vendredi 12 février 2010

The Bobos and the place to be there




























Néfertari Mery-en-Mout

Grande Epouse Royale de feu Ramsès the Great

Tombe Q 66

Vallée des Reines.

Thèbes



Au Vicomte Godefroy de Raven, 

Artistocrate émérite et éclairé.





Cher Vicomte,



Souffrez, ami très cher, que par la présente je vous remercille (c'est pour mieux marquer le subjonctif !) de m'avoir dépêché l'un de vos sujets (et pas le moindre !) lors de l'altercation qui m'opposa à une manante bobotisée et hystérique, et à sa clique de courtisans têtes à claques (un vrai cloaque!) qui sévissent dans un lointain salon littéraire et philosophique (Mouhahaha!!! Désolée, c'est parti tout seul !) se définissant pompeusement comme " The place to be there!" Pathétique n'est-il pas ? Moi je dirais plutôt «The place to misère !»

La réplique impec' à ces ploucs à côté de la plaque de votre scribe ô combien talentueux (le jeune Z'arno si jeune mabuse, un vrai Metal Kileur ! Celui-là même qui signe d'un Z à la pointe de son crayon !) m'a comblée d'aise et a réchauffé mon petit cœur meurtri par la violence et la perfidie de l'attaque de ces paltoquets (et) quettes que si mon défunt avait été encore des nô-ôtreu, il n'aurait pas seulement bu son amphore comme les au-autreu mais collé à chacun de ces goujats et jates (cul de, p't'être bien !) une mandoline en plein profil qu'ils auraient même pas eu le temps de chanter les premières mesures de "Gondolier !" Et ils s'en seraient souvenus ! 
Parce que le Ramsès, c'était le bon gars, mais fallait pas trop le chauffer quand même ! Seul Râ pouvait se le permettre. Et moi aussi mais pas dans le même registre, plutôt dans le «Rhaaaaaaaaaa !» voyez-vous.


Mais je m'égare. Revenons à nos bubons. 
Une vraie peste cette gent à la couche en pus de moule et au phrâsé savâmment ônctueux ! Y s'croient où ces rigolos ? Sur la roche de Solutré? A la garden party de l'Elysée ? Dans les salons de Solfériné?

Dans mon sérail, ils seraient juste bons à repasser mes bandelettes et à cirer mes sandales ! Et encore ! Dans mes jours de grande mansuétude !

En plus, ils s'prennent pas pour la selle de la ouaterre ces arrogants ! Mais nous aussi on cause la française, et aussi bien qu'eux j'vous f'rais dire ! Et je le prouve :
«Décidément, ces cuistres et fanfarons enrubannés et escarpinés, se gaussant éhontément du parler du peuple des bonnes et petites gens, ne se considèrent point comme de la fiente de chardonneret! »
Alors, hein !
Enfin, tout cela pour vous écrire, cher Godefroy, que vous et votre envoyé spécial, vous m'épatâtes !

Et purée, le mot est faible ! 
Et c'est l'uraeus, de ma dobeule couronne de la haute et basse Egypte réunies, frôlant le sol que je m'incline humblement, mais néanmoins pharaoniquement faut pas déc' quand même, à vos nobles pieds.
Profitez-en, c'est pas tous les jours!

Royalement vô-ôtreu!



Néfertari
P.S : Remerciez de ma part notre ami Virgil qui lui aussi, dans un style autre il est vrai mais tout aussi remarquable, est allé au charbon dans cette mine désespérément obscure où gisement ne rime pas forcément avec enrichissement. N'est pas coron le premier con venu. Et au-delà d'une syllabe en or en plus ou en moins, tout est question de fond. Certains l'ont vraiment touché.

___________________

Godefroy de Ravensberg
Vicomte émérite du comté de Ravensberg
Bielefeld
Royaume de Westphalie

A Néfertari Mery-en-Mout

Grande Epouse Royale de feu Ramsès the Great.



