mardi 23 avril 2013

Suicides

 


Paul Klee. Du gris de la nuit surgit soudain


Suicides

Par Jésus Crie


A propos du suicide d’une postière en CDD lors d’une tournée de montagne, il y a plusieurs semaines, j’ai lu ça dans un forum: Comme si on était éduqué à se déprécier au lieu d'être éduqué à ruer dans les brancards.

Plus encore que l’éducation, il y a tout un discours entendu depuis, en gros, l’arrivée de la crise en 1973, sur le «coût du travail». Sur le fait qu’on peut, avec les technologies modernes toussa, réduire ce travail. Qu’on peut le perfectionner scientifiquement comme on le fait des sportifs dits de haut niveau: dopage, surentraînement, records toujours à battre et tant pis si l’individu est précocement usé. Les premiers à avoir subi ça furent les boxeurs. Et quand l’un meurt, on peut chanter Qui a tué Davy Moore, avec la sinistre cohorte de « C’est pas moi ». Quant un salarié meurt, ça fait une charge salariale de moins pour Mr et Mme MEDEF-CAC40.

Autrefois, on pouvait avoir un travail pour la vie, travail qu’on avait appris, pour lequel on s’était formé, dans lequel on s’était lentement, patiemment, perfectionné, où l’on pouvait trouver du plaisir, de la reconnaissance. On pouvait même être fier de sa dureté. On était solide.

Maintenant, on peut avoir du travail (quand on en a) sans lien avec notre formation, d’un niveau inférieur à elle, mal payé, ennuyeux, stressant, volatil au gré du patron, sans reconnaissance, un travail dont on ne nous dit jamais qu’il rapporte mais toujours qu’il coûte. On n’est plus qu’un pion sur l’échiquier de la réussite patronale et de notre échec à vivre.

Les classes laborieuses (reprise voulue de cette appellation désuète, du temps où on avait de la fierté même si c’était pour aller crever à petit ou grand feu dans une mine) sont aujourd’hui niées, cassées, et elles contribuent elles-mêmes, dans ces suicides, à cette négation. Voir comment elles ne se sont pas mobilisées contre l’ANI.

On se suicide parce qu’on croit être seul. Cette solitude est tout ce qui reste des solidarités enfuies jour après jour à cause de la crise. Les grandes mobilisations qui furent pendant plus d’un siècle une constante de la classe ouvrière (un concept obsolète, dirait Terranova, euh, Terrabrûla) ont disparu : les dernières furent pour sauver les retraites, avec le résultat nul que l’on sait. Et les rares utopistes qui osent encore manifester se retrouvent devant un tribunal.

On se suicide car il n’y a pas d’autre issue. Pendant des années, les salariés ont accepté de se laisser enfoncer dans l’entonnoir des renoncements car ils croyaient à la sortie de l’entonnoir vers un renouveau de leurs droits, un retour à la prospérité d’avant, oh, une prospérité modeste, qui n’a rien à voir avec les golden hello, les golden parachutes et les produits de luxe dont on nous dit que la vente monte en flèche grâce aux Chinois (enfin, aux nouveaux riches chinois, pas à ces milliers de migongs qui vivent dans les égouts). Ils réalisent maintenant que la seule sortie est dans le vide.

Le suicide a parfois une dimension punitive d’autrui, de l’entourage qu’on accuse d’un sort invivable. J’espère que ce n’est pas le cas ici, que ces gens ne se sont pas tués pour punir leurs chefs. Car ces derniers, hormis le temps des condoléances en larmes de crocodile, s’en foutent éperdument, on le voit bien avec la réaction du Bailly de la Poste. Normalement, les syndiqués présents à l’entretien avec lui auraient dû lui « mettre un pain » (je cite). Ils ne l’ont pas fait, et Bailly s’est permis de s’essuyer sur la mémoire de la morte car il savait qu’ils ne le boulangeraient pas, ces pleutres.

