jeudi 11 avril 2013

FRANÇOIS HOLLANDE, CE HÉROS (1)

 




FRANÇOIS HOLLANDE, CE HÉROS

1)         RIONS UN PEU (UN PEU SEULEMENT)

Par Parleur



 
«Mon véritable adversaire n'a pas de nom, pas de visage, pas de parti. Il ne présentera jamais sa candidature, il ne sera donc pas élu, et pourtant il gouverne. Cet adversaire, c'est le monde de la finance»  François Hollande, à une assemblée (de gauche) d'électeurs potentiels.

"I am not dangerous"  Le même, à une assemblée de banquiers de la City.

Bon, si vous voulez vraiment rire d'un beau rire bien jaune, lisez donc le projet de loi concocté par le gouvernement Ayrault et somptueusement baptisé, par antiphrase, de séparation et de régulation des activités bancaires.

25 commentaires:

  1. Joseph Macé Scarron, Marianne:

    "La lutte des classes, au fond, ça résume notre réelle divergence. Vous, vous y croyez toujours et moi, je n'y ai jamais cru.» C'est par ces deux phrases lapidaires, pesées, longuement mûries par un aréopage de communicants que Jérôme Cahuzac concluait le débat qui l'opposa à Jean-Luc Mélenchon sur France 2, le 7 janvier 2013. Un débat censé poser la première pierre de l'édifice social-libéral. Une construction idéologique nouvelle s'édifiant sur les ruines du socialisme dogmatique, nous disait-on, mais aussi... de la social-démocratie. Car c'est bien au cours de cette émission que le ministre du Budget avait sifflé la fin de la récréation. Le big bang fiscal promis par le candidat Hollande ? Il s'était bien produit. Circulez ! il n'y avait plus rien à attendre. La prestation de Cahuzac fut littéralement encensée par tous les éditorialistes de France et de Navarre, qui vantèrent sa fermeté, son brio, son expertise, mais aussi par bon nombre de patrons et encore plus de responsables et de collègues socialistes.

    Un débat censé également faire diversion. Car, quelques semaines auparavant, Mediapart avait déjà mis en cause la probité de ce ministre droit dans ses bottes. Et c'est à ce moment qu'avait prospéré cette idée folle : l'espoir que Cahuzac le père de la rigueur efface les soupçons portés sur Cahuzac le fraudeur du fisc.

    Plusieurs éléments ont permis d'étayer cette stratégie. Une légende Cahuzac est née dans la presse. L'homme ne vient-il pas des cercles rocardiens, apôtres du parler-vrai. N'a-t-il pas été proche de DSK, patron du FMI ? Mieux : n'a-t-il pas fait connaître dans la presse, non sans habileté, son désaccord à la suite de l'annonce par François Hollande d'un projet de tranche d'impôt à 75 % pour les revenus supérieurs à 1 million d'euros. Enfin, la gauche sociale-libérale tient avec lui son héraut : l'âme de Mendès France et la volonté de Jules Moch enfin réunies. Car ce chirurgien sait également trancher dans le vif : dans les coupes budgétaires, mais aussi dans les débats à l'Assemblée nationale. Quand tant de ministres ont les jambes qui flageolent, lui monte au front. Un vrai mousquetaire qui masque, en fait, un garde du Cardinal.

    Comment François Hollande et son Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ont-ils pu prendre le risque de s'en remettre, pieds et poings liés, à un seul homme qui, en quelques mois, s'est imposé comme l'arbitre des élégances économiques ? Le président de la République, que l'on décrit si habile, a fait là un pari insensé en l'intronisant chef de guerre du social-libéralisme naissant. A charge pour Cahuzac de porter la politique qui se met progressivement en place, qui a une cohérence forte mais qui est loin, bien loin de celle qui fut affichée pendant la campagne présidentielle.

    Décidément, le social-libéralisme n'a guère de chance avec ses héros. Notons juste que le mot naquit dans les années 80, qu'il fut incarné par le mouvement d'un certain Olivier Stirn et que son emblème était le coquelicot. Une rose dure plus longtemps.

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  2. Contrelacour signale ceci:

    parlement-dessaisi


    Le programme de stabilité engage la France auprès des autorités européennes pour les années 2013 à 2017.

    Jusqu'à présent, les parlementaires pouvaient donner leur avis sur le programme de stabilité, mais ils ne pouvaient le modifier car ledit document «demeure un acte du seul Gouvernement » (cf. Avis du Conseil d'État en 2000).

    Cette année, les prérogatives du Parlement seront encore plus limités car, comme l'indique Jean Arthuis, sénateur et vice-président de l’UDI, le débat ne sera suivi d'aucun vote.