Chère Néfertari Mery-en-Mout,

Je suis fort aise que le laquais dépêché par mes gens sur vos terres ait contribué à défriser cette batelée de pousse-cailloux, ma foi braves comme des épées sans lames.

J'ai eu vent de cette roture dérangeante, aspirante adultère à notre lignée de sang-bleu. Je demandai presto subito que l'on m'acclimate, par le train le plus discret, avec ce repaire de sottards. Ventre-saint-gris !

Non contents de fleurer la ripaille mal défrichée, ces bec-jaunes à l'huile de reins douteuse clabaudent sans vergogne au propos de la picorée du siècle et autre société des nations.

Je vous accouche aux forceps, foutre-bite, que cette morphillade de pourceaux narcissiques feint de me faire évacuer du couloir. En effet, douceur sur l'estomac aidant, je ne m'explique que difficilement les appétences immodérées de ces ventres-creux candidats à tous les honneurs. Je vous suggère que l'on pende leur gras en place publique. Le bas peuple semble friand de ces coutumes et l'exemple occasionné n'est pas négligeable pour autant. Aussi, au regard de ces boniments à la manque, je saisis la pulpe du fond de vos aigreurs.

Au lendemain de votre missive, je parlai de cette bande d'estropiats à une blanchisseuse de tuyaux de pipes employée à essorer mon entrejambe. Ma vipère de broussaille dans le bec, la coureuse de remparts ponctua mon récit de gargouillis inintelligibles, mais elle me fit comprendre, en me languettant adroitement, qu'elle marchait dans la course initiée par mon intellect incomparable. Rendez-vous compte, même les filles d'amour aux tétasses plus remplies que le chignon aiment comme la colique ces sans-le-sou dont vous me dépeignez les travers. Ces piaffards devant l'éternel ignoreraient-ils la bâtardise dont ils sont issus ? Ce sang impur qui, bien pis qu'abreuver nos sillons, bouche les gogues de notre pedigree blasonné.

M'avertir de ces agissements au cœur même de notre civilisation vous honore, je vous compte plus que jamais parmi les hérauts bienfaiteurs de notre cause. Je suis las de cette plèbe au raffinement digne des pires laveurs de chèvres. Je n'en puis plus de cette tourbe prolétarienne, ces Jo-la-Bricole de caniveau, insolents, qui putiphardent sans vergogne nos illustres us chevaleresques.

Si ces forains rustauds maldisent à nouveau, je vous ferai dépêcher un troppelet de hussards à quatre roues afin d'éradiquer cette truandaille et restaurer la primauté de notre honneur: celui inhérent aux célestes suzerains que nous sommes. Sus ! Sus à ces diables qui rossent leurs femmes et marient leurs filles !

Comme de bien entendu, Néfertari Mery-en-Mout, séduisante altesse, je vous prie de recevoir mes faveurs et en profite pour vous baiser les affutiaux avec élégance.

Le Vicomte

Post scriptum : J'ai ordonné que l'on s'empresse de livrer une charrette de mon meilleur vin ainsi que quelques souteneuses de pavé à Virgil l'affranchi, afin que le bougre goûte temporairement aux charmes de la vie de salon.

25 commentaires:

  1. "Repaire de sottards" me semble très bien dit (entre autres belles choses).

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  2. Moi j'adore "la coureuse de rempart" et les "laveurs de chèvres" !

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  3. Que j'aurais aimé, ma Momie, voir Ramsès coller à ces faux de jates une mandoline en plein profil! On aurait pu entendre une sacrée musique... euh une musique sacrée veux-je dire..

    C'est-y vrai qu'ils ont une couche en pus de moules, ces sottards arrogants qui s'prennent pas pour la selle de la ouaterre?

    Je comprends mieux, alors, pourquoi leurs mots sentent fort et que j'étais prise de spasmes quand je les lisais - ce que j'ai cessé de faire, j'suis pas maso, non mais ! J'ai construit une muraille de Chine entre mon monde et le leur.

