mardi 27 août 2013

OBEIR C'EST TRAHIR, DESOBEIR C'EST SERVIR







Peinture de Mart'IN

OBÉIR C'EST TRAHIR, DÉSOBÉIR C'EST SERVIR



par Vivre est un Village



Cette laïcité, il faut la régénérer ! L’instituteur, qui a joué un rôle admirable, croyait que le progrès était une loi historique, quasiment déterminé par l’évolution humaine, alors qu’aujourd’hui, nous savons qu’il est incertain. L’instituteur pensait que la raison telle qu’il la croyait élucidait le monde entier alors qu’aujourd’hui, on se rend compte que la raison a non seulement ses limites mais ses perversions dans la rationalisation et dans la raison instrumentale. Et l’instituteur, il croyait qu’avec le progrès et la raison, la démocratie ne pouvait que s’épanouir, alors que nous voyons bien qu’il y a une crise de la démocratie. (Edgar Morin interviewé par Mediapart)

Bien souvent nous nous insurgeons, hurlons à l'injustice, proposons de pétitionner à tour de bras, d'entamer des actions, quand finalement, il faut se rendre à l'évidence, nous ignorons à peu près tout... Nous avons une bonne excuse, les lois sont lourdes du poids imposant des codes législatifs, sans compter tous les décrets, les jurisprudences qui s'y rattachent. (Annie Lasorne)

J'ai relevé ces phrases qui me semblent très significatives de ce qui se passe, en ce moment, sur Mediapart.

Le 3 Juillet, en rejoignant ce qui est pour nombre d'entre nous un magister sur Mediapart, nous avons observé que le bouton "déconseiller", qui était un bouton de mort par opposition au bouton de vie "conseiller", avait "poussé" à l'heure où les gouvernements voyous commettent leurs délits (augmentations d'impôts, permis de raser un monument inscrit à l'inventaire complémentaire des monuments historiques, suppressions de postes dans l'éducation nationale, etc.)  

Nous nous insurgeons, hurlons à l'injustice, après avoir constaté que des billets et des commentaires étaient censurés sans raison dans le club. Nous pétitionnons à tour de bras (1), pensons et entamons des actions, pour nous rendre à l'évidence: nous ignorons à peu près tout des suites de la réunion du 11 Mars 2011 (2).

Nous savons tous que si nous sommes unis, nous avons des chances d'être entendus.  Cependant, Edwy Plenel, votre attristante passion à nous traiter de piétaille nous est difficile à vivre, car les règles qui sont  issues de vos boutons imposent des interventions en dehors de tout cahier des charges connu, reconnu et approuvé par des sous-traitants nous nous ignorons tout,  à partir d'un code de marché dont nous ne savons même pas s'il existe. Nous ne savons rien des décrets qui ont conduit au bouton "déconseiller"  (que nous refusons à plus de 80%), à la fonction "replier" (dont vous n'avez même pas donné les règles de fonctionnement), et à la subite réduction des commentaires à 4 500 mots. Nous ne savons pas quelle jurisprudence permet à Mediapart de s'arroger le droit d'intervenir sur nos boîtes Mediapart (connues sous le nom de messagerie privée) pour des motifs incompréhensibles.

Ces événements ont conduit à la dégradation progressive du système informatique dont nous bénéficiions en Mars 2011, à tel point que nous sommes obligés de passer par un billet sur Edgar Morin pour pouvoir communiquer avec vous puisque la fonctionnalité "lui écrire en privé" est en panne depuis de nombreux mois.

Nous sommes nombreux à penser qu'il s'agir d'un égarement passager, mais qui devrait être le plus court possible.

Je formule donc une prière laïque et républicaine pour la fin de ce "passager". 


_______
(1) 
(2) )  

13 commentaires:

  1. Cher Vivre, n'étant pas abonnée, j'observe tout cela avec une grande objectivité ;-)

    Mon impression: le bouton "recommander" devrait être remplacé par un bouton "plutôt d'accord", et le bouton "déconseiller" par un bouton "plutôt pas d'accord". En aucun cas, les équations d'accord/pas d'accord ne devraient aboutir à un repli de commentaires.

    Il n'est pas inintéressant de voir sur les Fils quels commentaires sont très déconseillés, et d'en analyser les raisons. Sur le dernier fil de Jacques Bolo concernant le voile et la laïcité, le commentaire le plus déconseillé est... celui qui nous permet de lire la position d'une femme algérienne laïque, républicaine et féministe!

