maintenant, en pleines tractations sur la Syrie au G20 ?

    Le New York Times explique que la vidéo a été «sortie de Syrie il y a quelques jours par un ancien rebelle écœuré par ces tueries», sans plus de précisions.

    Il a bien fait!

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  75. Pourquoi, la France doit sortir de l’Europe. Et vite ! (Le Grand Soir)

    Planqués derrière un drapeau bleu orné d’un cercle d’étoiles d’or, 27 passants regardent ailleurs quand la vieille dame est agressée, ce qui oblige la France à la sauver toute seule avec ses petits bras pas musclés, mais tricolores.

    La France éternelle, celle du-jour-de-gloire est arrivé contre les-féroces-soldats qui vont jusque dans les dunes soi-disant pour gazer al-Qaeda (ou être gazé par), la France dont le courage émerveille le monde (y compris Wall-Street) ne saurait plus longtemps fréquenter cette engeance qui refuse d’aller zigouiller (de haut) des ennemis, leur famille, leurs voisins et même nos ressortissants que le sort aurait mis au-mauvais-endroit-au-mauvais-moment.

    Il faut que la sublime France héroïque quitte cette Europe truffée de lâches, poltrons, couards, salopards, sans-cœur, pleutres, pétochards égoïstes (ou alors ce sont tous des cons qui n’ont pas compris ce que le PS et la plupart de nos médias ont compris, eux).

    Quoi qu’il en soit, bouchés à l’émeri ou chieurs dans leur froc, ces 27 pays de tireurs au cul ne nous méritent pas. Il faut s’en éloigner, n’en déplaise à Bernard Guetta et aux siens.

    Ce n’est pas tout : la quasi totalité des pays du monde sont contre l’intervention en Syrie. Perso, je pense qu’il faudrait que la France sorte de la planète. Viiiite !

    Théophraste R. (Patriote moyennement Hollandolâtre).

    PS. Ce billet contient quelques mots crus, mais c’est parce que (afin de créer l’ambiance qui stimule la plume), je l’écris dans la chambrée, rangers au pied, treillis sur le corps et photo du général Bigeard au mur (à la place de la double page centrale de "Lui").

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  76. L'avis d'EELV:

    SYRIE L'URGENCE D'AGIR

    Conclusion: Mais si nous devons être lucides sur l’état du monde, nous ne pouvons oublier que, à la différence de l’Irak, c’est le peuple syrien qui s’est soulevé. Sous prétexte de complexité nous ne pouvons abandonner un peuple aux massacres.
     
    Il ne s’agit pas de « punir », ni de seulement sanctionner, mais d’arrêter cette guerre inégale et de parvenir à des négociations multilatérales dont il n’est pas sûr que tout ait été fait pour les mettre en place.
     Pour cela, nous devons réfléchir à toutes les possibilités : à l’aune de nos principes de non-violence, en ayant conscience du cynisme de la politique mondiale, des intérêts de nombre de protagonistes, mais avec la conscience de ce qui se trame en Syrie et de l’acte terrifiant qui vient de se commettre.
     Il est important de soutenir l’opposition syrienne qui porte un projet démocratique, séculariste qui prend en compte la pluralité de la société syrienne, dans son droit parfaitement légitime de se donner les moyens de se défendre.

    _____
    C'est bien cette opposition-là qu'il faut soutenir, mais comment?

    Voir plus haut sur ce fil les propos de l’opposant syrien Haytham Manna, responsable à l’étranger du Comité de Coordination nationale pour le changement démocratique (opposition syrienne non armée), qui s’oppose avec force à toute intervention étrangère contre son pays.

    Pourquoi ces personnes-là ne sont-elles pas davantage consultées?

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  77. François Hollande a annoncé, vendredi 6 septembre, que la France attendrait la présentation du rapport des inspecteurs de l'ONU sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie avant de déclencher une éventuelle opération militaire contre le régime de Bachar Al-Assad. Ce rapport est attendu pour la mi-septembre.

    M. Hollande a cependant rappelé que ce document serait de toutes façons "limité", car il ne porterait que sur l'utilisation de ces armes et n'identifierait pas ceux qui les ont utilisées. Paris et Washington affirment avoir des preuves de la culpabilité du régime de Bachar Al-Assad, ce que Moscou de reconnaît pas.

    "Le rapport des inspecteurs doit être délivré le plus tôt possible et ce sera un élément d'appréciation. Le mieux serait que le Conseil de sécurité puisse être le cadre de cette condamnation puisque la mission des inspecteurs est une mission des Nations unies.

    Sinon une large coalition devra se former, se forme en ce moment même, pour rassembler tous les pays qui n'acceptent pas qu'un pays, qu'un régime puisse utiliser des armes chimiques. Ceux qui imaginent qu'on peut faire une solution politique avec un régime qui massacre, qui gaze [...], en laissant faire, ça continuera dans toute la région, ce à quoi je me refuse."

    "Nous ferions en sorte, pour la France, de ne viser que des cibles militaires pour éviter qu'Assad puisse laisser penser qu'il y aurait des victimes civiles", a encore dit le président français.

    M. Hollande a assuré que la position de la France était "comprise" par les autres pays européens, actuellement réunis à Vilnius, et que la France n'était pas "isolée", brandissant le communiqué signé par 11 pays présents au G20, qui appellent à une "réponse internationale forte". Les signataires, qui incluent l'Australie, le Canada, l'Italie, le Japon, la Corée du sud, l'Arabie saoudite, l'Espagne et la Turquie, assurent que des indices montraient "clairement" la responsabilité du régime. L'Allemagne, qui ne figure pas parmi les signataires parce qu'elle veut "avant toute chose trouver une position européenne commune", a pressé l'ONU d'accélérer la publication du rapport de ses experts.

    Hollande a également annoncé qu'il attendrait l'issue du vote du Congrès américain en milieu de semaine – et qu'il n'agirait pas "seul", en cas de vote des élus américains contre une intervention militaire.

    Si le Congrès américain se prononce contre une intervention militaire, la France "aurait à prendre une autre décision" et devrait "amplifier" son soutien à la Coalition nationale syrienne (CNS). M. Hollande a ensuite précisé qu'il s'"[adresserait] à la nation apour faire connaître [ses] décisions", laissant entendre qu'il pourrait ne pas consulter directement le Parlement.

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  78. Une interview de Randa Kassis, exclue du conseil national syrien et exilée en France, où elle a fondé un nouveau parti, le Mouvement de la société pluraliste, pour rassembler les communautés syriennes au-delà des clivages ethniques. Elle décrit les clivages de la société syrienne.

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  79. Une lettre de Pierre Charasse, ancien ambassadeur de France, à François Hollande. Cinglante. Boum.
    ICI

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  80. Wikistrike

    Vous vous demandez pourquoi Hollande a mis son casque lourd pour suivre les Yankees en Syrie ? Simple : pour qu'il n'y ait pas d'attaque de Wall Street sur les bons du Trésor français. On avait vu la même chose avec les troupes french qui devaient quitter l'Afghanistan, suivant sa promesse électorale. A peine élu, les attaques sur les bons french avaient commencé, mais juste après sa sortie du bureau d'Obama, Hollande a changé soudain d'avis et les taux des OAT sont retombés. Cela coûtait moins cher à la France de laisser son armée que d'être attaquée sur les marchés financiers. Hollande a compris la leçon. Et maintenant, dès qu'Obama siffle, il accourt comme un toutou alors que même le caniche anglais s'est rebiffé... Qui aurait imaginé cela ?

    Regardez les articles sortis juste avant. Ce qui ressort est que la France fonce vers la méga crise sociale et de l'emploi.De janvier 1999 à avril 2013 la production française a diminuée de 11.4% alors que la production allemande a augmenté de 32%. Nous voyons une baisse continue dans la capacité productive de France. La rentabilité est si basse qu'il n'y a aucune motivation pour investir. C'est très inquiétant."

    Le Business Insider a eu un titre choc pour critiquer un article des plus stupides il est vrai du journal Le Monde: La France se dirige vers le plus grand accident de train économique de l'Europe. Son augmentation de la dette est insoutenable. La France profite actuellement des taux de l'emprunt effectifs les plus bas qu'il a eus depuis 30 ans, alors que la dette totale augmente. A la fois le paiement des intérêts et les intérêts en pourcentage de PIB sont historiquement bas.

    "Chorus of boos greet François Hollande's pension reforms" ( "Des choeurs saluent la réforme des retraites de François Hollande") constate Hugh Carnegy dans le FT ajoutant que c'est une sorte de coup d'épée dans l'eau histoire de contenter tout le monde. Message envoyé dans le monde: la France est dans l'impasse financière, proche du 100% d'endettement, et il ne faudra pas attendre trop longtemps avant que les taux ne s'envolent... grâce à la dégradation sociale.

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  81. Un article du GRAND SOIR sur les intérêts impérialistes français.

    En conclusion:

    Il n’y a pas de complot caché où des puissances occultes manœuvreraient pour la domination du monde. Tout se sait, tout est visible. L’impérialisme atlantiste n’est pas plus étasunien qu’il n’est français, allemand, britannique, turc ou qatarien.

    L’impérialisme atlantiste a pour but de défendre avant tout la propre bourgeoisie nationale des pays membres et les capitaux transnationaux issus des marchés communs européens et transatlantiques. Les intérêts commerciaux et des propriétés capitalistes sont ce qui relie économiquement d’abord, militairement ensuite, les pays du traité transatlantique nord OTAN.