    Car ça sent l'aigre et le saumâtre chez ces gens-là, qui se moquent, la bouche en cul de poule, des expressions vraies des autres, mais sont incapables d'énoncer deux mots venus de leur propre cœur. En revanche, ils sont fort doués pour cacher leur fiel sous des citations tirées directement de leur bibliothèque (pour ceux qui n'ont que ça à faire) ou de Wikipédia (c'est fastoche, moi aussi je sais faire hi hi)!

    Si c'est Baudelaire ou Flaubert qui dit "ôtez-vous de là que je m'y mette et tirez-vous dans votre banlieue ou votre montagne, vous n'êtes pas de notre monde", ça a un air plus distingué, plus "soft", pensent-ils, tu parles, Charles. Ils ont prêté le serment d'hypocrite, ces insolents, qui putiphardent sans vergogne nos illustres us chevaleresques.!

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  4. J'ai eu l'occasion de rencontrer la blanchisseuse de tuyaux de pipes et coureuse de remparts. Elle était en promenade, les cheveux au vent, et elle a pu s'exprimer sans gargouillis.

    Elle était vachement colère! Elle a dit qu'elle connaissait bien ces gens-là. "Ce sont vraiment des faux jates. Ils font comme Louis XIV,ils cachent les remugles de leurs fonds de culotte sémantique sous des parfums de mots précieux, que Baudelaire et Flaubert seraient furieux de voir ainsi détournés".

    Un témoignage qui vaut son pesant de pépites lexicales!

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  5. Elle a tout compris la belle !
    Les coincés de la jate et de la jacte n'ont jamais aimé les cheveux qui volent librement au vent.
    Ni les poètes insolents et tristes qui se sont noyés plus d'une fois dans ces cheveux-là et dans l'absinthe qui permettait d'oublier le hurlement des chiens de talus comme dirait Z'.
    Ils s'en servent pour dorer un blason bien terne et bien petit, parce qu'ils ne connaissent rien à la beauté des remparts d'où l'on regarde le monde à perte de vue.
    Avec ou sans gargouillis, c'est selon.

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  6. Je ne suis pas sûre de bien comprendre tout ce qui se dit dans ce fil.

    Je veux juste en profiter pour transmettre quelque chose à Néfertari à la suite de ce que j’ai lu de quelques échanges ce matin, dans le Club de Médiapart.
    Je me suis désabonnée notamment parce que j’ai trouvé insupportable l’indifférence ou la complaisance, ou le soutien, de la très grande majorité des abonnés qui s’expriment, vis-à-vis de l’antisémitisme revendiqué et virulent de quelques uns.
    Cet antisémitisme avéré et redondant aurait peu d’importance, en effet, s’il était systématiquement refusé, dénoncé et combattu par tous ces abonnés. Et y compris par la rédaction. Ce qui n’est pas le cas. Bien entendu, dès qu’il s’agit de la Shoah, là tout le monde y va de ses bon sentiments d’horreur et de compassion. En somme, les Juifs morts font plus recette et provoquent bien plus de sympathie que les Juifs vivants.

    En fait, j’ai beaucoup appris grâce à Médiapart, et notamment par rapport à une certaine gauche qui se retrouve justement et s’exprime dans ce journal. Ce qui m’inquiète et m’interroge profondément.
    C’est ce qui fait que je pense qu’en effet, il ne faut absolument pas y rester. Non pas, encore une fois, parce que des antisémites revendiqués s’y expriment (au nom de la liberté d’expression), mais bien parce que les lecteurs de ces antisémites n’y trouvent, la plupart du temps, pas grand chose à redire, ou, en effet, détournent "pudiquement" les yeux, comme si ce n'était pas leur affaire. Même si, ici ou là, l’un ou l’autre appuie sur le bouton « alerter » et si, de temps à autre, la rédaction trouve bon de supprimer un ou deux commentaires.

    Comme m'avait répondu naguère une abonnée,"antisémitisme à Mediapart ? Ah désolée, je ne sais pas, n'étant pas juive, je n'ai pas cette sensibilité".


    Pardon de casser l’ambiance.