    Cela nous montre bien, s'il en était besoin, à quel point la démarche islamogauchiste (soutenue par la rédaction) est la plus forte sur certains fils de Mediapart, en tous cas chez ceux qui lisent et utilisent les boutons.

    Mediapart a toujours préféré Tarik Ramadan à Caroline Fourest et à Taslima Nasreen, combat de plus en plus ouvertement la laïcité devenue selon lui la propriété du FN, tout en défendant les religions comme Tevanian. Il ne fait aucune place aux islamologues dissidents, aux ex-musulmans, laïcs, athées et apostats. Il est représentatif de la pente réactionnaire de la gauche.

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  2. La perversité de Plenel dans la conduite du Club, ce n'est pas un scoop. Se souvenir qu'il a refusé que les blogueurs assurent eux-même leur modération, prétextant les vertus de l'auto-modération, comme si les islamistophiles qui ont conduit au départ de moult personnes venues ici et ailleurs en étaient capables.

    Ce mépris tranquille des médiapartistes a son pendant chez son collègue Schneidermann d'ASI. Qui reprend en articles des commentaires jugés à son goût sans rémunérer leurs auteurs. Sans même leur offrir un abonnement gratuit.

    Ce genre de commentaire, effectivement de qualité, est le résultat d'un travail. Qu'il soit publié comme ici, sur un site entièrement bénévole, no problemo. Mais qu'il serve à faire vivre ceux qui les pompent, non.

    Décidément, pour l'exploitation, il y a pire qu'un patron de droite : un patron "de gauche".

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  3. Bonjour,
    Un grand merci, Monica, pour tes conseils d'écriture et pour ton aide dans la rédaction de ce billet.
    La problématique de Mediapart m'est de l'ordre de l'injonction contradictoire tant je suis attaché aux humains, souvent contributeurs comme peuvent l'être "la dame du bois-joli ou "M art'IN" .
    Je ressens envers eux un devoir de protection contre les exactions de Géraldine Delacroix dont nous n'avons eu cesse, de dénoncer la perversité sans savoir exactement si cette perversité est l’œuvre de Géraldine Delacroix, dont la meilleure caractérisation demeure, à mes yeux "cancer Géraldine Delacroix" même si sur conseil d'écriture j'ai accepter de ne parler que de "medusapart Géraldine Delacroix"...
    Le livre de Pierre Péan "La face cachée du monde" dans lequel est décrit une version des exactions d'Edwy Plenel au Monde et aussi un aveu de sa part de n'avoir poursuivi de ses invectives Pierre Bourdieu que parce qu'il était rédacteur en chef eu Monde et que Pierre Bourdieu était défendu par Le Monde Diplomatique...
    Dès le début de ce projet de site, j'ai eu le bonheur de déjeuner avec samines qui m'avait à l'époque invité à participer aux activités de ce site...
    J'avais alors refusé, plus ou moins indigné, car je pensais que repartir à zéro sur un projet de la taille de Mediapart n'avait pas de sens...
    Je regrette très sincèrement qu'il ait fallu que je commence à écrire concrètement des articles d'une certaine ambition et donc être censuré y compris dans ma messagerie Mediapart dite privée...
    Ceci venant après le véritable "coup d'état" que constitue le bouton "déconseiller"...
    En ce moment, je me contente de recopier le chapitre "Les liens qui libèrent" du livre l'autre société de Jacques Généreux et de réagir à chaque "déconseiller" dont la dame du bois-joli est victime et à relever quelques étrangetés comme le fait que jaren n'ai reçu aucun déconseiller pour avoir traiter notre amie Edwige de Benoist de "gâteuse" pour avoir fait une faute de manipulation de son I Pad à partir duquel elle se battait avec nous contre le bouton "déconseiller"...
    C'est grâce à Edwige que j'ai connu ton magnifique texte, Monica, sur une vision de la vie sur Mediapart où nous étions tous réunis il y a peu...
    Mon magister anti-bouton "déconseiller" est épuisant et, entre autres et comme toute chose et tout être humain, je fonctionne, aussi, à capacité finie...
    Je ne pourrai donc pas le réaliser cette activité éternellement...
    Un retour en arrière supprimant le bouton "déconseiller", pourtant toute simple à réaliser, me semble être de plus en plus utopique...
    Sauf opposition de votre part, je pense inviter "Edwige de Benoist","la dame du bois-joli" et M art'In à ce site avant de quitter progressivement Mediapart pour vous rejoindre à 100%...
    A bientôt.
    Amitié.