    "Sur le programme de stabilité, qui va être très important, qui nous engage jusqu'en 2018, j'attendais qu'à la suite de ce débat, il y ait un vote. Je viens d'apprendre que la Conférence des Présidents a refusé qu'il y ait un vote. A quoi sert ce débat?"
    Jean Arthuis, 17 avril 2013 sur Public Sénat

    Par conséquent, en plus de ne pouvoir ni amender, ni rejeter, le programme de stabilité élaboré par le gouvernement, le Parlement ne pourra même pas indiquer (par un vote non contraignant) son désaccord.

    Un comble lorsque l'on sait que le vote était pourtant prévu par l'article 14 de la loi de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014.
    Malheureusement cette disposition n'a pas été réinscrite dans la nouvelle loi de programmation votée par la majorité socialiste en décembre 2012.

    Ainsi, désormais, sans aucune disposition légale protégeant ses prérogatives, le Parlement ne peut s'appuyer que sur la seule bonne volonté du gouvernement pour espérer prendre connaissance et débattre du Programme de stabilité.

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  3. Le Sénat a adopté, dans la nuit de samedi à dimanche, le projet de loi sur l'emploi, au terme d'un débat agité. Le gouvernement avait en effet décidé d'utiliser un vote bloqué pour faire accélérer les débats ce qui a déclenché la fureur des sénateurs communistes qui ont retiré tous leurs amendements et quitté l'hémicycle.
    Le texte a été voté par 172 voix contre 24 à l'issue d'un débat houleux. Le PS, le RDSE et les centristes ont voté pour. L'UMP et les écologistes se sont abstenus. Seuls les communistes ont voté contre ainsi que Marie-Noëlle Lienemann (PS).

    "Ce texte représente un tournant avec la flexi-sécurité à la française" a déclaré Jean-Marc Vanderenberghe (UDI-UC). "Le texte est équilibré" a assuré Françoise Laborde (RDSE). "Nous avons la conviction que ce texte marque une avancée pour les salariés" a assuré Christiane Demontès (PS). "C'est un moment de progrès, ce sont des opportunités nouvelles dans le dialogue social qui s'ouvrent" a déclaré le ministre du travail, Michel Sapin.

    "Vous avez bradé le code du travail et les droits des salariés", a, a contrario, lancé Dominique Watrin (CRC, communistes). "Les efforts demandés au patronat sont flous tandis que ceux demandés aux salariés sont sonnants et trébuchants" a renchéri Mme Lienemann, de l'aile gauche du PS. "Si des progrès existent, les reculs étaient trop importants (mobilité contrainte, licenciements massifs facilités, changement des clauses du contrat imposé au salarié) pour emporter" notre "adhésion", a indiqué un communiqué du Groupe écologiste.

    Alors que le groupe CRC défendait pied à pied et très longuement les plus de 400 amendements qu'ils avaient déposé, le gouvernement a décidé samedi matin de demander "un vote bloqué" procédure qui empêche le vote sur chaque amendement au profit d'un vote global en fin de débat. Cette procédure rarement utilisée et encore moins contre un membre de sa propre majorité a provoqué la fureur des communistes qui ont quitté l'hémicycle. Jean Désessard (EELV) a protesté regrettant de n'avoir pu débattre des amendements ainsi que Marie-Noëlle Lienemann (PS) qui a retiré aussi ses amendements.

    "Il s'agit d'un coup de force pas seulement contre la démocratie parlementaire, mais aussi contre le monde du travail", s'est indignée la présidente du CRC, Eliane Assassi. Il "ne restera pas sans conséquences", a-t-elle averti. L'intention des sénateurs communistes "est d'empêcher que le vote intervienne dans les temps prévus", ce "que nous ne pouvons accepter" avait dit précédemment à l'AFP, Michel Sapin.

    Le patron des sénateurs PS, François Rebsamen, a accusé le CRC par des demandes répétées de scrutin public (qui ralentissent la discussion) de "manoeuvres de retardement". "La mobilisation générale pour l'emploi décrétée par le président de la République et le Premier ministre ne peut pas attendre", a-t-il dit. Le RDSE comme les centristes de l'UDI-UC ont aussi reproché au CRC de "pratiquer l'obstruction". Pour l'UMP, il s'agit d'"un nouveau couac qui met en évidence les fortes tensions au sein de la majorité sénatoriale". Christian Cambon l'a qualifié de "coup de force".

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  4. Hubert Vedrine donne son avis sur la fédération européenne et les États nations:

    Védrine

    Extrait:
    Je ne crois pas une seconde à la vision supranationale, où les Etats-nations transfèrent leurs compétences à l’échelon d’au-dessus et où les Etats seraient réduits à des régions. Jamais les peuples européens n’accepteront cela. À commencer par l’Allemagne. Le saut fédéral ne veut rien dire. Pour les Allemands, cela signifierait que toute la zone euro est sous le contrôle allemand, du Bundestag et de la Cour de Karlsruhe. Pour d’autres, cela signifie que l’Allemagne doit payer pour les pays en difficulté. Abandonnons cette perspective, - cela désespérera 0,01 % des gens qui sont fédéralistes -, et ne nous comparons pas aux Etats-Unis. Quand les Américains ont créé les Etats-Unis, ils ont rassemblé des Américains. De même que Bismarck a rassemblé des Allemands. Comme disait le général De Gaulle, on ne fait pas d’omelette avec des oeufs durs. C’est pourquoi même Delors, qui n’est pas gaulliste, parlait de fédération d’Etats-nations.