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  7. Mais non, chère Marcella, vous ne cassez pas l'ambiance. Vous apportez un complément, très utile, à ce Billet de Nefertari et Z'Arno qui exprime, sous des airs rigolards, le refus du mépris pseudo-policé des "parlants" du Club devant des modes d'expressions... et des abonnés qui ne font pas partie de leur entre-soi. Néfertari s'est fait "jeter" par ces gens-là au prétexte qu'elle dénonçait leur mépris de classe...Virgil Brill et Z'Arno sont aors venus apporter un contrepoint salutaire...

    Or ces mêmes abonnés parlants, ayant pignon sur pages et sur éditions, ont en effet une étrange tolérance à des expressions ouvertes d'antisémitisme et de misogynie. Il est même clair depuis un moment qu'ils ont laissé faire (ou utilisé) certains des plus gueulards pour montrer du doigt des abonnés qu'ils voulaient voir partir... et qui sont partis ou en partance.

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  8. Chère Marcella,

    Je comprends tout à fait votre réaction. Plus encore d'y adhère. Dernièrement, lisant une fois encore l'ordre nouveau de ce nouveau fascisme à la Vertubleu s'en prendre à une dénommée Sarah...

    Le dernier billet de Corcuff "intellectualisant" (cher ami, je vous en prie) le débat : "Foin de votre féminisme ringard mesdames, l'anti-capitalisme est tout de même historiquement plus important"... réflexion que l'on pourrait situer au début des années 70.... "allez les filles, vous n'allez pas emmerder nos camarades révolutionnaires trotskystes, sous prétexte qu'ils vous préfère au pieu, dans la cuisine et à la distribution de tracts"... C'est qu'il vaut le détour le billet de notre camarade alter-mondialiste. Genre malhonnête? Même pas. Il vaut mieux "tout" du moment que l'on s'affirme anti-capitalisme. Un peu comme l'extrême droite allemande ou italienne en des temps guère reluisants. Mais attention : c'est un intello penseur... Alors maximum respect.

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  9. Marcella,

    On est en phase je crois.
    Voici ce que j'ai écrit hier soir en message privé à un ami médiapartien qui te lit avec plaisir ici même Monica, ainsi que les "autres belles plumes" de ce blog :

    " La tyrannie ne me fait pas peur, je ne capitule pas devant elle. Mais sur le club de Médiapart, les dés sont pipés. Parce que ce n'est pas une tyrannie claire et j'allais dire "honnête".
    Je ne parle pas de Vertubleu et de ses acolytes, ce ne sont pas des tyrans mais des fachos. Ou du moins jouent-ils ce rôle. Ce n'est pas tant leurs discours puants qui sont cause de mon départ que l'extrême tolérance, voire la complicité que certains leur témoignent.
    Ces "certains" qui piaillent du haut de leur perchoir au sujet des valeurs humaine, du respect et de la tolérance.
    Mes fesses ! Quand on accepte des discours antisémites et que l'on va même caresser leurs auteurs dans le sens du poil, on est comme eux.
    Et quand on méprise ceux et celles qui les combattent, on est pire qu'eux."

    Je crois que Monica vous a parfaitement résumé la situation, cause de notre billet néferzarnien et il fallait que cela fût écrit pour la bonne compréhension de ces lignes.
    Je n'ose imaginer le teint vert diarrhée de nos penseurs(euse) philantropes (sauf pour les Juifs, faut pas déc'! re ha ha !) et la levée de boucliers de la bien-pensance outragée et indignée si on l'avait mis en ligne sur le club de Médiapart !
    Je pense d'ailleurs que la Rédaction philantrope (sauf pour les...etc...) nous aurait censurés.
    J'en suis même sûre.

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  10. Et bien le bonjour à ma forêt préférée !

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  11. Néfertari, je suis très troublée par le MP que t'a envoyé ton ami partant de là-bas, car j'aurais pu l'écrire quasiment dans les mêmes termes. Les dés sont complètement pipés, et depuis longtemps...