    Ces intérêts matériels sont connus de tous: les militaires reçoivent leurs ordres des politicards bourgeois et les politicards bourgeois reçoivent leurs ordres des syndicats patronaux des pays et des trusts transnationaux. Il ne leur reste plus qu’à maquiller la domination du monde et les crimes de masse par des concepts débiles tels «le droit d’ingérence» et «la démocratie importée» comme on importe du corned-beef en boîte et des happy-meals.

    Les médias dominants sont quant à eux les chiens de garde du système: un vote tous les cinq ans, et allez voir ailleurs, SVP !

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  82. Le texte des 28 de l'UE reprend l'esprit, sinon la lettre, de l'appel publié vendredi par la Maison-Blanche à Saint Petersbourg. «La communauté internationale ne peut pas rester les bras croisés face à un recours immoral aux armes chimiques, écrivent les ministres des affaires étrangères. Une réponse claire et forte s'impose pour signifier qu'un tel crime est inacceptable et ne supporte pas l'impunité.». Dans l'attente des conclusions de l'ONU, les Européens se montrent cependant moins net sur la culpabilité du régime de Damas, parlant «d'indications» et non pas de preuves.

    l'Allemagne a souscrit au texte, inspiré par la Maison-Blanche, qui réclame «une réaction internationale forte» contre le régime de Bachar el-Assad, tenu pour responsable. L'appel avait déjà l'aval de onze pays, dont la France et le Royaume Uni. Vendredi, c'est l'Élysée qui avait fait le premier pas en acceptant de retenir toute frappe contre la Syrie, jusqu'à ce que l'ONU publie ses propres conclusions sur l'attaque du 21 août. Laurent Fabius salue le ralliement de la chancelière Merkel. Son homologue allemand Guido Westerwelle décrit une concession «décisive» du président Hollande.

    L'échéance d'une attaque contre la Syrie, possible dès lors que le Congrès américain se sera prononcé (il se réunit à partir de lundi), se trouverait ainsi retardé d'au moins plusieurs jours. Mais tout dépendra de la patience de Barack Obama. Invité à Vilnius, le secrétaire d'État américain John Kerry a salué une convergence retrouvée des deux côtés de l'Atlantique et la «forte» détermination des Européens. Mais il s'est bien gardé d'engager son pays sur nouveau délai.

    Dans l'optique européenne, le calendrier des jours à venir se déroulerait ainsi: le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon présenterait, peut-être dès le milieu de la semaine prochaine, les conclusions provisoires de ses inspecteurs au Conseil de sécurité.
    Cette session du Conseil de sécurité serait immédiatement suivie d'un débat sur les conséquences à en tirer. Face à une nouvelle et probable obstruction de Moscou, les Occidentaux auraient réussi à prouver leur bonne foi au reste du monde. «Nous entrerions alors dans un tout autre scénario, même si l'option d'une attaque militaire ne s'impose pas de manière inconditionnelle», dit le ministre luxembourgeois Jean Asselborn, l'un des Européens sans doute l'un des moins va-t-en guerre.

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    1. Bonjour. C'est Melchior.

      "Naturellement, nous ne ferons rien."
      (Claude Cheysson, ministre des Relations extérieures de François Mitterrand, après le coup d'Etat de Jaruzelski en Pologne).

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    2. Bonjour Melchior,

      Il faut faire quelque chose pour aider le peuple syrien, pris en tenailles.
      La question est quoi faire, comment, avec qui, contre qui?
      Traiter la question comme on l'a fait en Irak serait criminel. Avez-vous l'Irak aujourd'hui?

      Si vous avez lu tout le fil, vous aurez vu que rien n'est simple pour aucun de nous. Ce n'est pas faire ou ne rien faire.
      Des opposants syriens ne veulent pas des interventions prévues par les USA.
      La Syrie n'est déjà plus un pays, si elle l'a jamais été.
      Elle est un conglomérat. Foutre des bombes sur des cibles militaires ne résoudra rien. C'est un faux faire.

      Il faudrait une vraie intervention humanitaire. Aider les Syriens qui fuient aux frontières, leur accorder le droit d'asile comme le fait la Suède.

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    3. Melchior, avez-vous lu les interviews des opposants syriens Haytham Manna et Randa Kassis, que j'ai citées sur ce fil? C'est avec des personnes comme ça qu'il faut réfléchir pour bien agir.

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  83. Beyrouth - Des rebelles syriens ont pris le contrôle de la ville chrétienne de Maaloula au nord de Damas, après de violents combats nocturnes avec l'armée qui s'en est ensuite retirée, ont annoncé dimanche une ONG et une habitante syriennes.

    Des rebelles syriens ont pris le contrôle de la ville chrétienne de Maaloula, au nord de Damas, après le départ de l'armée.
    afp.com/AFP
    "Dans la nuit, les troupes du régime sont entrées dans la ville mais les rebelles y ont envoyé des renforts et ont pu prendre le contrôle de toute la cité", a déclaré à l'AFP le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane.

    Les combats ont fait 17 morts et plus de 100 blessés parmi les rebelles et des dizaines de morts et de blessés dans les rangs des forces gouvernementales et leurs supplétifs, selon l'OSDH.

    Une habitante, jointe par téléphone, a confirmé le retrait de l'armée et la présence de forces rebelles à Maaloula, l'une des plus célèbres localités chrétiennes de Syrie dont les habitants parlent l'araméen, la langue de Jésus-Christ.

    S'exprimant sous le couvert de l'anonymat, elle a indiqué que la situation était calme dimanche matin. "Les rebelles sont à l'intérieur de Maaloula, dans toute la ville. Les troupes du gouvernement s'en sont retirées".

    M. Abdel Rahmane a déclaré que "de violents combats ont opposé dans la nuit les forces du régime aux rebelles et les soldats se sont repliés aux confins de la ville". Les rebelles sont constitués notamment de combattants du groupe jihadiste du Front al-Nosra, a-t-il précisé.

    Maaloula, située à 55 km au nord de Damas, doit sa renommée à ses refuges troglodytiques datant des premiers siècles du christianisme. La majorité de ses habitants chrétiens sont grecs-catholiques.

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  84. Selon des écoutes de l'armée allemande révélées dimanche par le journal Bild, Bachar el-Assad n'aurait vraisemblablement pas approuvé personnellement l'attaque du 21 août. De hauts gradés de l'armée syrienne "réclament régulièrement depuis environ quatre mois des attaques chimiques au palais présidentiel à Damas, (mais) ces demandes ont été toujours refusées, et l'attaque du 21 août n'a vraisemblablement pas été approuvée personnellement par Bachar el-Assad", rapporte le Bild. L'édition dominicale du quotidien populaire s'appuie sur des écoutes effectuées par un navire espion de l'armée allemande, l'Oker, stationné près des côtes syriennes.

    Par ailleurs, le Bild am Sonntag écrit que le président des services secrets allemands (BND), Gerhard Schindler, a récemment affirmé devant la commission de la Défense du Parlement allemand qu'Assad pouvait encore se maintenir longtemps en place. La sanglante guerre civile en Syrie "pourrait encore durer des années", aurait-il dit devant les élus. L’histoire est écrite par les vainqueurs nous dit-on. Si c’est le cas alors En outre, l'inspecteur général de l'armée allemande, Volker Wieker, aurait expliqué devant la même commission que l'influence d'al-Qaida au sein de la rébellion grandissait rapidement. L'Armée syrienne libre, soutenue par l'Occident, aurait perdu le contrôle militaire, et le flot de déserteurs de l'armée régulière la rejoignant serait désormais nul, notamment parce que les forces proches d'al-Qaida fusilleraient ces derniers.


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  85. Donc tout le monde écoutait.

    Et le BND n'a rien communiqué à la DGSE, à la CIA ? Qui écoutaient, sans parler du Mossad.

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    1. Tout le monde écoute et distille les informations selon ses intérêts.
      La dernière phrase fait froid dans le dos: Al Qaïda prendrait la prééminence de la rébellion...

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    2. Tout le monde écoute pour s'assurer que le scénario du film est bien suivi....

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  86. CE N'EST PAS ASSAD

    Une douzaine d’anciens officiers du renseignement civil et militaire US ont dit au président Obama qu’ils recevaient des informations prouvant que le gouvernement syrien n’est pas responsable de l’attaque chimique près de Damas le 21 août.

    "Nous sommes au regret de vous informer que certains de nos anciens collègues nous affirment, catégoriquement, qu’à l’inverse des déclarations de votre administration, les renseignements les plus fiables démontrent que Bachar al-Assad n’est PAS responsable de l’incident chimique qui a tué et blessé des civils syriens le 21 août, et que des officiers du renseignement britanniques le savent également," ont-ils écrit à Obama.

    Les auteurs de la lettre, qui appartiennent à l’association Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS, Professionnels à la Retraite du Renseignement pour l’Intégrité), ont dit qu’ils avaient choisi de supposer qu’Obama n’avait pas été complètement informé parce que ses conseillers avaient décidé de lui laisser l’opportunité de faire une "dénégation plausible", ultérieurement.

    "Nos sources confirment qu’un incident chimique sous une forme ou une autre a bien causé des morts et des blessés le 21 août dans une banlieue de Damas. Elles insistent, par contre, sur le fait que l’incident n’était pas le résultat d’une attaque de l’armée syrienne se servant d’armes chimiques de qualité militaire de son arsenal. Il s’agit du fait le plus saillant, selon les officiers de la CIA travaillant sur le problème syrien," dit la lettre.