« Mettre un pain ». J’en suis, moi le non-violent, à rêver que se lèvent de nouvelles Action Directe qui aillent trucider Bailly, Gohsn, Barroso, Merkel etc. Qu’obtiennent les millions de Grecs, d’Espagnols, de Portugais indignés qui manifestent ? Rien.

PS) Je viens de trouver dans un vide grenier le tome IV des Mystères de Paris, Eugène Sue, 1848, ce qui ne nous rajeunit pas. Merveilleux style emphatique et naïf, dont voici un extrait : « Les sinistres régions de la misère et de l’ignorance sont peuplées d’êtres morbides, aux cœurs flétris. Assainissez ces cloaques, répandez-y l’instruction, l’attrait du travail, d’équitables salaires, des justes récompenses, et aussitôt ces visages maladifs, ces âmes étiolées renaîtront au bien, qui est la santé, la vie de l’âme ».

Travail attractif, salaires équitables, justes récompenses: Gégène est d’une totale actualité !




14 commentaires:

  1. Six salariés de Goodyear, soupçonnés de violences sur la police lors de la manifestation contre la fermeture de l'usine d'Amiens-Nord qui avait dégénéré début mars, ont été placés en garde à vue, mardi 23 avril, dans la matinée. Ces six personnes l'ont été après leur convocation à Nanterre à la sûreté territoriale des Hauts-de-Seine chargée de l'enquête, a précisé une source proche de l'enquête.
    Il s'agit de cinq salariés apparentés CGT et un SUD, a précisé le représentant CGT, Mickaël Wamen, lors d'une conférence de presse dédiée au projet de SCOP (coopérative) porté par son syndicat. Il a dit ne pas connaître les motifs de la garde à vue commencée à 9 heures mardi matin.

    "La répression antisyndicale du gouvernement continue [...]. Pourquoi ces salariés au lieu des 400 qui étaient présents ?", a-t-il commenté, ajoutant que le fait que ces gardes à vue intervenaient le jour où la CGT présentait à Paris à la direction de Goodyear son projet de SCOP pour sauver une partie des activités de l'usine d'Amiens-Nord n'était pas "dû au hasard".

    Le 7 mars, des violences contre les forces de l'ordre avaient émaillé la manifestation des salariés devant le siège social du fabricant de pneus à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine). La préfecture de police avait recensé 19 fonctionnaires blessés dont l'un s'était vu prescrire une incapacité totale de travail (ITT) de 23 jours et un autre de 14 jours, lors de cette manifestation considérée comme l'une des plus violentes contre les forces de l'ordre depuis plusieurs années.

    Par ailleurs, selon les syndicats, cinq manifestants avaient été hospitalisés. Quatre policiers avaient par la suite déposé plainte et le parquet de Nanterre avait ouvert une enquête préliminaire pour déterminer dans quelles circonstances les violences avaient été exercées. "Je ne peux pas admettre que des CRS reçoivent des grilles, des coups, des parpaings faits pour blesser. Il ne peut pas y avoir de violences", avait déclaré le ministre de l'intérieur, Manuel Valls.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "Je ne peux pas admettre que des CRS reçoivent des grilles, des coups, des parpaings faits pour blesser. Il ne peut pas y avoir de violences"
      Bien sûr, mon petit Manuel. Comme t'es mignon, un vrai jésus (;-D). Et un vrai homme de gauche, avec ça. Les ignobles agresseurs dont la violence (inqualifiable, forcément inqualifiable) t'indigne tellement, ils ne subissent bien sûr aucune violence, eux. Et surtout pas du gouvernement si magnifiquement de gauche auquel tu as le lamentable honneur d'appartenir. Dors bien, mon joli. Ta conscience (de classe) est en paix : tu fais le boulot de valet pour lequel tu es payé, tes chefs peuvent être fiers de toi, tu les sers fidèlement.