    Nous sommes donc un certain nombre à avoir fait exactement la même analyse de la distorsion morale, humaine et politique grave de ce Club. Quant au Journal lui-même, il frise la même "ligne" très jaune, qui est sans cesse dépassée.

    Car dès lors que la rédaction laisse faire, et/ou encourage de telles pratiques, elle cautionne, et elle est de fait complice...

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  12. Chère Néfer, ô ma Reine,

    l'extrême tolérance, voire la complicité que certains leur témoignent.
    Ces "certains" qui piaillent du haut de leur perchoir au sujet des valeurs humaine, du respect et de la tolérance.
    Mes fesses ! Quand on accepte des discours antisémites et que l'on va même caresser leurs auteurs dans le sens du poil, on est comme eux.
    Et quand on méprise ceux et celles qui les combattent, on est pire qu'eux."


    J'abonde totalement, Je vous accouche aux forceps, foutre-bite Il y a quelque chose de pourri en ce bon royaume de France... ^^

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  13. Chère Brocéliande,
    J’ai vécu l’héroïque époque du Mouvement de Libération des Femmes dans les années 70. La gueule des mecs lorsque « leurs » femmes prenaient tout d’un coup la parole en leur nom propre, à elles, dans les réunions et jetaient leur tabliers d’épouses et de mères par dessus les moulins ! C’est vrai, quoi, de quoi elles se mêlaient ces gonzesses ! Pouvaient pas attendre qu’on ait fini la révolution ? Et en attendant, va donc me chercher une bière !
    Oui, c'était génialement gai et vivant, un énorme souffle d'air bienfaisant, malgré toutes les bisbilles entre les différents groupes de femmes.
    Hélas, quelle triste régression depuis. Heureusement pas de tous les hommes bien entendu. (Souvent présents sur ce site, dois-je le préciser).

    @Néfertari :
    Oui, les dès sont pipés sur Mediapart. Je me suis demandé, et me demande encore si cette honteuse tolérance est une stratégie de la part de la rédaction (aller à la pêche aux abonnés dans l’immense et crapoteux vivier de ce qu’il est convenu d’appeler « l’islamo-gauchisme ») ou si c’est une totale indifférence au Club-marigot qu’ils ont créé. (Sans vouloir offenser les crocodiles, bien entendu.)

    Oui, c'est vrai, nous sommes un certain nombre à faire la même analyse.
    Ca fait du bien, en effet, de pouvoir se rencontrer là-dessus.

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  14. Sorry, Néfertari, j'ai fait une erreur en rédigeant mon commentaire: je voulais écrire "le MP que tu as envoyé à ton ami" et j'ai écrit "le MP que t'a envoyé ton ami"...Oups.

    Mais l'important c'est ce que nous avons dans le pot commun...

    Marcella, oui, l'islamo-gauchisme est très inquiétant, car il reprend non seulement à l'identique les vieilles badernes, mais pire encore il les radicalise vers la régression.

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  15. Chère Marcella,

    J'ai participé, à une autre époque, aux "comités des femmes" majoritairement composés par de jeunes maghrébines au moment de Convergence... et la rage dans les yeux de leurs frères, marcheurs comme elles. J'imagine que c'était le même genre d'ambiance... le même voile en somme

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  16. Aux dernières nouvelles, Camaradhêtre, mécontent d'avoir été "modéré", érige des barricades contre la Ré(d)action et appelle les masses médiapartiennes à la rescousse:

    "Nous qui ne sommes pas encore tout sur "Mediapart".
    Nous que la modération assigne à une place modeste.
    Nous que la modération tance sans modération.
    Soyons les véritables amis de "Mediapart". Faisons apparaître "Mediapart".
    Non par magie.
    Par nos billets, nos commentaires. Par l'idée.
    L'idée communiste.
    Nous, invisibles et moins invisibles, qui sommes ici, sur "Mediapart", sur ce blog, avec ce billet, cliquons sur "Recommander", seul moyen actuel à notre disposition pour faire apparaître en première page de "Mediapart", nos billets, nos commentaires.
    Et je clique de suite sur "Recommander" (et à la suite de mon propre billet, ce qui n'est pas dans mes habitudes, mais, je l'ai déjà dit, la modération n'est pas modérée)."