    Ces personnes ont ajouté que selon leurs sources confidentielles, "Le directeur de la CIA John Brennan est en train de commettre une fraude du type pré-guerre en Irak contre les membres du Congrès, les médias, le public, et peut-être même vous (Obama)".

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    1. Selon Pierre Piccinin, ce n'est pas Bachar Al-Assad qui a utilisé des
      pierre-piccinin-dit-avoir-ete-victime-de-violences-tres-dures-en-syrie-

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    2. http://www.sudinfo.be/803391/article/actualite/belgique/2013-09-09/pierre-piccinin-dit-avoir-ete-victime-de-violences-tres-dures-en-syrie-video


      Selon Pierre Piccinin, ce n'est pas Bachar Al-Assad qui a utilisé des armes chimiques en Syrie (+ vidéos)

      Rédaction en ligne

      L’enseignant belge Pierre Piccinin, enlevé en Syrie en avril et libéré dimanche avec le journaliste italien Domenico Quirico, a témoigné lundi avoir subi «des violences physiques très dures» au cours de sa détention. Mais il a aussi déclaré que les attaques chimiques n’étaient pas le fait de Bachar Al-Assad.

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  87. Melchior a écrit sur Médiapart (mâtin, quel journal !) :

    « Je ne suis pas favorable à "la guerre". Je souhaite que Bachar el Assad quitte le pouvoir bien gentiment de son plein gré. S'il est établi que son régime (lui, son frère, ses généraux) est responsable des frappes chimiques, je souhaite que des pays, dont le mien, prennent l'initiative de l'affaiblir par des frappes bien ciblées. Et si toute l'affaire est un coup monté d'al Quaida, il est urgent de provoquer le départ de Bachar el Assad et de son régime, car  son maintien au pouvoir ne fera que renforcer l'emprise des djihadistes soit en Syrie soit alentour, au fil des mois.
     
    Si les démocraties avaient été plus fermes en 1936 ou 1938, même au risque d'un conflit armé, elles n'auraient pas connu les déboires ultérieurs.
     
    Maintenant je suis comme tout le monde: j'apprécierai de pouvoir me chauffer au gaz cet hiver... Moi aussi je suis tenté par le "lâche" soulagement" dont parlait Léon Blum. Après nous le déluge, s'pas.”
    Et aussi, après la proposition russe  :

    « Il est ainsi établi et reconnu que BeA dispose d'armes chimiques.
    S'il accepte la proposition russe, il admet qu'il ne craint pas les armes chimiques que détiendraient les rebelles, et que c'est bien son régime l'auteur du massacre. Non ?
     
    S'il refuse, logiquement les Russes le lâchent.”



    Melchior, bourrique obstinée

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    1. Moscou a proposé à la Syrie de placer ses armes chimiques sous la supervision internationale. «Si nous avons accepté la proposition russe, c'est parce que la vie et la sécurité des citoyens syriens comptent beaucoup pour nous, et que nous avons la certitude que la sagesse des leaders russes est en œuvre, pour empêcher l'agression contre le territoire syrien», a précisé le ministre syrien des A.E.

      Cher Melchior, si cette mise sous contrôle internationale ne répond pas à la question de l'identité des lanceurs de gaz, elle évite les gazages à venir du côté de Assad... Et par ricochet elle empêche ceux des opposants., peut-être déjà, eux, sous contrôle international ;-)

      Je trouve, comme Jésus, très curieux le témoignage de l'ex otage belge des rebelles. Comment peut-il savoir qui a envoyé les gaz? En revanche, il peut témoigner de l'infini humanisme de certains opposants à Assad.

      L'enfumage bilatéral se renforce et s'épaissit chaque jour. Et pour les Syriens, c'est Charybde et Scylla ...
      C'est bien pourquoi l'intervention militaire me semble dangereuse. Les voies choisies par le MPEP (plus haut sur ce fil) semblent plus raisonnables.




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    2. Trouvé sur Huffington:


      L'option russe est "recevable à au moins trois conditions", a estimé le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, réclamant "des engagements précis, rapides et vérifiables" de la part de Damas. "La proposition du ministre russe des affaires étrangères, Sergueï Lavrov, mérite un examen précis", a déclaré Laurent Fabius, estimant qu'elle "serait recevable à au moins trois conditions".

      Le président syrien Bachar Al-Assad "doit s'engager sans délai à mettre sous contrôle international et à laisser détruire l'ensemble de son arsenal chimique", et "cette opération doit se faire sur la base d'une résolution contraignante du Conseil de sécurité, avec un calendrier court et des conséquences fermes s'il ne respectait pas ses engagements", a-t-il dit.

      Par ailleurs, il a estimé que "la Cour pénale internationale devra être saisie" car "les responsables du massacre chimique du 21 août ne doivent pas rester impunis". "Nous demandons maintenant des engagements précis, rapides et vérifiables de la part du régime syrien", a-t-il insisté.

      Melchior

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  88. http://www.liberation.fr/monde/2013/09/09/gaz-sarin-dissension-entre-les-deux-otages-de-retour-de-syrie_930519

    L'ex-otage belge est-il vraiment crédible ?

    (Je ne suis pas pour le projet d'attaquer la Syrie, qui serait une mauvaise réponse à une bonne question)

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  89. Un très grand texte, une analyse remarquable ou tout est dit sur le comportement de la France au Moyen-Orient et en Afrique depuis plus d'un siècle :

    Lettre à Mélenchon, De Villepin, Chevènement Par Ahmed Cheniki

    10 septembre 2013 Par Salah Guemriche

    Lettre à Jean-Luc Mélenchon, Dominique de Villepin, Jean-Pierre Chevènement et quelques autres

    Par Ahmed Cheniki (Le Soir d’Algérie, 10-09-13)


    La conclusion :

    Ce discours critique est relayé par la production littéraire et artistique. Ces auteurs, comme d’autres, tendent la main à leurs homologues américains et français et rejettent la logique guerrière, au même titre d‘ailleurs que les peuples «occidentaux». Mais leurs dirigeants sont-ils capables de porter leur voix, c’est-à-dire réagissant en démocrates, démentant cette prophétie de Georges Pompidou qui mettait en garde contre le glissement vers le fascisme des «démocraties» occidentales ?
    A voir le mépris affiché envers les institutions internationales par les gouvernements des Etats-Unis et de la France, on a peur pour la démocratie et la sécurité internationale. Cordialement.
    A. C.


    http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2013/09/10/article.php?sid=153922&cid=41

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    1. Un très grand texte, une analyse remarquable où tout est dit sur le comportement de la France au Moyen-Orient et en Afrique depuis plus d'un siècle

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    2. Encore plus ....
      Et il faut la relire plusieurs fois , car il n'y a pas un mot ou une virgule qui ne soit pas important dans ce texte somptueux
      en particulier des références à Machiavel
      Cette lettre pourrait être un prélude à une prise de conscience du Monde arabe sur le besoin de s'affranchir de certaines influences néfastes et perverses ..

      Pour moi c'est un véritable Cri à la Zola ..

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    3. Oui, Shadok, la lettre d'Ahmed Cheniki est remarquable.

      Mais le "monde arabe" a ses propres clivages que les Occidentaux n'ont pas tous créées de novo, de façon artificielle.

      Des lignes de fracture le traversent et le déchirent de part en part, que certaines puissances ont agrandies pour défendre leurs propres intérêts.

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  90. Cher Melchior, je trouve ces coups de semonce et de menton indécents, venant de pays qui ont pire que l'armement chimique: l'arme nucléaire. Et qui en ont fait un usage dévastateur contre des populations civiles.

    La lettre de Ahmed Cheniki, citée par Danyves, nous rappelle à l'ordre. Nous ne sommes pas des parangons de vertu démocratique, nous avons été et sommes capables du pire.

    Quant aux Syriens, ils n'ont pas besoin que nous envoyions nos missiles pour construire chez eux la démocratie. Prise en tenaille entre Al Assad et les opposants armés par Al Qaïda, l'opposition non armée ne gagnera rien à ces interventions symboliques et néanmoins sanglantes auxquelles Washington et Paris voulaient procéder.

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    1. La culpabilité de Barack Obama, en ce qui concerne le bris du vase de Soissons, est controversée. Mais pour les salopards solfériniens, aucun doute, bien sûr. Qu'on les pende ! (c'est d'ailleurs ce qui se dit sur le site que vous savez, et de plus en plus fort).


      Melchior, bourrique repentante, en chemise et la corde au cou.

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    2. Cher âne, laissez donc braire les gens sur Mediatruc. Ils adorent passer leurs nerfs et hurler. Les solfériniens n'ont pas besoin de votre sacrifice pour être sauvés: ils ne risquent rien. Enlevez donc cette corde de votre cou.

      Les hommes politiques (les individus) sont bien peu de chose en regard des intérêts géopolitiques.
      Disons que Villepin fut plus stylé que Fabius, voilà tout. Il a donné une belle image de notre pays quand il a porté un Non (bienvenu) à une ignoble busherie. Les Irakiens n'ont plus Saddam mais ils n'ont plus qu'un monceau de ruines fumantes en guise de pays.

      Hollande devrait être moins partisan dans son rapport au monde: tenir compte de la Russie et pas seulement des USA. Ne soyez pas inquiet pour lui: il doit être convaincu d'avoir été Ze Best!

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  91. Le récit de Domenico Quirico, journaliste italien qui avait été pris en otage en Syrie:

    ICI

    IL DIT AVOIR RENCONTRÉ LE PAYS DU MAL.