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  5. Hubert Védrine à raison, néanmoins c'est pour une part ce qui est en train de se passer; le déssaisissement sans les transferts.

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  6. Christian Salmon, ce dimanche sur France-Inter, la politique, un visage donné à l'impuissance, la puissance sans visage.

    Christian Salmon, Storytelling. La Machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits

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  7. Pour compléter :

    Storytelling (le livre)

    Storytelling est un essai de Christian Salmon publié en 2007, et sous-titré La machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits.

    Cet essai traite de la nouvelle « arme de distraction massive » : la méthode marketing qui consiste à raconter des histoires pour influencer le consommateur — ou l'électeur.

    La réflexion porte sur la mutation de la propagande (publicitaire, politique, etc.). Selon l'auteur, cette dernière consiste à standardiser de plus en plus les réactions des « consommateurs » en rendant floue la limite entre le réel et la fiction, et entre le vrai et le faux.

    Le storytelling de Christian SALMON traite de l’histoire du storytelling. Il le définit et énumère différents exemples. En effet, le storytelling est le fait de raconter une histoire afin de mieux vendre un produit car le client pense tout connaître et donc effectuer un achat en toute connaissance du produit. De plus le storytelling touche tous les secteurs : politique avec les « spin doctors », économique avec les grands gourous du management et du marketing… Cependant l’auteur critique beaucoup la politique américaine avec notamment principalement Reagan, Clinton et Bush junior ; mais aussi il critique beaucoup les grandes entreprise et la mondialisation. Mais le thème est très intéressant et fait réfléchir sur beaucoup de publicités ou de discours et on se rend compte que certaines choses nous sont cachées mêmes si il faut arriver à juger quels exemples sont les plus pertinents et les plus possibles.

    Ce livre est le fruit d’une enquête sur les nouveaux usages du récit dans des domaines aussi divers que le management, le marketing, la communication politique et institutionnelle, l’ingénierie des informations – et leurs applications dans le domaine civil et militaire.

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    Note : On peut rajouter Sarkozy et Hollande, avec les mêmes à la manoeuvre.

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    1. Christian SALMON(2007), Storytelling. La machine à fabriquer les images et à formater les esprits


      Nelly Quemener

      Référence(s) :Christian SALMON (2007), Storytelling. La machine à fabriquer les images et à formater les esprits, Paris, La Découverte.

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  8. VIème république ou Souveraineté?

    (...) "Donc, c’est bien de la privation de la souveraineté que souffre notre système politique. Tout s’enchaîne ensuite. On a offert à l’élite politique les moyens de s’enrichir, et on lui a fourni une idéologie qui l’a déculpabilisée. Il faudrait un véritable miracle pour que l’on n’assiste pas, alors, à la multiplication des dérives personnelles dont nous sommes les témoins. Oui, qu’il s’agisse de l’affaire Cahuzac, ou des comportements du trésorier de campagne de François Hollande, il s’agit moins de cas individuels que d’un système. Mais alors, le remède se trouve dans les maux dont nous souffrons. Il faut rétablir la souveraineté de la Nation, et pour cela abroger l’inscription dans la Constitution des différents traités européens. En un mot, il faut rétablir l’État. Cette tâche est à la fois bien plus vaste et bien plus simple que le changement de régime qui nous est proposé dans ce texte. Celui-ci aurait-il comporté une formule comme « la première chose à faire est de déclarer nul et non avenue les divers amendements constitutionnels ainsi que les lois limitant le pouvoir du Peuple et de ses représentants » que l’on n’aurait pas eu besoin de tout ce pathos sur la « refondation » de l’Europe. La VIème République, telle qu’elle est présentée dans l’appel, n’est pas la réponse au problème posé. Si l’on veut réellement attaquer à la racine les dérives systémiques dont souffre notre classe politique c’est par le rétablissement de la souveraineté qu’il faut commencer. Cela rendrait en fait sa cohérence au texte, car il y a une profonde unité entre les préoccupations conjoncturelles et les préoccupations structurelles auxquelles il est fait référence. Mais il faut avoir le courage de nommer ce qui fait l’unité : la question de la perte progressive de notre souveraineté.
    Cet appel, en dépit d’un bon début, en dépit de passages avec lesquels je suis en plein accord, reste une porte entre-baillée. Il avance à petits pas, ce qui pourrait se comprendre tactiquement si nous n’étions pas dans la situation actuelle, et arrête son mouvement au moment où il faudrait procéder à une rupture. Pour cacher cela, on use et abuse de formules ronflantes. Mais, en vérité, on évite un problème car on ne veut pas trancher. Et l’on est d’autant plus démuni face à un gouvernement qui met en place, les une après les autres, les mesures découlant de cet abandon de souveraineté et qui se traduisent alors par l’austérité et la financiarisation croissante de la société."