    Jean Talabard

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    1. Cher Jean,

      Tu invites qui tu veux: chacun(e) est ici bienvenu(e) s'il (elle) se reconnaît dans le projet du blog, qui est de penser les contradictions sans peur ni reproche, dans l'harmonie et les nuances autant que possible.

      J'imagine mal Mediapart reculer sur le bouton "déconseiller": la rédaction (Géraldine est ici un épiphénomène car elle fait ce qu'on lui dit de faire) a imposé ces nouveautés sans consulter personne, selon sa conception tout à fait démocratique d'un média participatif.

      Il est plus facile de prêcher contre les coups d'épée donnés à la démocratie, à grands coups de voix vibrante, de moustache hérissée et de mots grandiloquents, que d'appliquer certaines règles justes et transparentes chez soi.

      De même, la rédaction a refusé sous des prétextes fallacieux que les blogueurs puissent avoir des statistiques de fréquentation de leurs billets. Jadis, Vincent Verschoore avait installé un tel compteur, mais il y a eu des oppositions, toujours de la même clique des copains de la rédaction: "On aurait pu voir que certains billets ou blogueurs étaient plus lus que d'autres, et patati et patata". Les journalistes disposent, eux, de ce compteur, mais il n'est pas question que les blogueurs en aient la maîtrise...

      Tout est l'avenant sur le fond et la ligne politique. Quand les abonnés n'ont pas accès au tracker d'activités, ils entrent dans le journal par la première page, sur laquelle la rédaction met en valeur ses blogueurs favoris, ceux qui défendent sa vision du monde. Ces auteurs favoris rabâchent sans se lasser ce qui est sans nul doute une doxa, qui finit par s'imposer comme le point commun aux abonnés. C'est, peut-on dire, un véritable catéchisme, vu que l'endoctrinement vise à écorner la laïcité, à réconcilier gouvernance politique et religions, en sacrifiant au passage maintes valeurs de notre société.

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  4. Pour ceux qui, comme moi, sont sceptiques sur les "révélations de Mediapart" dans l'affaire Bettancourt, cet article du Point à propos de sommes d'argent très importantes perçues par la comptable:

    ICI

    Mon impression depuis longtemps est que Mediapart a simplement servi la soupe à la fille, en apportant beaucoup d'eau à son moulin. Une eau bien trouble, à base d'enregistrements, de divulgations d'état de santé et de délations.

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  5. Les clubistes médiapartiens qui croient Plenel capable d’infléchir sa position à leur égard se font de douces illusions :

    - Numériquement, ils ne sont qu’une minorité par rapport aux abonnés. Ed sait très bien le leur rappeler quand c’est nécessaire.

    - Ce Club est pour Ed l’anguille est un mélange de produit d’appel et de valeur ajoutée, offerte gratuitement, non, en payant, par des gens que séduit une possibilité de visibilité plus grande qu’un simple blogue perso perdu dans la masse. Et, sauf chez ceux qui partent, édifiés par les pratiques douteuses d’un « patrondegauche », celui-ci sait très bien que la vanité est plus forte que la fierté. Ils continuent donc, tout en râlant, de se faire marcher dessus.

    Qu’est-ce qui les empêche de nous rejoindre ?

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    1. Peut-être ont-ils le sentiment d'être plus visibles et plus audibles là bas que dans un petit blog.

      Et puis, la fréquentation assidue de Mediapart crée une véritable addiction.

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    2. Peut-être ont-ils le sentiment d'être plus visibles et plus audibles là bas que dans un petit blog.

      Je pense que tu as touché la vraie raison ..
      Mediapart s'annonce comme journal participatif . Les blogs étant d'ailleurs souvent aussi riches que les articles eux mêmes .
      Et les commentaires sur les articles pouvant apporter encore plus de richesses .

      Et c'est là ou , bien au delà de la notion de participatif , nous venons d'assister dans les trois derniers jours à un tsunami de censures sur des commentaires correspondant tout à fait à la charte , soit parce qu'ils n'étaient pas en accord avec l'article qu'ils commentaient , soit parce qu'ils apportaient d'autres informations sourcées dérangeantes ..
      La rédaction a donc pensé qu'il valait mieux censurer ce que nous pouvons appeler de la "réinformation" ..