      Supprimer
  2. Un salarié de l'usine Renault à Cléon (Seine-Maritime) s'est donné la mort, dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 avril, sur son lieu de travail. L'un de ses collègues l'a retrouvé, pendu, vers 5 h 30, dans un secteur de l'établissement où il n'y avait plus aucune activité.

    Agé de 35 ans, il était technicien de maintenance de nuit et avait été embauché par le constructeur automobile en 2000.

    Il a laissé deux lettres – l'une à l'attention de sa femme et de leurs filles, l'autre destinée à la direction dans laquelle il écrit : "Merci Renault. Merci ces années de pression, chantage au nuit. Où le droit de grève n'existe pas. Ne pas protester sinon gare. La peur, l'incertitude de l'avenir sont de bonne guerre, parait-il ? Tu expliqueras ça à mes filles, Carlos [Ghosn, le PDG du groupe]. "

    Selon Pascal Morel, responsable du syndicat CGT dans l'usine, cet homme avait été très impliqué dans les grèves qui ont éclaté à partir de la fin 2012 pour s'opposer au projet d'accord compétitivité-emploi.

    Signé dans la première quinzaine de mars, ce dispositif prévoit que le personnel fasse des sacrifices (gel des salaires, accroissement du temps de travail...) en contrepartie de l'engagement de la direction d'augmenter les volumes de production.

    Après ces conflits, "la hiérarchie a exercé des pressions", explique M. Morel, et a fait comprendre aux grévistes que s'ils jouaient encore aux fortes têtes, ils risquaient de perdre leur poste de nuit, nettement mieux payé que le travail en équipe de jour. La différence peut être de l'ordre de 700 euros par mois, d'après M. Morel.

    Pour le syndicaliste, le suicide de cet homme est "en lien avec le travail". Renault a une part de responsabilité, ajoute M. Morel, dans la mesure où un "système", reposant sur le chantage et sur l'intimidation, a été mis en place pour encadrer le personnel.

    Une porte-parole de la société rétorque que le salarié avait été favorablement "évalué" par sa hiérarchie et qu'il avait l'assurance de pouvoir continuer à travailler de nuit. Il n'était pas connu des services médicaux de l'entreprise.

    "Renault a à cœur de comprendre ce qui s'est passé, insiste-t-on chez le constructeur. La direction est touchée et s'associe au chagrin de la famille et des salariés."

    Une cellule psychologique a été mise en place sur le site de Cléon. Le parquet de Rouen a ouvert une enquête. De son côté, le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) va essayer d'identifier les facteurs expliquant le passage à l'acte pour éviter que de tels faits ne se reproduisent, affirme M. Morel.

    Bertrand Bissuel (Le Monde)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "Renault a à cœur de comprendre ce qui s'est passé, insiste-t-on chez le constructeur. La direction est touchée et s'associe au chagrin de la famille et des salariés."

      Vaut mieux lire ça que d'être aveugle !

      "De son côté, le comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) va essayer d'identifier les facteurs expliquant le passage à l'acte pour éviter que de tels faits ne se reproduisent, affirme M. Morel."

      Il cherche à découvrir la lune, ce comité de mes deux ?

      Supprimer
  3. Le nombre de suicides a explosé en Grèce depuis la montée de la paupérisation et l'exacerbation des tensions sociales.

    C'est un signal d'alarme.

    RépondreSupprimer


  4. LYON (Reuters) - Une femme de 70 ans s'est suicidée à Vénissieux, près de Lyon, avant d'être expulsée de son logement.

    L'huissier et les policiers qui sont intervenus jeudi au domicile de cette locataire pour procéder à l'expulsion l'ont découverte pendue.

    La maire (PC) de la commune, qui lutte contre les arrêtés d'expulsion, a réagi en dénonçant "une pression de trop sur une vie devenue insupportable".