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    1. D. Quirico est beaucoup plus nuancé que P. Quiccinin sur les auteurs de l'attaque chimique:

      e journaliste italien Domenico Quirico, est lui beaucoup plus nuancé et prudent sur cette question. Au journal La Stampa, dans l’après-midi, il a estimé que c'était «fou de dire que je sais que ce n’est pas Assad qui a utilisé le gaz».

      «Nous étions dans l’ignorance de tout ce qui arrivait en Syrie pendant notre détention et donc aussi de l’attaque de gaz près de Damas», a-t-il continué. «Cependant, un jour, depuis la pièce dans laquelle nous étions emprisonnés, à travers une porte entrouverte, nous avons écouté une conversation en anglais via Skype entre trois personnes dont je ne connais pas les noms. L’un deux s’était présenté à nous comme un général de l’Armée syrienne libre. Un deuxième, avec lui, était une personne que je n’avais vue. Du troisième, via Skype, nous ne savons rien», a-t-il détaillé.


      Domenico Quirico a reconnu que ces personnes en conversation estimaient que les rebelles étaient les auteurs de l’attaque, pour pousser les Occidentaux à intervenir. Mais, il a d’emblée précisé qu’il «ne sait pas si tout cela est vrai et rien ne dit qu’il en soit ainsi. Je n’ai aucun élément qui vient confirmer cette thèse ni aucune idée de la fiabilité ou de l’identité des personnes qui parlaient».

      Le journaliste juge que, dans ce contexte, il est impossible de savoir si c’étaient des «bavardages» ou des informations pertinentes.

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  92. Editorial du New York Times :

    UNE PORTE DE SORTIE POUR OBAMA

    Quand il a dit, en passant, que la Syrie pourrait éviter une action militaire américaine si elle renonçait à son arsenal chimique, le secrétaire d'Etat John Kerry ne s'attendait peut-être pas à être pris au sérieux. Mais cela a probablement créé une ouverture diplomatique pour le président Obama, qui soutenait qu'une frappe militaire était la seule réponse envisageable, après avoir conclu que le gouvernement de Damas avait utilisé des gaz toxiques.

    Le 9 septembre, la Russie, alliée de la Syrie qu'elle fournit en armement, a aussitôt repris à son compte la suggestion de Kerry et proposé que le président Bachar El-Assad fasse justement cela. "Si le placement sous contrôle international des armes chimiques du pays permet d'éviter des attaques, nous nous mettrons au travail sur-le-champ avec Damas, a déclaré Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires étrangères russe. Nous appelons les dirigeants syriens à accepter non seulement de placer sous contrôle international leur arsenal chimique, mais aussi à les détruire."

    Son homologue syrien, Walid Mouallem, a salué cette proposition. L'empressement du secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, et du Premier ministre britannique, David Cameron, à manifester à leur tour leur approbation en dit long sur la volonté internationale d'éviter une épreuve de force. Barack Obama a qualifié la proposition de "développement potentiellement positif". Pour les responsables de la Maison-Blanche, elle mérite d'être "sérieusement étudiée".
    (...)
    Cette ouverture diplomatique permet au moins de faire une pause. Elle permettra peut-être aux Etats-Unis de ne pas se confronter seuls au régime syrien. Elle pourrait aussi faciliter la conclusion d'un accord politique entre le dirigeant syrien et les rebelles, la seule possibilité réelle de mettre fin à cette guerre. Enfin, cela pourrait être une aubaine pour Barack Obama qui pourrait alors se targuer d'avoir poussé les Russes et les Syriens à accepter cette proposition.

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  93. MOSCOU, 10 septembre - RIA Novosti

    Des experts internationaux ont présenté lors de la 24e session du Conseil des droits de l'Homme de l'Onu des preuves convaincantes indiquant que les vidéos et photos des victimes de l'attaque chimique perpétrée dans la banlieue de Damas le 21 août avaient été fabriquées à l'avance, a annoncé mardi le ministère russe des Affaires étrangères.
    "Des preuves convaincantes indiquant que les vidéos et les photos des victimes de l'attaque chimique perpétrée dans la banlieue de Damas le 21 août avaient été fabriquées d'avance ont été fournies. L'auditoire a pu entendre les témoignages de plusieurs personnes affirmant unanimement que ce sont précisément les terroristes qui avaient recouru à l'arme chimique dans la Ghouta orientale. Les résultats de l'enquête menée par des activistes ainsi que les témoignages ont été remis à une commission indépendante chargée d'enquêter en Syrie", indique le communiqué.

    -----
    Mouais. Que les informations viennent de Moscou ou de Washington, c'est du pareil au même. Ça devient du grand guignol.
    On va bientôt nous dire qu'il n'y a pas eu de victimes et qu'il n'y a aucun réfugié syrien.

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  94. Les six monarchies pétrolières du Golfe ont estimé mardi que la proposition russe sur l'arsenal chimique de Damas "n'arrêtera pas l'effusion du sang" des Syriens, au terme d'une réunion de leurs chefs de la diplomatie.

    La Russie a provoqué un coup de théâtre lundi en annonçant avoir proposé à ses alliés syriens de placer leur stock d'armes chimiques sous contrôle international et de le détruire, une proposition acceptée par Damas mardi.
    L'accueil favorable réservé par Washington à cette initiative semble éloigner la perspective de frappes contre le régime syrien accusé d'une attaque chimique.

    "La question ne concerne pas un seul type d'armes. L'effusion du sang se poursuit depuis deux ans et nous réclamons que cela cesse. Nous sommes fatigués par les atermoiements et les procrastinations", a expliqué le ministre bahreïni, dont le pays assure la présidence du Conseil de coopération du Golfe (CCG).

    Les monarchies du CCG "demandent que cessent les souffrances du peuple syrien", a-t-il martelé alors que les pays membres du CCG (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis, Koweït, Qatar et Oman) ont appuyé jusqu'ici l'idée de frappes américaines contre le régime de Bachar el-Assad.

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  95. Bonjour Monica
    Je crois que le dossier syrien est très lourd de conséquences à tous points de vue :
    Une crise politique majeure aux USA .
    Une prise de conscience du monde arabe en train de se faire et les "monarchies" ne sont plus vraiment représentatives de ce que pensent la population
    sans doute , la mort de l'Europe actuelle ..

    Ce qui pour moi est une très bonne nouvelle : aucune Europe ne pouvait se construire sur des bases aussi gangrenées que celles qui lui servent de support ..
    Et ce match là qui m'a empêché de dormir tellement je rigolais pourrait bien avoir plus de conséquences que ce que nous imaginons aujourd'hui
    http://bit.ly/14KGvvD

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    1. Chère Shadok,

      Je ne partage pas ton optimisme.

      Les humains sont encore et toujours mentalement à l'âge de pierre, mais ils disposent désormais d'une technologie très avancée en matière de destruction. La discordance entre l'archaïsme de leur mental et la sophistication de leurs capacités de nuisance devient de plus en plus inquiétante.

      Ce que nous venons de voir autour du "dossier de la Syrie" montre que les lignes de force qui partagent le monde ont légèrement bougé. Je ne suis pas certaine que ces mouvements tendent vers un meilleur pour les peuples. Dans les situations de désordre et de chaos, c'est souvent le pire qui s'affirme. Quand on voit de quelles personnes est constituée la "Rébellion armée" en Syrie, face à un despote soutenu par la Russie, comme ce fut le cas en Libye ou en Irak, on peut vraiment être inquiet. Ne parlons pas des émirats très puissants qui disposent d'une force de frappe financière hors pair...

      La mort de l'Europe actuelle n'est pas une bonne nouvelle si ce qui la remplace est le nationalisme le plus crasse, à la Le Pen. Et c'est vers cela que l'on risque de s'acheminer, si les forces républicaines et démocratiques de nos pays ne parviennent pas à construire des alternatives économiques et sociétales vivables.

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  96. Brendan O'Neill, DANS LE GRAND SOIR est lui aussi frappé par le caractère "narcissique" du projet de guerre contre la Syrie.

    Il conclut ainsi son texte: Dans un rare moment de lucidité, dans les années 1990, le politicien et penseur canadien Michael Ignatieff s’est demandé tout haut si sa demande, avec celle d’autres Occidentaux, de bombarder les Serbes de Bosnie n’avait pas été « conduite par le narcissisme ». « Nous sommes intervenus non pas pour sauver d’autres personnes, mais pour nous sauver nous-mêmes, ou plutôt une image de nous-mêmes en tant que défenseurs de la moralité universelle », a-t-il dit. Et il en est de même aujourd’hui, avec ceux qui réclament une agression occidentale contre la Syrie non pas pour sauver les Syriens, ni pour renverser le régime d’Assad, mais simplement pour que les tenants autoproclamés en Occident de la décence morale se sentent mieux quand ils se regardent dans un miroir. Dans le cadre de cette terrifiante vision narcissique du monde, la Syrie n’est pas un pays déchiré par la guerre mais simplement une scène où les moralistes occidentaux viennent se faire mousser, et ses habitants ne sont pas des êtres humains avec des besoins et des désirs, mais simplement des figurants dans une pantomime libérale occidentale où s’opposant des bons et des méchants. Lorsque Philip Collins dit que la tentation occidentale d’attaquer le Mal à l’étranger ne peut être « simplement qualifiée d’immature », il rate une occasion de se taire car le comble de l’immaturité est justement d’agir sans réfléchir aux conséquences.