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  9. Le commissaire général à l'investissement Louis Gallois a estimé, dimanche 21 avril, que l'Europe était en train de prendre "conscience que l'addition des politiques d'austérité conduit dans le mur".
    Récemment, le président François Hollande avait dû recadrer quatre des ministres du gouvernement – Ayrault, Arnaud Montebourg (redressement productif), Cécile Duflot (logement) et Benoît Hamon (consommation) –, qui avaient demandé une inflexion de la politique économique et sociale. Dans un entretien au Monde le 9 avril, Arnaud Montebourg avait affirmé que "le sérieux budgétaire, s'il tue la croissance, n'est plus sérieux. Il est absurde et dangereux". En réponse, le président avait déclaré qu'"aucun ministre ne peut remettre en cause la politique qui est conduite", réfutant le terme d'"austérité".

    Le commissaire du gouvernement affirme qu'il faut "donner une priorité très forte à la reconquête de la croissance, à la croissance de demain". "Se fixer comme objectif de croissance 2 % par an, c'est un objectif qui est à la fois ambitieux et nécessaire", a-t-il affirmé. La croissance en France "dépend de la compétitivité", mais "la France seule n'a pas les moyens de relancer sa propre croissance", a-t-il jugé. "Si elle fait de la relance de la demande, ça va être un déferlement d'importations".

    Il faut donc examiner comment relancer la croissance en Europe, selon M. Gallois. Il a cité trois axes : "desserrer les calendriers de retour aux équilibres", avoir "une politique plus accommodante de la Banque centrale européenne" et utiliser les "capacités de croissance" des pays en excédent, "essentiellement l'Allemagne".

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  10. L’aile gauche du PS propose un «plan de relance écologique et social pour la France et pour l’Europe» mobilisant 43 milliards d’euros en deux ans, permettant de créer ou préserver 500.000 emplois et destiné à «s’affranchir d’une certaine orthodoxie libérale et budgétariste». Ce plan d’une trentaine de pages, qui sera présenté lundi au Sénat, est signé de la sénatrice Marie-Noël Lienemann, d’Emmanuel Maurel, premier signataire de la motion de l’aile gauche au congrès de Toulouse, du député Jérôme Guedj, et des économistes Daniel Vasseur et David Cayla, tous membres du courant «Maintenant la gauche».

    «Comme dans les années 30 aux Etats-Unis, la politique économique est redevenue restrictive trop tôt et, comme dans les années 30, il faut s’affranchir d’une certaine orthodoxie libérale et budgétariste pour mettre en oeuvre avec détermination un plan de relance, au moment où il est à la fois le plus nécessaire mais aussi le plus efficace, afin de sortir l’économie de cette spirale récessive», écrivent-ils. Et de proposer «un plan de relance sur deux ans de 43 milliards d’euros», soit «2 points de PIB, dont seulement 28 milliards d’euros financés sur fonds publics, qui constituerait le pendant du pacte pour la compétitivité adopté fin 2012». Selon leurs calculs, «il permettrait d’augmenter le PIB de 3,3 points et de créer ou préserver environ 500.000 emplois».

    Ce plan est fondé sur trois piliers: «la relance de la consommation populaire: des mesures immédiates pour une reprise à court terme», «la relance par des investissements publics et des grands projets mobilisateurs soutenant la réindustrialisation pour un redressement à moyen terme» et «une réforme fiscale fondatrice garante d’une croissance à long terme».

    La relance de la consommation passerait notamment par une amélioration «temporaire de l’indemnisation du chômage et du chômage partiel dans les entreprises» et une revalorisation des aides sous condition de ressources pour les jeunes. La «réindustrialisation du pays» serait pour sa part fondée sur «l’innovation et la qualité», avec «la construction d’infrastructures de transport» (lignes à grande vitesse, canaux, fret ferroviaire, tramways), «la montée en puissance des filières industrielles nécessaires à la transition énergétique, ou encore de la voiture électrique» et le soutien du secteur BTP via «une prime à l’achat de logements neufs» pour les plus modestes.

    Les auteurs précisent que l’apport de l’Etat pourrait donner lieu à l’émission d’un emprunt national permettant d'«agir à un moment décisif pour notre économie». Ce plan fait suite à une résolution publique sur ce sujet adoptée lors d’une réunion du courant «Maintenant la gauche» début février.

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  11. Sondage en ligne dans Le Parisien
    8641 votants

    François Hollande mène-t-il une politique de gauche?
    OUI: 37.4 %
    NON: 62.6 %

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  12. À propos du mur des cons


    Deux jours après le tollé déclenché par le "mur des cons", le torchon brûle entre la ministre de la justice, Christiane Taubira, et le Syndicat de la magistrature (SM). "Nous attendions de vous, madame la ministre, que vous défendiez vous-même cette liberté syndicale", juge le syndicat dans une lettre publiée sur le site Rue 89, vendredi 26 avril.