    "La première expulsion réalisée depuis la suspension de mes arrêtés, le 16 avril 2013, se termine par un suicide, voilà la triste réalité de la détresse humaine et du désespoir", a commenté Michèle Picard à l'annonce du drame.

    Depuis 2010, Michèle Picard prend des arrêtés interdisant les expulsions locatives sur Vénissieux, mais également les coupures d'eau, d'énergie et les saisies mobilières, qui ont été dénoncés par la justice.

    Le préfet du Rhône a indiqué que cette expulsion avait été décidée par la justice le 6 octobre 2011.

    "Le propriétaire du logement qu'elle occupait lui avait donné congé pour réaliser sa mise en vente au 31 décembre 2010", a précisé Jean-François Carenco dans un communiqué.

    "Plusieurs offres de logement de substitution lui avaient été faites et elles ont toutes été refusées, alors même qu'elles étaient situées dans le même immeuble", a-t-elle ajouté.

    Il a rappelé que le nombre de décisions d'expulsions accordant le recours à la force publique était en baisse depuis trois ans, passant de 1.440 en 2010 à 256 en 2012.

    RépondreSupprimer
  5. Très peu de réactions à cet article, de seulement trois commentateurs. Deux hypothèses :

    - J’ai tout dit et bien dit. Merci, merci, n’en jetez plus la cour est pleine. Surtout que c’est faux : il faudrait développer sur la réaction édredon des patrons, sur l’atonie de syndicats qui, à ma connaissance, n’ont même pas débrayé une heure. J’écris « à ma connaissance » car on ne peut pas dire que les médias en aient fait des tonnes sur cette mort, même MdP s’est borné à une brève dans la colonne de gauche. Le « mur des cons » a fait un autre tabac, lesdits cons, simplement égratignés, ont poussé des hurlements relayés partout et pas un soupir pour ce mort ! Taubira a fait son numéro de classe, mais on attend toujours celui du miniministre du Travail, heu, du Chômage, sur ce sous-produit mortel de la course aux zéconomies des uns et aux dividendes des autres.

    - Ce sujet, à la différence de « nos sous » (voir le nombre de commentaires sous les articles, de Shadok et de Parleur, excellents au demeurant) ne touche que quelques personnes : les suicidés et leurs proches. Quand je parlais de solitude et d’individualisme, je ne croyais pas si bien dire…

    PS Est-il nécessaire de préciser que cette déception n’est pas par rapport à ma petite personne ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les gens commentent assez peu sur les blogs. Les fils sont surtout nourris par quelques personnes. J'y suis parfois très seule...
      Si j'en crois le journal d'activités de ce blog, les articles sont cependant lus, ou en tout cas regardés.

      Le social et l'humain suscitent peu d'échanges, contrairement au politique ou à la crise financière. Ou les buzz: c'est autour de Mélenchon en ce moment sur Mediapart.

      Supprimer
    2. Oh, lui ! Voilà qu'il va nous imaginer que les sujets forts intéressent les gens…
      Va donc sur Médiapart voir combien de commentateurs pour les billets de Salah Horchani qui s'égosille à alerter sur ce qui se passe dans son pays, la Tunisie. Tout le monde s'en fout. C'est tellement plus passionnant de s'exciter sur, par exemple, bof, qu'importe. Je viens de voir une vidéo ou deux misérables donnaient leur avis sur le fameux mur des cons. L'un des deux, Philippe Tesson, était dans son rôle de toutou de droite, il avait presque l'air de s'ennuyer, depuis le temps qu'il gagne sa vie à raconter la même chose il a parfois du mal à avoir l'air si convaincu que ça, le vieux comédien…
      L'autre misérable n'était autre que le directeur adjoint de la rédaction du Nouvel Observateur. Ce folliculaire, qui appartient au gratin de cette gauche que la droite nous envie, n'avait pas de mots assez durs pour stigmatiser l'épouvantable forfaiture. Ah, il voulait parler de la façon admirable dont le gouvernement Ayrault, suivi au-pas-camarade-au-pas par les députés PS, nous la joue Facebook : Je n'aime plus (l'amnistie sociale) ? Ouarf ! Parlons de choses sérieuses, des vrais sujets. Il s'agissait bien sûr de ce malheureux mur, de cet évènement majeur et gravissime (il paraît que même l'exemplaire Brice Hortefeux y a été égratigné, rendez vous compte !) qui semble bien remettre en cause jusqu'aux fondements de notre république bien propre sur elle.
      Les travailleurs trahis par les politiciens qui se sont fait élire avec un masque rose ? Tant pis pour eux. Z'ont qu'à se suicider, voilà. Un directeur adjoint d'un grand journal de Gauche a bien d'autres chats à fouetter.
      Des chats, vous êtes sûrs ?
      Jésus, il faut bien que je vous le dise : j'aime vos billets. Écrits avec les dents. Et cependant nuancés, comme il se doit ici :-)