    Si cet aspect narcissique ne résume pas les tenants du dossier syrien, il en est apparemment l'une des composantes.

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    1. Oui, bon, d'accord. C'est vrai, je suis d'accord avec ce que tu écris, Monica.
      Mais pas forcément avec les états d'âme après coup d'un Michael Ignatieff. Ni avec l'usage que semble en faire O'Neill.
      Il y avait sans doute des narcissiques qui se contemplaient avec complaisance dans le miroir de leur belle âme parmi les gens qui demandaient qu'on "fasse quelque chose" au moment où Sarajevo était assiégée par les milices fascistes serbes. Il y avait au moins le nommé Ignatieff (c'est lui qui le dit)... Mais il y avait aussi des gens qui réclamaient non pas "qu'on bombarde les Serbes de Bosnie", formulation imbécile et révélatrice, mais qu'on desserre par la force cet étau meurtrier et majoritairement crapuleux. Mais l'attentisme et la lâcheté ont fini par aboutir au massacre de Srebrenica...
      Ce n'est pas parce qu'une cause est défendue AUSSI par des béhachéloïdes qu'elle est forcément pourrie.

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    2. Parleur, nous sommes bien d'accord.

      J'ai été intéressée par le concept de narcissisme employé par O'Neill, car c'était le point de départ épidermique de mon Billet d'humeur.

      Outre que cette notion vise d'ailleurs les gouvernants et décisionnaires, et non les braves gens qui se révoltent bien légitimement devant des massacres de frères humains, j'ai souligné que ce n'était là qu'une composante.

      D'ailleurs c'est bien aussi l'un des problèmes: les gouvernants utilisent les capacités d'empathie des citoyens pour justifier des projets dont les desseins n'ont aucune rapport avec le bien de l'humanité voire, comme le souligne O'Neill, mettent ladite humanité carrément en péril, par inconscience crasse.

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  97. Titre du Canard :

    Hollande : "J'aimerais tant qu'on me porte ONU"

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  98. Les petits soldats de la guerre médiatique montent au front syrien

    01 septembre 2013
    Par Françoise Paran

    Voici un article sans parti pris de Jack Dion - Marianne qui ne joue.....

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  99. Dans L'orient le jour, est relaté un massacre qui aurait été perpétré en mai par des soldats de Assad

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  100. Un article fait état de la répression féroce exercée par ASSAD

    Troublant. En tout cas, ce qui est certain, c'est que le régime de Assad est très répressif. Si ça ne justifie pas les interventions militaires occidentales, ça laisse ouverte la notion de non assistance à peuple en danger.

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  101. L'appel à la prudence adressé par POUTINE aux Américains est d'une si grande sagesse que nombre de gens voudraient lui accorder de prix Nobel de la paix.

    Parmi les propos pétris de bon sens, se glisse la thèse russe: les gaz ont été envoyés par les rebelles, non par Assad.

    Quelle habileté! Comme il s'adresse aux Américains, il termine en parlant de Dieu.

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  102. C'est Melchior.

    La pire des issues (le "lâche soulagement") est en vue. L'opposition démocratique est abandonnée à el Assad et à al Quaida, qui pourront l'écraser chacun pour sa part avant de régler leurs comptes, sur le champ de bataille ou sur le tapis vert.

    Beau travail. Nous aurons ainsi le déshonneur, et la guerre (froide dans un premier temps).

    Et nous ne sommes pas pour autant à l'abri d'un rationnement du gaz dès cet hiver, pour faire pénitence...

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    1. Le problème, Melchior, est que s'il faut absolument aider l'opposition démocratique syrienne, la méthodologie appliquée en Afghanistan, en Libye et en Irak est extrêmement mauvaise. Là dessus, il n'y a pas de doute

      Personnellement, je n'éprouve ni soulagement ni sentiment de déshonneur ni désir de faire pénitence. Mais un sentiment profond d'impuissance devant la complexité des problèmes et des enjeux.

      Notre pays s'enfonce dans la crise. Là aussi, nous sommes si impuissants.

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    2. Melchior, encore.

      "S'il faut absolument aider l'opposition démocratique syrienne... (j'éprouve) un sentiment profond d'impuissance."

      La proposition Obama-Hollande-Cameron, refusée explicitement par la Chambre des Communes et implicitement par les parlements français et états-uniens et les opinions publiques, ne consistait justement pas à appliquer la méthodologie en question. Je rappelle que Obama fut le seul sénateur US à se prononcer contre la guerre en Irak...

      Il s'agissait de frappes limitées, d'un coup de semonce pour dissuader BeA de poursuivre. Au lieu de cela, c'est tout juste si on ne lui promet pas l'impunité s'il recommence.

      Je ne compte plus m'exprimer ici sur ce sujet. Je reprends mes exercices de rumination silencieuse, coaché par Meuh Meuh Bouton d'Or.

      Au revoir tout le monde.

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  103. La Syrie entre le marteau de Assad et l'enclume des islamistes qui élèvent la voix:


    Le chef d'al-Qaida a appelé à attaquer les Etats-Unis et à boycotter l'Amérique et ses alliés dans un message audio diffusé sur les forums jihadistes, pour le douzième anniversaire des attentats du 11 septembre, a informé jeudi le site de veille SITE.

    "Nous devons économiquement saigner l'Amérique en poussant le pays à poursuivre ses immenses dépenses pour sa sécurité", a lancé Ayman al-Zawahiri, un Egyptien qui a succédé à Oussama Ben Laden. "L'économie est le point faible de l'Amérique et elle est déjà chancelante à cause de toutes ses dépenses militaires engagées pour sa sécurité".

    "Pour maintenir l'Amérique sous tension et en état d'alerte, il faut quelques attaques par-ci par-là. Nous avons déjà gagné la guerre en Somalie, au Yémen, en Irak et en Afghanistan, nous devons donc poursuivre cette guerre sur ses propres terres", a-t-il ajouté, invitant "ses frères" à agir seul ou en groupe pour "mener ces attaques disparates". Ayman al-Zawahiri, dont le frère a été arrêté en Egypte pour avoir soutenu le président islamiste déchu Mohamed Morsi, est revenu sur la situation au Caire, rappelant que la légitimité d'un gouvernement ne venait pas de la démocratie mais de la charia.

    Dans ce message de 72 minutes, il a également affirmé que les membres d'al-Qaida n'étaient pas des "terroristes assoiffés de sang", recommandant ces fidèles de consolider les cellules existant dans les états musulmans dans le but d'instaurer des Etats islamistes. Il a également fait référence au double-attentat du marathon de Boston qui en avril avait fait 3 morts et des dizaines de blessés.

    À propos du Yémen: une gamine de 8 ans mariée de force évidemment à un homme de 40 ans est morte suite à une hémorragie causée par le viol nuptial. GRRR

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  104. Heureusement les gens d'al Quaïda sont nuls, aussi bien en économie qu'en psychologie sociale (dame, c'est pas écrit dans le Saint Coran !).


    Pour le Yémen: qu'est-ce qu'on peut faire ? à part cultiver notre sentiment d'impuissance. Et mieux vaut ne pas trop penser à ce qui attend les Afghanes (pour qu'on ne me taxe pas d'islamophobie, je m'empresse d'associer à cette évocation celle du Congo, où les choses sont pires pour les Congolaises, car systématiques).

    Mais bon, il est entendu qu'à cause de la mauvaise conduite de nos ancêtres, nous n'avons pas le droit de nous en mêler. Seulement accueillr les réfugiés ("vous en voulez combien de millions ?"). On n'interviendra plus, c'est promis.

    Melchior, bourrique contrite

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    1. Général Melchior, je ne me sens pas concernée par votre tirade sur les ancêtres et peu convaincue par votre contrition. En revanche, je reçois cinq sur cinq vos railleries guerrières.

      Vous voulez vous mêler de dire à Assad, avec quelques frappes ciblées, qu'il fait de vilaines choses?
      Ça lui ne lui en fera bouger ni l'une ni l'autre car ce n'est pas lui qui les ramassera dans la tronche.

      Et, en faisant cela, vous pensez que vous allez favoriser la résistance de quels opposants syriens? Vous avez vu l'hétérogénéité de la (légitime) résistance à Assad?

      Et les conséquences de votre action sur les autres pays, voisins ou non, vous les avez envisagées en détail?

      De surcroît, tous les pays membres de l'ONU ne sont pas d'accord et certains soutiennent Assad.
      Vous voudriez que quelques pays jouent les donneurs de leçons en passant au dessus du consensus des autres?

      Pour le Yémen, les islamistes ont empêché qu'une loi interdise les mariages avant 17 ou 18 ans. Des associations des droits des hommes et des femmes interviennent pour tenter de changer ça, moi je signe des pétitions pour soutenir leurs demandes. J'en parle sur mon blog, sur face book, autour de moi. C'est peu. Que proposez-vous?


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    2. Maréchal Melchior, puis-je vous suggérer de lire cette interview de Haytham Manna, opposant syrien exilé depuis 30 ans?

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    3. Américains et Russes ont conclu samedi un accord en 6 points à Genève qui donne une semaine à Damas pour présenter une liste de ses armes chimiques pour leur enlèvement d’ici la mi-2014 et prévoit une résolution à l’ONU autorisant le recours à la force en cas de manquement aux engagements du régime syrien.

      Les inspecteurs chargés de vérifier le processus seront sur le terrain pas plus tard qu’en novembre, l’objectif étant d’avoir enlevé les armes à la mi-2014.