    La garde des sceaux avait fait part de "sa vive émotion" et de "sa consternation" après la découverte de ce trombinoscope fait maison épinglant hommes politiques (principalement de droite), intellectuels et journalistes. Elle avait annoncé, jeudi au Sénat, avoir saisi le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qui devra apprécier s'il y a eu "manquement à la déontologie". Christiane Taubira avait également condamné "cette pratique", et considéré qu'il s'agissait d'"un acte insupportable, stupide et malsain".

    DÉFENDRE LA LIBERTÉ SYNDICALE

    "Quelle pratique ? Celle d'un journaliste qui filme en cachette l'intérieur d'un local syndical privé à l'insu de ses occupants ? Quel acte ? Celui d'un site en ligne, proche de la droite la plus dure, qui décide de diffuser ces images qu'il sait soustraites ?", répond le Syndicat de la magistrature par la voix de sa présidente, Françoise Martres.

    Le syndicat tient surtout à opérer la distinction entre "des propos satiriques tenus en privé par des syndicalistes" et "l'expression syndicale, par nature publique". "C'est bien l'expression publique syndicale et, par conséquent, le fait syndical dans la magistrature que vous remettez en question par votre saisine consternante du Conseil supérieur de la magistrature. Nous attendions plutôt de vous, madame la ministre, que vous défendiez vous-même cette liberté syndicale", conclut le syndicat.

    Le Syndicat de la magistrature a reçu le soutien de la CGT, pour qui "l'action et la pensée syndicale ne peuvent être criminalisées en démocratie". "Depuis deux jours, le courroux politico-médiatique s'est abattu sans relâche sur nos camarades du Syndicat de la magistrature. Les raisons invoquées sont disproportionnées et délirantes", poursuit la CGT dans un communiqué. "'Les déchaînés du 'mur des cons' et leurs partenaires leur reprochent donc d'avoir acté leur liberté de penser syndicale, leur liberté de penser le fait et l'individu politique avec humour dans un local privé ! N'a-t-on donc plus le droit en France d'avoir de l'humour ?", demande la CGT.

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  13. Mur des cons, suite

    Le vendredi 5 avril, une équipe de France 3 se rend dans les locaux du Syndicat de la magistrature, à Paris, pour réaliser une interview de Françoise Martres. La veille, on avait appris que le parquet de Bordeaux envisageait de requérir un non-lieu dans l’affaire Bettencourt. Avant l’interview, le journaliste de France 3 prend son téléphone portable et se met à filmer le mur en question.

    L’équipe qui l’accompagne s’en étonne. Elle tombera carrément de sa chaise quand, mercredi dernier dans le Grand Soir 3, elle découvre la scène en images estampillées « Atlantico », dans un sujet sur la polémique signé... du vidéaste au smartphone. « Quand on passe la vidéo au ralenti, on voit les autres membres de l’équipe, le JRI et le preneur de son..., décrit un reporter de France 3. Cette histoire est intéressante, parce qu’elle permet de voir comment on instrumentalise une info à des fins politiques. »

    Rapidement alertée par des syndicats, la direction de France 3 décide alors de retirer le sujet de l’antenne. « Le JRI a l’impression d’avoir été complètement manipulé », raconte encore un confrère. Pour un autre, la manœuvre est claire : « C’est une manipulation politique », de la part d’un journaliste « engagé à droite de manière assez affichée. » (Libération)

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    1. Une manipulation dans laquelle le gouvernement est tombé à pieds joints :

      Mur des cons : le Syndicat de la magistrature critique violemment Taubira

      PolitiqueLe Syndicat de la magistrature vient d'adresser une lettre incendiaire à la ministre de la Justice Christiane Taubira l'accusant "d'avoir cédé à la pression" en saisissant jeudi le Conseil supérieur de la magistrature.

      "En plus de 40 années de combats pour les droits des magistrats et les libertés publiques, le Syndicat de la magistrature a dû faire face à de multiples tentatives visant à l'empêcher de s'exprimer. Vous venez de vous inscrire dans cette longue tradition, nous le regrettons vivement." La conclusion de la lettre envoyée par le Syndicat de la magistrature (SM) à la ministre de la Justice est lapidaire. Publiée sur Rue89, cette lettre s'en prend vivement à Christiane Taubira l'accusant d'avoir "cédé à la pression" et de s'en "prendre à l'expression en privé d'une opinion".

      Après la découverte mercredi d'un mur de photos de personnalités politiques, mais aussi d'intellectuels et de journalistes accompagnés de la mention "Mur de cons" dans le local du SM, la garde des Sceaux avait vivement condamné cette initiative. "C'est un acte insupportable, stupide et malsain", a-t-elle déclaré au Sénat jeudi. Elle a par ailleurs annoncé avoir saisi pour avis le Conseil supérieur de la magistrature qui devra déterminer s'il y a eu "manquement à la déontologie" de la part du SM.