      Supprimer
    3. //...cette gauche que la droite nous envie//

      Je me demande si, plutôt que d'envie, il ne faudrait pas parler de colère, colère de voir que la drauche leur pique le taf.

      Pour en revenir à cette mort. Sur leblogauto.fr il y a un article disant que Renault Flins va monter des Nissan Micra. J'ai mis un post poli et tout (vous me connaissez !) demandant que Carlos Goshn offre un Micra aux filles du suicidé.

      Censuré.

      On ne saurait mieux dire que pour x personnes, les gens qui fabriquent les voitures ça n'existe pas. J'ai trouvé récemment un BD comique des années 80, l'Homme au chapeau mou (Lacroix, collection Pilote chez Dargaud) où on voit celui-ci en DRH écrasant un demandeur d'emploi, conclure en rigolant : bientôt, ils paieront pour bosser !

      On y est presque...

      Supprimer
  6. Réponses
    1. Pierre Azelvandre s'est suicidé ce mois d'avril. Il avait été condamné début 2011 à de lourdes peines par la Cour d'appel de Colmar pour avoir neutralisé un essai de vigne OGM mené par l'Inra. C'était le 7 septembre 2009. Quelques jours plus tard, le tribunal administratif de Strasbourg annulait l’essai. En suivant, en novembre 2009, le tribunal correctionnel condamnait symboliquement le tailleur volontaire au sécateur engagé à une peine symbolique : un euro ! Mais l'Inra avait fait appel et la cour d'appel de Colmar avait chargé la barque : un mois de prison avec sursis, 2000 euros d’amende, 50 015,77 euros de dommages et intérêts et 2500 euros de frais de justice. Une barque trop lourde pour un homme dont l'action avait fait polémique. Mais il n'y a toujours pas de vigne transgénique dans le vignoble français.

      Supprimer
  7. Jésus Crie20/5/13 08:47

    http://www.liberation.fr/economie/2013/05/17/le-suicide-quel-travail_903770

    La cochonne du cochon a encore frappé !

    Si vous trouvez que votre we prolongé n'est pas assez pourri par la pluie et le froid, allez lire ça.

    Iacub aura réussi à faire deux choses :

    Écrire un article aussi pédant que sottement provocateur.

    Susciter (ce qui est rarissime sur libe.fr) des commentaires rageurs mais de qualité

    RépondreSupprimer
  8. Un enseignant de Marseille s'est suicidé la veille de la rentrée. Sa famille et ses amis ont décidé de publier la lettre qu'il a laissée.

    Elle est terriblement instructive, on peut la lire ICI

    RépondreSupprimer

Vous pouvez copier et coller, dans la fenêtre ci-dessous, des textes saisis (éventuellement) auparavant sur Word. La correction orthographique des mots est vérifiée, et vous pouvez lire votre commentaire avant sa publication, en cliquant sur aperçu.
Une fois publié, le commentaire ne peut être réédité.