      Les Russes ont semble-t-il accepté une résolution sous chapitre 7, c’est-à-dire autorisant le recours à la force, chose à laquelle ils s’opposent catégoriquement depuis le début du conflit syrien il y a deux ans et demi.

      Lavrov a salué des discussions «excellentes» : «L’objectif fixé en septembre par les chefs d’Etat russe et américain (...) pour mettre sous contrôle les armes chimiques syriennes a été atteint». «Moi-même et (le secrétaire d’Etat américain John) Kerry avons confirmé notre adhésion à un règlement pacifique en Syrie», a-t-il dit.

      Les mises en garde se sont cependant multipliées : «Il n’y aura pas de place pour des maneuvres», a prévenu John Kerry. Juste avant l’annonce de l’accord, Obama avait mis en garde Damas et réclamé des actes «concrets». Selon le Wall Street journal de vendredi, la Syrie a commencé à disséminer son arsenal chimique sur une cinquantaine de sites différents, dans le but de compliquer la tâche des enquêteurs appelés à les contrôler.

      Un peu plus tôt, c’est le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon qui avait fait part de son «scepticisme» quant à la sincérité des intentions de Damas, et réclamé que «les autorités syriennes appliquent ce qu’elles ont dit de manière sincère et exacte».

      Au-delà de la question des armes chimiques, Américains et Russes espèrent aussi que le processus débouchera sur un accord plus ambitieux visant à mettre un terme à une guerre civile qui a déjà fait quelque 110 000 morts depuis deux ans et demi. Kerry et Lavrov sont convenus en Suisse d’une nouvelle réunion «à New York autour du 28 septembre», en marge de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU, pour fixer une date pour une conférence de paix sur la Syrie, avec la participation de «tous les groupes de la société syrienne». Lakhdar Brahimi est chargé de préparer une conférence internationale dite Genève 2 pour rechercher une solution politique. Jusqu’à présent sa mission est restée dans l’impasse faute de consensus international et d’accord des belligérants.

      Sur le terrain, la guerre ne connaît aucun répit. Quelque 500 000 personnes seraient «prises au piège» des combats «dans la banlieue rurale de Damas», manquant de vivres, d’eau et de médicaments, a rappelé la responsable des opérations humanitaires de l’ONU, Valérie Amos. L’armée syrienne continuait d’affronter samedi les combattants rebelles pour le contrôle du village chrétien de Maaloula, près de Damas, selon un responsable des services de sécurité.

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  105. Dans le quotidien libanais L'orient le jour, un article fort contre Assad et Poutine
    ICI

    Ceux qui savent ce qu'il faut penser et faire ont bien de la chance.

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  106. À ce jour et à cette heure, les deux grandes puissances ont décidé toutes seules de régler le problème syrien par une pression onusienne. Avec menace d'intervention si Assad n'obtempère pas. Puis elles vont organiser une conférence de la paix en Syrie.

    Les Européens sont absents de la scène, et notre Malbrough national acculé au rôle du père la vertu prêt à en découdre pour punir le méchant, puis remis dans son placard au moment où les choses sérieuses commencent.

    Ce que pensent de tout ça les pays voisins de la Syrie, on ne sait pas. On ne leur demande pas leur avis.

    Tout va pour le mieux entre Obama et Poutine, le monde est entre de bonnes mains. Ils vont se partager un méga prix Nobel de la paix, peut-être en y associant le pape.

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  107. La Chine, la Russie, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France sont les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, appelé désormais à se prononcer sur l’accord conclu à Genève.

    L’Iran, qui soutient le président Assad, a pour sa part estimé qu’après l’accord de Genève, les Etats-Unis n’avaient plus de «prétexte» pour frapper la Syrie.

    Quant aux opposants à Assad: . «Nous, l’Armée syrienne libre, ne sommes pas concernés par cet accord», a déclaré le chef militaire de l’ASL, Selim Idriss.

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    1. "La Coalition nationale syrienne insiste pour que l'interdiction des armes chimiques, dont l'usage a fait plus de 1.400 morts parmi les civils, soit étendue à l'utilisation des missiles balistiques et de l'aviation contre les zones habitées", indique un communiqué de cette instance.

      En effet! Il n'y a pas que les gaz, loin de là!

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  108. Bonjour Monica
    Pour l'opposition Syrienne , pas vraiment encore tout compris en ce qui me concerne ..

    Donc je reposte une question que désormais je vais continuer à poser ..
    De qui parlons nous ? quand on parle de l'opposition .


    Le CNS coalition nationale syrienne , financée par le Qatar qui représente plus les frères Musulmans qu'autre chose représenté suivant les cas par Sabra ou bien Ahmad Jarba


    Le CNCD dirigé par Haitham Al Manaa qui refuse de reconnaitre le CNS et qui vient de demander que les armes chimiques soient remises à la Russie


    la CGRS qui vient de quitter la coalition en accusant la lutte d'influence que se livrent les parrains turc, qatari et saoudien au sein de la coalition , sans parler de la corruption


    Ou encore l'YPG , composante Kurde , violamment combattue par les rebelles infiltrés par la Turquie car ils sont proches du PPK et qui sont en train de se battre contre l'ASL à ALEP depuis le 6 Septembre dernier !!! Par ce que d'après l'YPG , il y a la vraie ASL et l'autre ASL .. On parle de laquelle là ??

    Ou encore lbien les tendances Djihadistes devenues totalement incontrôlables selon l'ASL (vraie ou fausse) elle même décrites dans les dossiers d'Algérie Com .

    J'en profite pour recommander la lecture du Blog de Maxime Azadi sur Mediapart qui publie Actu Kurde .. ce qui nous donne une autre vision que les visions des medias mainstream de ce qui se passe . Les Kurdes font également partie de l'opposition au régime actuel pour un bon nombre d'entre eux . D'après ce que j'ai compris cette faction de l'opposition serait une des tendances les plus laiques.

    Les articles publiés par Actu Kurde sont d'autant plus intéressants qu'ils permettent de comprendre les liens et les complexités existant entre les Kurdes Irakiens , les Kurdes Turcs et les Kurdes Syriens .
    A la lecture de ces informations il est encore plus manifeste que le raisonnement manichéiste et binaire est bien le pire qui puisse être ..

    Je pense vraiment qu'à la suite de ce "dossier Syrien " , il pourrait y avoir de profonds remaniements et changements d'alliances non seulement de toute la zone concernée , mais encore beaucoup plus loin : d'énormes impacts à la fois sur les USA et sur l'Europe ..

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    1. Les opposants syriens sont très divers apparemment.

      Par RFI
      Le mercredi 14 août, à Istanbul en Turquie, 300 opposants syriens présentent leur vision pour la Syrie de demain. Un programme de transition de 200 pages qui jette les bases d'un nouvel Etat démocratique qui rend justice à toutes les victimes de la guerre. RFI a pu joindre l'un des auteurs de ce plan de paix qui doit entrer en vigueur après la chute du régime sanglant de Bachar al Assad et qui sera débattu aujourd'hui en présence du chef de l'opposition Ahmad Jarba.

      Même les membres de l'opposition armée devront rendre des comptes et leur procès se déroulera conformément aux critères internationaux.

      Extrait du plan de transition
      La Syrie pacifiée dont les auteurs de ce plan de transition rêvent passe par le retour de tous les combattants dans la vie civile. Pour Osama Edward Mousa, membre de la Coalition nationale de l'opposition et directeur du réseau assyrien pour les droits de l'homme, « tous les groupes armés seront désarmés et réintégrés à la société syrienne. Des programmes de réintégration les aideront à reprendre une vie normale. Certains étaient même d'ailleurs des fonctionnaires d'Etat. »

      Tous ceux qui ont commis des crimes contre l'humanité - que ce soit des membres de l'armée officielle ou les rebelles - doivent être jugés, selon ce plan, pour permettre une réconciliation nationale. Le nouveau système politique, à la fois parlementaire et présidentiel serait basé sur la Constitution de 1950. Mais quelle place accorder aux islamistes radicaux qui jouent un rôle important sur le terrain et dans la lutte contre le régime ?

      Osama Edward Mousa est catégorique : « Bien sûr, nous les exclurons ! Ils n'auront pas leur place dans la future Syrie. Aucun jihadiste ne sera autorisé à participer à ce processus, car ils n'acceptent pas la démocratie, le pluralisme. Alors, comment pourraient-ils en faire partie ? »

      Entre la vision démocratique de l'opposition libérale et celle d'une gouvernance islamique voulue par les jihadistes, la réconciliation semble impossible.

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    2. Traité de Lausanne (1923)


      Le traité de Lausanne, signé le 24 juillet 1923, est le dernier traité résultant de la Première Guerre mondiale.

      Le traité

      Ce traité remplace le traité de Sèvres, traité de paix signé le 10 août 1920 à Sèvres et mettant fin à la Grande guerre en ce qui concerne l'Empire ottoman.




      Le traité de Sèvres est accepté par le Sultan, mais refusé par le mouvement national mené par Mustafa Kemal Atatürk ; il n’est ratifié par aucun parlement, sauf celui de la Grèce. Dès l’automne 1920, Georges Leygues, alors président du Conseil, déclare, à la conférence de Londres, que la France ne ratifiera pas ce traité et qu’il faut le réviser. Mustafa Kemal, qui a commencé à organiser un pouvoir nationaliste parallèle en 1919, mène alors une guerre contre le pouvoir du Sultan, contre les troupes grecques et arméniennes, contre les autonomistes kurdes et contre les troupes d'occupation italiennes et britanniques. En revanche, il bénéficie de l'appui de la France (qui, en mars 1921, signe un accord avec le gouvernement kémaliste, puis un traité de paix en octobre de la même année, et lui vend des armes1) et de la Russie bolchévique (qui lui fournit également des armes2 et lui cède, au Traité de Kars d'octobre 1921, le territoire arménien occupé un an plus tôt par les troupes kémalistes3).