      "Vous remettez en question l'expression syndicale"

      Le SM répond vendredi par une lettre qui attaque la manière dont l'information a été révélée. "Vous avez déclaré (...) condamner cette pratique, (...) et considéré qu'il s'agissait d'un acte insupportable, stupide et malsain.", expose le SM en poursuivant "Quelle pratique ? Celle d'un journaliste qui filme en cachette l'intérieur d'un local syndical privé à l'insu de ses occupants ? Quel acte ? Celui d'un site en ligne (Atlantico, ndlr), proche de la droite la plus dure, qui décide de diffuser ces images qu'il sait soustraites ?". Le SM regrette que tout cela ne l'ait pas "choquée".

      "Souhaitez-vous donc réglementer la liberté d'opinion des syndicalistes, définir les standards de l'affichage autorisé dans les locaux syndicaux, voire même encadrer la liberté des magistrats que nous sommes s'exprimant dans la sphère privée ?", continue la présidente du SM François Martes, qui conclut : "c'est bien l'expression publique syndicale et, par conséquent, le fait syndical dans la magistrature que vous remettez en question par votre saisine consternante du Conseil supérieur de la magistrature".

      A lire aussi : Les "cons" du "mur des cons" : ce qu'ils ont dit, ce qu'ils vont faire

      A lire aussi : Après le "mur des cons", Accoyer veut élargir les motifs de récusation d'un magistrat

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  14. Pendant que sur Mediapart la chasse au Mélenchon est ouverte hors saison, que le PS sort un texte contre la politique de Merkel d'une main et l'édulcore de l'autre, l'opinion nous dit le JDD est favorable à un gouvernement d'union nationale

    Alors que l'Italie est pilotée depuis samedi soir par un gouvernement d'union nationale, les Français imaginent à leur tour une telle hypothèse. Selon le sondage Ifop réalisé pour le JDD à paraître dimanche, 78% des sondés sont favorables à la mise en place par François Hollande d'un tel exécutif. "Alors que, paradoxalement, le clivage droite-gauche n'a jamais été aussi électrique", remarque Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop.

    Les Français réclament donc l'union et certaines personnalités pour la réaliser. Interrogés sur les responsables politiques qu'ils souhaiteraient voir entrer au gouvernement, au cas où François Hollande déciderait d'un remaniement, les sondés plébiscitent un nom en particulier : François Bayrou, réclamé par 47% d'entre eux.

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  15. Le clivage droite gauche n'a jamais été aussi électrique, donc rien de tel qu'une union fausse droite et fausse gauche!

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  16. Et à peine une opération de manipulation de l'opinion !

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  17. Mélenchon à propos des cadeaux de Hollande aux entrepreneurs:

    "Une entreprise ce n’est pas que des actionnaires, c’est un collectif, un projet humain, un savoir faire" insiste sur France Inter le co-président du Parti de gauche qui refuse d’être caricaturé. Il propose une critique vive des mesures de François Hollande exposées hier soir aux assises de l’entrepreneuriat.
    C’est évidemment le cadeau fiscal accordé aux fonds d’investissements et autres « business angels » le plus désolant. Suite du mouvement dit des Pigeons. "Là on parle seulement du fait que des gens ayant pleuré de grosses larmes parce qu’ils estimaient qu’ils étaient taxés excessivement ont obtenu du chef de l’Etat une super niche Copé. "
    Puis Jean-Luc Mélenchon se fait plus pédagogique. "Vous savez lorsqu’une entreprise vend ses actions, elle est taxée sur la plus-value qu’elle réalise. Du temps de monsieur Copé, il avait été décidé qu’elles ne le seraient plus autant qu’auparavant. Cela avait coûté 23 milliards. Et François Hollande a décidé qu’on allait encore baisser les prélèvements sur les plus-values lors des cessions d’actions d’entreprises, et je pense qu’il se trompe deux fois."
    "D’abord les pigeons c’est eux qui nous prennent pour des pigeons"
    "Premièrement parce qu’il donne une espèce de prime à l’argent qui rentre et qui sort. Vous et mois, quand on entend, jeune entreprise, start-up, on imagine le jeune patron ou la jeune patronne qui a trouvé une invention géniale et qui a réussi. Très bien, ça nous l’encourageons. Mais le plus souvent, ça a été fait avec des fonds qui sont arrivés de l’extérieur, des fonds d’investissements et c’est eux qui vont bénéficier principalement de cette décote de la taxation des plus-values lorsqu’ils vendront les actions de ces entreprises.
    Il faut décourager l’argent vite placé qui rentre et qui sort. Deuxièmement, réduire l’entreprise à ça est une erreur."
    L’entreprise à l’école ? Mais elle y est déjà
    Second temps du discours de François Hollande face au gratin des « pigeons », la longue louange adressée aux entrepreneurs et à « l’esprit d’entreprendre » qu’il faudrait inculquer aux enfants, dès leur entrée au collège."Que voulez-vous de plus, il y a déjà de l’alternance, c'est-à-dire des jeunes gens qui vont en entreprise tester leurs capacités professionnelles. Surtout, je pense que ce n’est pas du tout la priorité. Un jeune élève a bien d’autres choses à apprendre, avant de se faire enseigner la cupidité. Je crois que l’entreprise repose d’abord sur des qualifications professionnelles. Puis-je faire remarquer que l’enseignement des techniques professionnelles existe déjà dans les établissements professionnels et pour une part dès le collège. Donc qu’est-ce que ça veut dire, enseigner –l’esprit d’entreprendre- de la 6ème à la terminale ? Ca n’a pas de sens parce que ça n’a pas de contenu."