      Et quelque part , cela met un trait définitif sur la notion de participatif .. comme sur la notion d'indépendance ou d'objectivité . L'indépendance autorise le débat , elle ne l'interdit pas en le censurant . Ce à quoi nous venons d'assister aurait trouvé toute sa place dans un journal Nord Coréen .

      Les plaintes et les étonnements des lecteurs ont été immédiats entrainant une masse de futurs désabonnements . La rédaction a dû prendre peur , mais les censures même si elles se sont modérées , continuent d'exister .
      Personnellement et tu me connais , je ne vais pas tarder à me désabonner .. j'attends encore un peu , car justement , les commentaires sont largement audibles , et cela permet de réinformer en donnant des informations qu'on ne trouve nulle part ailleurs , et qui ne viennent pas du tout de sites présumés "conspirationnistes" ..

      Comme un entretien de Roland Dumas par exemple ^^^.. ou des articles du Télégraph ..
      Actuellement , sur les dossiers brûlants , la recherche est collective .. et elle est d'autant plus efficace du fait de cette diversité .

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  6. Tsunami, c’est le mot : plus aucun des articles contestant les nouvelles « règles » ne figure sur le portail du site et même sur le déroulé du Club.

    Ceci dit, le Club n’est pas ce que je préfère sur MdP, du moins pas les commentaires : trop d’entre-soi, trop de guéguerres, de concours du plus gros quiqui. Que personne ici ne se vexe, mais la qualité moyenne des commentaires est meilleure sur ASI.

    Monica dit : « Peut-être ont-ils le sentiment d'être plus visibles et plus audibles là bas que dans un petit blog ». Et comment, vanité quand tu nous tiens. Mais le prix en servitude et en humiliation est inacceptable. Bon, chacun son masochisme…

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  7. Monica dit : « Peut-être ont-ils le sentiment d'être plus visibles et plus audibles là bas que dans un petit blog ». Et comment, vanité quand tu nous tiens.

    Bonjour,
    Il me semble que cette citation* de Jacques Généreux peut apporter un point de vue intéressant à la citation de Monica citée par Jésus Crie...
    A bientôt.
    Amitié.

    Jean Talabard
    * Ce que ne nous dit pas forcément la biologie, mais que nous indiquent à coup sûr la sociologie, la psychologie et avant tout l'expérience universelle, c'est que nous échappons au risque d'étouffement dans les liens trop étroits, non pas en brisant ceux-ci, mais en nouant davantage de liens avec d'autres personnes : ce sont les autres qui nous donnent la liberté. La capacité à construire un filet social est l'une des premières manifestations d'un attachement sécurisant initial qui a permis l'apprentissage de la liberté. Mais ce filet social pourra aussi bien être le substitut réparateur d'un attachement primitif in-sécurisant ; la plupart des enfants initialement privés de leur base de sécurité feront néanmoins l'apprentissage des liens qui sécurisent et qui libèrent, grâce au réseau de relations tissé avec d'autres enfants et d'autres adultes. Pour eux aussi, la liberté n'est pas d'abord une conquête de l'individu, c'est un don d'autrui.

    Source :Livre de Jacques Généreux "L'autre société" Chapitre "Les liens qui libèrent, page88 Éditions Points ISBN 978.2.7578.2066.7 Février2011