      Le Traité de Kars avalise, côté russe, celui d'Alexandrople, que la République arménienne avait dû signer, le 2 décembre 1920, à l'issue de la guerre arméno-turque, rendant à la Turquie le territoire de Kars (attribué à l'Empire russe par le traité de San Stefano en 1878)4. Ce territoire était peuplé de Lazes, de Meskhètes, de Géorgiens, et d'Arméniens survivants du génocide5 : ils sont expulsés et remplacés par des Turcs et des Kurdes.

      En février-mars 1921, se tient à Londres une conférence sur la révision du traité de Sèvres6. Aucun règlement général ne conclut la conférence, mais l’Italie accepte de retirer ses troupes d’Anatolie. En mars 1922, l’Entente fait de nouvelles propositions à la Turquie kémaliste, en renonçant à prendre le traité de Sèvres pour base ; mais Kemal juge que ces propositions sont « loin, toutefois, dans leur fond, de contenter nos aspirations nationales7. »

      Après la large victoire des troupes kémalistes contre les troupes grecques en septembre 1922, le traité de Sèvres est définitivement caduc. Une conférence internationale se réunit alors afin de le remplacer par un nouveau traité, reflétant le nouveau rapport de forces sur le terrain. Le chef de la délégation turque est Ismet Inönü. Après des mois de tractation, le traité est signé le 24 juillet 1923 à Lausanne entre la Turquie d'une part et la France, le Royaume d'Italie, le Royaume-Uni, l'Empire du Japon, le Royaume de Grèce, le Royaume de Roumanie, le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes d'autre part.

      Le traité reconnaît en premier lieu la légitimité du régime d'Atatürk installé à Ankara. Les Alliés obtiennent la reconnaissance par la république turque des pertes territoriales de l'empire ottoman à Chypre, dans le Dodécanèse, en Syrie, Palestine, Jordanie, Irak et Arabie, mais en échange renoncent à demander l'indépendance, voire simplement l'autonomie, du Kurdistan et de l'Arménie, auparavant prévues dans le traité de Sèvres. Au sandjak d'Alexandrette près, les frontières de la Turquie actuelle sont reconnues : la république turque moderne est donc limitée à l'Anatolie (occidentale et orientale) et la Thrace orientale.

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  109. Une étude conduite par l'institut britannique de défense IHS Jane's, publiée lundi 16 septembre par le Daily Telegraph, estime que près de la moitié des forces rebelles qui combattent le régime de Bachar Al-Assad en Syrie est constituée de djihadistes et d'islamistes membres de groupes extrémistes. L'étude est basée sur des entretiens avec des combattants rebelles et des estimations des services de renseignement.

    Quelques 100 000 rebelles sont engagés dans le combat, rapporte le quotidien britannique. Mais ces combattants se seraient divisés en près de 1 000 groupes différents depuis que la guerre civile a éclaté, il y a deux ans et demi.

    Parmi eux, quelque 10 000 combattants, venant de plusieurs pays, font partie de groupes liés à Al-Qaida, tandis qu'entre 30 000 et 35 000 autres sont des islamistes membres de groupes extrémistes – différents des djihadistes en ce qu'ils sont uniquement centrés sur le conflit syrien, d'après les experts de l'IHS.

    "L'insurrection est maintenant dominée par des groupes qui ont au moins un point de vue islamiste sur le conflit", juge Charles Lister, auteur de cette étude. "L'idée que ce sont plutôt des groupes laïcs qui dirigent l'opposition n'est juste pas confirmée", ajoute cet expert. "Si les Occidentaux apparaissent comme n'étant pas intéressés à faire tomber Assad, les islamistes modérés vont alors probablement basculer dans le camp des extrémistes", avertit encore M. Lister.

    Le Daily Telegraph, qui relève la prédominance grandissante de deux groupes – le front Al-Nosra et l'Etat islamique en Irak et au levant – rapporte notamment que "Al-Qaida a assassiné plusieurs commandants rebelles de l'Armée syrienne libre dans la province de Lataqia au Nord ces dernières semaines, et les habitants disent avoir peur que cela fasse partie d'une campagne visant à gagner un contrôle total sur ce territoire".

    En mars, le président Barack Obama s'était dit "très inquiet" que la Syrie devienne une enclave des extrémistes, tandis que le Los Angeles Time rapportait que la CIA recueillait des renseignements sur ces islamistes radicaux en vue, potentiellement, de les liquider ensuite par des frappes de drones. (Le Monde)

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    1. II faut bien comprendre qu'en Syrie
      On ne comprend rien
      Les versions des faits s'opposent
      Le brouillard est complet
      Allez donc savoir, chat Griffollet
      Comment joue le temps
      Dans cet embrouillamini.

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    2. Voir l'éditorial du "Monde" daté du 18 septembre.

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    3. Il y a toujours deux versions des faits, dont fait état Le Monde:

      La Russie et les pays occidentaux continuent d'étaler leurs divergences à propos du dossier syrien. Dernier rebondissement en date, la Russie a accusé, mercredi 18 septembre, les inspecteurs de l'ONU d'avoir remis un rapport biaisé sur les attaques chimiques du 21 août. Moscou affirme, en outre, avoir reçu des éléments de la part du régime syrien prouvant que ce sont les rebelles qui ont fait usage d'armes chimiques.

      Le vice-ministre des affaires étrangères russe, Sergueï Riabkov, en visite à Damas, a déclaré :

      "Nous sommes déçus, c'est le moins qu'on puisse dire, de l'approche qui a été celle du secrétariat de l'ONU et des inspecteurs de l'ONU qui se trouvaient en Syrie, qui ont préparé leur rapport de manière sélective et incomplète sans prendre en compte des éléments que nous avions à plusieurs reprises signalés.

      Sans avoir un tableau complet de ce qui se passe ici, on ne peut considérer les conclusions auxquelles sont parvenues les inspecteurs de l'ONU que comme des conclusions politisées, de parti pris et unilatérales."

      Le diplomate russe, arrivé à Damas mardi soir, a souligné que les inspecteurs avaient rédigé leur rapport "sans chercher d'éléments sur trois autres cas, ce à quoi les appelait la partie syrienne, et ce à quoi nous les appelions nous-mêmes". La France, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne n'ont, après le rapport des inspecteurs de l'ONU, plus "aucun doute sur la responsabilité du régime de Damas" dans l'attaque chimique qui a fait près de 1 500 morts, selon Washington.

      Il a ajouté que des "éléments" avaient été transmis aux Russes par la Syrie pour appuyer la thèse d'une provocation de la part des rebelles. "Les éléments [de preuve] correspondants ont été transmis à la partie russe, a-t-il déclaré. Il nous a été dit qu'ils témoignaient du fait que les rebelles sont impliqués dans l'attaque chimique". Mercredi, Bachar Al-Assad a remercié Moscou pour son soutien face à "l'attaque féroce" contre Damas et a indiqué que la position russe peut contribuer à un nouvel équilibre mondial.


      Des diplomates des cinq membres permanents du Conseil de sécurité – Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne – doivent poursuivre les débats, mercredi, sur un projet de résolution à l'ONU pour accompagner l'accord russo-américain sur la destruction des armes chimiques syriennes. Washington, Paris et Londres plaident pour une résolution "robuste" et "contraignante". François Hollande a rappelé mercredi qu'elle ne devait pas être "vague dans ses objectifs".

      La Chine et la Russie ont jusqu'ici toujours refusé de voter des textes hostiles à Damas. La réaction russe augure mal d'un accord aux Nations unies sur une résolution. Visiblement confiant, le régime syrien a dit être certain que l'ONU ne va pas adopter de résolution sous le chapitre VII, prévoyant un recours à la force "car il n'y a pas de justification à son usage".


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  111. The Chemical Attacks in East Ghouta Used to Justify a Military Intervention in Syria


    Regardez ce dossier préparé avec minutie pour déjouer une manipulation destinée à provoquer une intervention destructrice, et d'autres ailleurs après des ripostes, en abusant de la bonne foi et aussi de l'incompétence historique de quelques dirigeants occidentaux

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  112. (C'est Melchior)

    Il s'agit bien de soeur Agnès-Marie de la Croix, une habituée du réseau Voltaire ? je m'interroge sur sa crédibilité.

    Et même les mélenchoniens d'outre-Rhin, "die Linke", soupçonnent fortement le régime de BeA.

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    1. Qui peut juger de la crédibilité d'une source, dans une situation qui oppose au moins deux camps? Chacun met en évidence sa part de vérité.

      Je suis pour ma part convaincue que B. E Assad est un despote, mais je pense aussi, au vu de ce que je lis, que les "rebelles" armés par l'"occident" sont un groupe très hétérogène, dont une partie est aussi dangereuse que B E Assad.

      Et je continue à me demander (1) de quel droit la France interviendrait autrement que sur un mode humanitaire' (2) et si une intervention militaire ne serait pas aussi catastrophique pour la Syrie qu'elle l'a été pour l'Irak et la Libye.