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  18. Italie:

    Après deux mois d’instabilité politique, le nouveau gouvernement de coalition italien, est en place. Ce dernier a reçu la confiance de la chambre des députés le 29 avril, avant celui du Sénat attendu aujourd’hui. « Nous mourrons de la seule consolidation budgétaire, une politique de croissance ne peut attendre plus longtemps », a lancé Enrico Letta. Le nouveau président du Conseil veut concentrer l’action du gouvernement sur l’emploi. En février 2013, 11,6 % des italiens sont au chômage. Mais il donne des gages à la droite, en supprimant la taxe foncière à partir du mois de juin 2013. La TVA passera en revanche de 21 à 22 %. La protection sociale sera aussi réformée en profondeur afin d’être « plus universelle, plus axée sur les jeunes, les femmes et étendu à ceux qui ne sont pas couverts ». Une réforme territoriale devrait entériner la suppression des provinces, qui a connu des blocages sous la présidence Monti. Le nouveau gouvernement, qui récolte le faible soutien de 41 % d’Italiens, s’attellera aussi à la rénovation en profondeur de vie politique. Une nouvelle loi électorale est dans les cartons, ressuscitant le projet inabouti de Mario Monti. Des mesures contre les conflits d’intérêts sont aussi à l’agenda. Nouvel allié pour François Hollande ? Presque un an jour pour jour après l’élection de François Hollande, Rome souhaite recentrer les priorités européennes « sur la croissance et l’emploi » plutôt que sur les « mesures d’austérité budgétaire ». Ce changement de cap pour le nouveau ministre de l’Industrie Flavio Zanonato peut amener « à une renégociation du pacte de stabilité de la zone euro », en excluant les investissements publics du calcul du déficit. Une antienne aussi vieille que le traité de Maastricht. Bientôt en tournée à Paris, Berlin et Bruxelles, le gouvernement transalpin attend beaucoup de la position de la France pour sortir de la spirale de l’austérité.

    Source : http://www.euractiv.fr/economie-et-finance/italie-changement-de-cap-dans-la-politique-economique-18976.html
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  19. Filoche juge Hollande

    Ce n'est pas possible de dire qu'il y a 590 milliards d'avoirs français dans les paradis fiscaux, qu'il y a entre 60 et 80 milliards de fraude fiscale, et de demander aux gens de faire des efforts. Lorsque Bernard Cazeneuve parle d'économiser 1,5 milliard dans les dépenses de l'État en 2014, il se fout de nous. Qu'il aille chercher les milliards là ou ils sont. Quand on nous parle d'ajouter 50 inspecteurs des impôts qui vont lutter contre la fraude fiscale, c'est n'importe quoi. 160 journalistes arrivent à enquêter sur les paradis fiscaux alors que l'État n'est pas capable de le faire [il parle de l'affaire Offshore leaks, NDLR]. C'est quand même incroyable que le ministre du Budget demande leurs sources aux journalistes. Si on n'y arrive pas, c'est qu'il n'y a pas assez de fonctionnaires et donc qu'il n'y a pas de volonté politique. J'accuse le gouvernement. On crée des déserts hospitaliers en plein Paris en fermant l'hôtel Dieu alors que si on recrutait 2 000 inspecteurs des impôts, ça rapporterait plus.

    À propos de Hollande: je l'ai regardé diriger le bureau national du Parti socialiste pendant dix ans. Il était au-dessus des autres. Il est à la hauteur de la situation et je ne dis pas ça pour faire le fayot. Il a bossé, il mérite sa place. Il ne fait pas preuve d'un déficit d'autorité, mais de mauvais choix politiques.

    A lire la description de Hollande, je comprends mieux pourquoi Filoche est toujours au PS...

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  20. La directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, a assuré jeudi, au lendemain des manifestations du 1er mai contre l'austérité, qu'il n'y avait "pas d'alternative à l'austérité", dans une interview à la télévision suisse-romande.
    Lors de cet entretien de quinze minutes, visible sur le site Internet de la RTS, Mme Lagarde a ajouté que "la situation est difficile" et qu'il faut à la fois observer "une discipline budgétaire" et "favoriser les éléments de croissance", afin de promouvoir les "investissements et l'emploi". "Refaire des déficits" n'est pas une option envisageable, a-t-elle dit, au même titre qu'une "politique de relance, car cela signifie plus de dettes".