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  8. Bonjour,
    Je viens de recevoir un message de "Anonyme 1/9/13 08:16" me demandant d'intervenir, ce que je fais très volontiers d'autant plus que je pensais le faire sur Mediapart.
    "Anonyme 1/9/13 08:16" est "Chef de pupitre alto" de la chorale que nous avons mis en place pour défendre Mediapart de ses mauvais génies les autres pupitres étant tenue par "partie" (pupitre soprane), "utopart" (pupitre basse) et Luc Rigal (pupitre tenor).
    J'ai procrastiné ma réponse, la raison la plus noble étant que je n'ai pas reçu le feu vert de mon amie "bac + 50 wagons" de faire usage d'un message personnel qu'elle m'avait fait parvenir...
    Autre raison un peu moins noble mais noble quand même, étant la recommandation de missfaff me rappelant cette règle essentielle du rugby qui vaut aussi pour le rugby virtuel, à savoir de ne jamais aller seul sur une phase de jeu sans l'appui du reste de l'équipe...
    Autre raison "missfaffienne" est que missfaff m'a demandé et j'ai accédé à sa demande, de poster un commentaire sur un billet de "leventselève" avec lequel "Anonyme 1/9/13 08:16" est en conflit et pour lequel, je ne vous surprendrait pas en le disant, Mediapart n'a pas fait usage de son droit de censure qu'elle utilise à tort et à travers pour censurer ce que n'est pas à ses yeux vraiment très tordus, digne d'être lu...
    Le conflit entre "Anonyme 1/9/13 08:16" et "leventselève" porte sur le non respect des pseudos que "Anonyme 1/9/13 08:16" avait choisi...
    Ce problème de pseudo ou pas est un très vieux problème sur Mediapart et il est totalement inadmissible que "leventselève" le traite de cette manière et je trouve parfaitement légitime l'indignation de "Anonyme 1/9/13 08:16" pour mon retard à l'allumage...
    Depuis le 5 Septembre 2010 je suis en recherche de la meilleure pratique possible pour défendre ce texte*, ce qui ne m'empêche pas de faire des erreurs ou au système informatique de Mediapart de m'en fabriquer une de toute pièce ou de me pousser à l'erreur...
    J'ai trouver dans la philosophie de Jacques Généreux une source d'inspiration particulièrement précieuse car l'inspiration de Jacques a une représentation politique, à savoir, celle de Jean-Luc Mélenchon.
    Mon amitié avec Marie-Caroline Porteu est fortement tinté, voir n'a de sens qu'à l'aune ou, pour reprendre la thèse défendue par Jean-Paul Fitoussi (voir http://blogs.mediapart.fr/blog/vivre-est-un-village/050910/le-volontarisme-esthetique )n'a de sens que sous cet éclairage car sous l'éclairage de l'éducation nationale nos divergences sur l'éducation nationale sont aussi radicales que possible...
    C'est presque uniquement sous l'éclairage de ta très profonde amitié avec Marie-Caroline Porteu, que je t'ai donné, Monica, le titre de "rédactrice en chef" de mes écrits et que j'ai été très agréablement surpris que tu autorises la parution de mon texte en y apportant même un apport essentiel en rendant à Edgard Morin ce qui n'appartenait pas à Edwy Plenel...
    je n'ignore pas que la famille politique d'origine de Marie-Caroline est le parti de Monsieur Dupont-Aignan et le titre de mon billet n'est absolument pas anodin puisqu'il évoque de très riches heures de notre histoire de France, celle où le Général de Gaulle et le parti communiste ont réussi à ce mettre d'accord pour libérer la France.
    L'union de harmoniques-nuances et Mediapart relève, dans mon esprit, de la même démarche.

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  9. A partir des informations dont je dispose, il me semble que l'action de transformer Mediapart en Médiadictat avec la compétence et l'argent des contributeurs de Mediapart va cause la disparition de ce media, vraisemblablement en fin d'année et qu'il s'agit là de la "refonte" dont Edwy Plenel nous parle...
    L'obligation de Mediapart à faire usage de son éthique proclamée est donc urgente et je fais tout mon possible pour que cette intelligence advienne...
    Je ne peut guère, après ce texte, faire plus que de vous écrire l'emoticon "je n'en dirais pas plus"...
    A bientôt.
    Amitié.

    * "Il s’agit de démontrer la haute probabilité vertueuse du clochard…Contre la figure du sage hiératique et quelque peu infatué ; le cynique propose le philosophe vagabond. Par delà les siècles, Cioran semble conserver une sympathie pour cette façon d’être qui est aussi une sympathie pour cette façon d’être qui est aussi proximité avec l’essentiel. Ne rien avoir invite à mieux percevoir en quoi consiste l’être. Cioran écrit à Fernando Savater : « Nous sommes arrivés à un point de l’histoire où il est nécessaire, je crois, d’élargir la notion de philosophie. Qui est philosophe* ? « Et le vieil homme de préciser : certainement pas l’universitaire qui triture des concepts, trie des notions et rédige des sommes indigestes pour obscurcir le propos de l’auteur analysé. Pas plus le technicien, fût-il brillant ou virtuose, quand il sacrifie aux rhétoriques nébuleuses et absconses. Le philosophe, c’est celui qui, dans la simplicité, voire le dénuement, met de la pensée dans sa vie et sa vie dans sa pensée. Il tisse de solides liens entre sa propre existence et sa réflexion, sa théorie et sa pratique. Pas de sagesse sans implications concrètes de cette imbrication. (voir : http://blogs.mediapart.fr/blog/vivre-est-un-village/050910/le-volontarisme-esthetique )

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