      Tuer des Syriens par des armes chimiques ou conventionnelles (?) est une horreur dont sont capables aussi bien les troupes de B E Assad que certains "rebelles".

      Ce que pensent Obama, Hollqnde, Poutine, le pape ou Die Linke est une opinion, non une vérité devant laquelle s'incliner.

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    2. J'ajoute que le fait qu'une personne soit répertoriée dans le réseau Voltaire n'en fait pas pour autant une suspecte. Il faudrait peut-être arrêter d'imaginer qu'il y a les sources crédibles d'information (lesquelles?) et les non crédibles, qui contredisent les théories en cour.

      Avec la toile, beaucoup d'informations contradictoires peuvent être confrontées les unes aux autres. Taxer de complotisme celles qui contreviennent aux différentes doxas est dommageable. Il faut lire beaucoup et trier beaucoup pour se forger une opinion sans se laisser engluer.

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  113. Il est parfaitement nécessaire et légitime de s'interroger, comme le fait Melchior par l'entremise de son chat, sur la crédibilité du réseau Voltaire en général et de la sœur Marie-Agnès en particulier. De même qu'il est nécessaire et légitime, et je ne doute pas que Melchior en conviendra, de s'interroger sur la crédibilité du Monde, du gouvernement français, du Pape ou de Médiapart. Cette hygiène mentale et politique présente l'avantage d'entraver la cristallisation des bonnes grosses certitudes de croyants, propres à rendre idiot voire un tant soit peu dangereux…

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  114. (c'est Melchior)

    Certes il arrivait au Dr Goebbels de dire la vérité, et aux Alliés de mentir, sur tel ou tel point. cependant les probabilités de véracité ou de mensonge n'étaient pas les mêmes...

    Il est acquis maintenant que le régime de BeA dispose d'un important stock d'armes chimiques. Il est acquis que le 21 août un crime de guerre a été commis à l'aide de gaz toxique. Il est acquis que la Russie et la Chine se sont opposées à ce que les inspecteurs de l'ONU disent qui a commis le crime.

    Pour le reste, plusieurs interprétations sont possibles, bien sûr, comme pour les tours de Manhattan ou les soucoupes volantes. Mais la Vérité a beau faire des manières pour sortir de son puits, arguant de sa nudité, elle en sortira, biquette biquette, comme Saddam Hussein fut extrait du sien.

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    1. Les puits de certitude de Melchior me laissent très songeuse.
      Ce doit être très confortable de savoir où se nichent le bien et le mal, et où se loge la Vérité.
      Les Irakiens "libérés" de Saddam Hussein doivent en savoir quelque chose...

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    2. Al-Qaida en Irak peut se frotter les mains. L'attaque de haute volée, menée lundi 22 juillet contre deux prisons de Bagdad, qui a permis à des centaines de détenus de se faire la belle, renvoie aux heures les plus noires du pays. Revendiquée par l'Etat islamique en Irak et au Levant, la franchise locale de la nébuleuse djihadiste, le double assaut a fait une quarantaine de morts et démontré une fois de plus l'incurie du gouvernement du premier ministre Nouri Al-Maliki. Ce chiite, au pouvoir depuis sept ans, paraît incapable d'endiguer la flambée de violence, qui a fait plus de 620 morts en juillet, l'un des bilans les plus sanglants depuis le retrait américain, en décembre 2011.

      Le caractère nihiliste de ces attentats, qui frappent aussi bien des convois militaires que des terrains de football ou des cafés, rappelle les années de guerre civile, entre 2006 et 2009, quand miliciens chiites et combattants d'Al-Qaida commettaient des massacres à l'aveuglette et à la chaîne. "On est revenu à la case départ, analyse Pierre-Jean Luizard, historien au CNRS. Le pays se retrouve prisonnier de groupes qui veulent en faire une terre brûlée, y propager le chaos, dans le seul but de mettre en échec la puissance américaine."

      Al-Qaida a pris pour cible les deux plus importantes prisons d'Irak : celle de Taji, dans la banlieue nord de Bagdad, et celle d'Abou Ghraïb, dans la périphérie ouest, rendue célèbre par les sévices que des soldats américains y ont commis en 2004 sur des détenus irakiens.

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    3. Information tirée du Monde.

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    4. "…comme Saddam Hussein futsorti du sien."
      Hum.
      Qu'est-ce à dire ?
      Que vient faire ici Saddam Hussein ?
      Nous rappeler qu'un gouvernement Américain et un gouvernement Anglais peuvent mentir aussi effrontément qu'un gouvernement Français ? Et que sur la base d'un GROS MENSONGE un pays peut être mis à sac à grand renfort de BONS massacres à coup de frappes chirurgicales hautement démocratiques ? Qu'importe donc le nombre hallucinant des victimes, il ne s'agit en l'espèce que de regrettables dégâts COLLATÉRAUX, un mal nécessaire au triomphe de la démocratie et aux bénéfices de Halliburton. Tout est donc pour le mieux et maître Pangloss peut se réjouir en toute bonne conscience.

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  115. Pour la Libye libérée de son tyran, c'est aussi le temps des jours heureux:

    ICI

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    1. En effet, ça a l'air pas mal. Peut-être qu'une version syrienne pourrait apporter quelques raffinements de plus.

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    2. ( bonjour ! c'est Melchior)

      Mes excuses très plates pour avoir osé évoquer en termes insuffisamment flatteurs le regretté Saddam Hussein, parangon de toutes les vertus et recordman incontesté de la démocratie, réélu en décembre 2002 avec 100% des inscrits ni plus ni moins pile poil, ce qui est tout de même une preuve de sérieux. On s'étonne qu'il n'ait pas fait l'objet d'un procès en canonisation accélérée (santo subito !). Le pape François y pourvoira peut-être, sur les conseils du chanoine de Latran.

      Pour me faire pardonner, je signale une piste intéressante : l'attentat, je veux dire le petit incident du 21 août, regrettable certes mais qu'il faut ramener à ses justes proportions, pourrait être en fait l'oeuvre des services secrets de la Turquie, membre de l'OTAN. Voilà qui exonérerait le grand BeA. Difficulté : il n'en serait alors que plus incompréhensible que les Russes (bienfaiteurs des Tchétchènes et des Pussy Riot) et les Chinois (bienfaiteurs, eux, des Ouïgours et des Tibétains, mais passons) se soient tant opposés à la recherche des responsabilités par les inspecteurs de l'ONU. Ppurquoi ? Pourquoi ?Oh ma pauvre tête... Mais c'est un détail, qui ne doit pas nous faire perdre de vue la perspective d'ensemble et la lutte nécessaire contre Lulu Bilderberg et les suppôts du Nouvel Ordre Mondial) .

      Ce qui nous ramène à l'odieux et ridicule Malbrough, qui n'est toujours pas revenu de la guerre. Certains disent que c'est parce qu'il n'y est pas allé, joignant ainsi la pleutritude à la rodomontade . Honte à lui. Il faut s'en débarrasser au plus vite ; reste à déterminer par quel moyen. Jacques Clément ? Ravaillac ? Une insurrection bien calibrée ? Le temps de bien y réfléchir, et Fil*lon ou quelqu'un du même genre sera revenu. Sauvés...

      On me dit dans l'oreillette qu'il ( le sinistre Malbrough) va rencontrer le président iranien à New York ; je ne sais quelle interprétation donner de cet événement ; celle qui émergera ne sera évidemment pas à son avantage, on s'en doute . Des gens de toute confiance y travaillent déjà.

      Bonne continuation.

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    3. Melchior, ne tentez pas de caricaturer mes positions en me parlant pour la énième fois de Lulu Bilderberg, de complots, ou en prenant une défense effrénée de votre cher Hollande (qui n'a aucun besoin de vous), et tentez de répondre à ma question.

      Je rappelle (car vos insinuations deviennent lourdes) que je n'ai aucune espèce de sympathie pour Hussein ou Assad et je me méfie tout autant de Poutine que d'Obama. Je ne suis dans aucun camp, mettez ça dans la tête de la bourrique au front et aux cornes de taureau (qui, elle, a résolument et sans l'ombre d'un doute choisi son camp, qu'elle défend sans rien écouter de ce qu'on lui dit) .

      Vous ne répondez pas à ma principale question: à la lumière de ce qui s'est passé en Irak et en Libye, une intervention militaire ciblée (ou comme vous en rêvez avec votre état-major orléaniste) peut-elle apporter quelque chose de positif aux Syriens, vous savez, ces vraies personnes qui vivent en Syrie?

      De tout le reste (les grands plans de bataille que font ces grands messieurs en se rengorgeant et en posant leurs pions sur l'échiquier du monde), je m'en tape, comme dit l'écureuil en cassant ses noisettes. J'en ai même ras la casquette.

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  116. Vous vous déconsidérez, mon cher Melchior. On vous a connu plus inspiré. Sic transit…

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  117. (Melchior)

    Mon intention n'est pas de plaire, mais d'avancer vers la vérité. Obstinément. " I shall overcome."

    Bonsoir, les gens.

    Melchior, bourrique pacifique, mais non pacifiste.

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  118. C'est bien le désir de tout le monde!

    Sans vouloir plaire, ni renoncer à la vérité, vous pourriez répondre aux questions autrement que par des pirouettes cacahuètes

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  119. Ne pouvant poster ici ma réponse (certainement trop longue), je l'ai mise en billet sur mon blog de Médiapart.

    Bonne continuation à tous.

    Melchior


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