    Lors d'un discours commun avec le nouveau président du conseil italien, mercredi, le président de la République, François Hollande, a au contraire appelé à une relance de la croissance au niveau européen.

    Interrogée sur l'Allemagne, la directrice du FMI a répondu que ce pays est en "train de récolter les fruits de sa politique". Selon Mme Lagarde, il y a actuellement "trois types de vitesses dans le monde". Les pays les plus rapides dans la croissance sont les pays émergents. Ils sont suivis par un deuxième groupe, qui commence à renouer avec la croissance, et dont font partie les Etats-Unis, la Suède et la Suisse. Enfin, le troisième groupe est composé de la zone euro et du Japon, qui "peinent à retrouver le chemin de la croissance".

    Interrogée sur l'affaire Tapie – sur laquelle elle doit s'expliquer en mai avec la justice française –, Christine Lagarde a répondu qu'elle ne quitterait pas le FMI. "A chaque jour suffit sa peine, s'il y a des investigations, je continuerai à faire mon métier", a-t-elle déclaré. En réponse à une question sur "une ligne rouge" dans ce dossier qui l'obligerait à démissionner, Mme Lagarde a répondu : "Le FMI ne fait pas de spéculations, et je ne fais pas de spéculations."

    Elle ne fait pas de spéculations: le mot est délicieux dans sa bouche :-)

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  21. La résistance c'est maintenant


    http://blogs.mediapart.fr/blog/lucien-pons/060513/la-resistance-c-est-maintenant


    Il est là pour liquider les actifs de l'entreprise France.

    Tout est dit ; tout en découle.

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  22. Hollande n'a manifestement pas les mêmes lectures et les mêmes références que nombre d'entre nou :-(



    Le président français François Hollande a fait l’éloge des réformes du marché du travail menées en Allemagne par l’ancien chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, jeudi à Leipzig, dans le Land jadis est-allemand.

    «Le progrès, c’est aussi de faire dans les moments difficiles des choix courageux pour préserver l’emploi, pour anticiper les mutations industrielles et c’est ce qu’a fait Gerhard Schröder ici en Allemagne et qui permet à votre pays d’être en avance sur d’autres», a-t-il dit, très applaudi, lors des célébrations des 150 ans du parti social-démocrate allemand (SPD).

    Hollande a souvent été épinglé ces derniers mois par des responsables allemands libéraux et conservateurs pour les réformes trop timides menées, selon eux, en France durant sa première année de mandat. «Ces décisions ne sont pas faciles à prendre, elles peuvent faire surgir des controverses, mais rien ne se construit, rien de solide ne se bâtit en ignorant le réel», a ajouté François Hollande, en faisant l’éloge de l’amitié franco-allemande comme moteur de l’Europe.

    Les réformes Schröder qui ont flexibilisé le marché du travail sont controversées au sein de la gauche européenne, y compris parmi les sociaux-démocrates allemands. Certains y voient la clé du rétablissement de la compétitivité et de la baisse du chômage ces dernières années en Allemagne. Mais d’autres soulignent qu’elles ont développé le secteur des bas salaires et la précarité.


    «Le réalisme n’est pas le renoncement à l’idéal, mais l’un des moyens les plus sûrs de l’atteindre. Le réformisme ce n’est pas l’acceptation d’une fatalité mais l’affirmation d’une volonté. Le compromis n’est pas un arrangement mais un dépassement de la réalité», a déclaré François Hollande, dans son discours, qui était suivi notamment par la chancelière allemande Angela Merkel, assise au premier rang de la vaste salle de concert où était célébré l’anniversaire.

    «Nos pays sont différents. Nos cultures politiques syndicales sont singulières. Mais je garde de la social-démocratie le sens du dialogue, la recherche du compromis et la synthèse permanente entre la performance économique et la justice sociale», a ajouté le président français, affirmant cependant que «tout n’est pas transposable» d’un pays à l’autre.

    Le président français a profité de la tribune qui lui était offerte à Leipzig pour plaider de nouveau en faveur d’une union politique renforcée en Europe, évoquant une «intégration solidaire». «La France souhaite ouvrir cette discussion avec tous les Européens, et en premier lieu avec l’Allemagne», a-t-il dit. «L’Europe a été capable (...) ces derniers mois, d’en finir avec l’instabilité financière. Elle a su apporter la preuve que les pays de l’Union n’abandonneraient jamais l’un des leurs à ses difficultés. Elle a introduit des règles et des disciplines en matière budgétaire et bancaire».

    «L’Europe doit désormais faire preuve de la même détermination pour donner priorité à la croissance et notamment à l’emploi des jeunes pour ouvrir une nouvelle espérance», a-t-il déclaré.
    (AFP)

    GRRRRRRR

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