    Une seule solution, la recommandation !
    Je regrette vraiment de n'avoir aucun talent pour le dessin animé.

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  17. @Melchior (et aux autres aussi bien sûr). C'est peut-être ça la bonne stratégie ! Qu'apparaisse en Une du Club de Mediapart, et le plus souvent possible, ce que sont véritablement hêtre et ses potes.
    Qu'ils montrent ainsi, au vu de tous, leur vrai visage. Oui, tous ceux qui ont encore des copains dans ce lieu, il faut, absolument, leur dire de recommander les bleus, les verts et leurs semblables. Que ça se voie !
    Que dans tout Landernau, on dise : "Voilà, Mediapart, c'est ça"! La presse libre, façon Mediapart, c'est ça !

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  18. Ce qu'il f'rait pas pour avoir la une le camarade stalinien au tronc aussi tordu que son âme ! Ca s'appelle pas du racolage ça ? Mais n'est pas coureuse de rempart qui veut ! Même et surtout si on est un gland !
    A crever de rire son appel "révolutionnaire" !
    "Recommandez-moi et on changera le monde !"
    Mais le pire, c'est que j'en connais qui vont le faire !

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  19. OUARF!

    Quelle vitrine révolutionnaire !

    Le fruit de cet arbre, la faîne, est très apprécié des rongeurs et utilisé pour la nourriture des porcs. De plus, il est légèrement toxique s'il est consommé en grande quantité...

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  20. J'avais cru voir passer un billet ô combien alléchant de Melchioir et je me disais " C'est bath ! J'ai de la nouvelle lecture pour cette nuit ! "
    Et puis plus rien !
    Aurais-je rêvé ou un peu trop chargé sur le narguilé ?

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  21. Pour en revenir au Billet de Néfertari et Z'Arno: il y a une tendance, chez certains bien-pensants dits de gauche, à se croire détenteurs de ce qui est recevable ou ne l'est pas. Et ce, dans tous les domaines.

    On aboutit ainsi à une bienséance asphyxiante: il est de bon ton de mépriser le téléphone portable, de se moquer des expressions utilisées par les jeunes - nécessairement vulgaires et basses -, de parler d'un ton condescendant des gens qui mangent du surimi et non du crabe ou utilisent des patins pour naviguer sur leurs parquets cirés...En revanche, il est de bon ton d'aimer les biscuits de son enfance et de cirer les parquets comme son grand-père.

    En fait, c'est très simple: LEUR monde à eux devrait être LE monde...Le reste n'étant que basses œuvres...

    Ces gens-là savent ce qui est chic et choc, ce qui est à gerber et ce qui les gave grave (Ouarf!)

    Ils tendent à méconnaître la richesse de l'argot,qui n'est pas seulement un langage crypté, mais un trésor linguistique qui a enrichi le langage partagé.

    Sans parler de toutes ces merveilleuses expressions, si imagées, où le corps fait intrusion dans le langage: "tu me casses les pieds", "j'ai les boules", "je glande", "ça me sort par les yeux", "il en a plein la bouche","j'en ai pris plein les yeux"... expressions que certains enfants autistes ne comprennent pas, car ils les prennent au pied de la lettre..

    Non, Néfertari, tu n'avais pas bu trop de narguilé: je voulais publier le Billet de Melchior seulement aujourd'hui et j'ai fait un essai hier pour voir la tronche qu'il avait avant de le remettre en brouillon. Je le publie de ce pas. Hé hé cela n'avait pas échappé à la Princesse, ça ne m'étonne pas ;-)

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  22. Heu...Monica, le samedi tu fais des essais avec Melchior et tu le "remets en brouillon" suivant la tronche qu'il a.
    Avant ou après avoir bu un narguilé ? Ceci pouvant éventuellement expliquer cela.
    (Momie dubitative dans ses volutes parfumées. Intense réflexion...avec bien du mal. Voici des pratiques que je ne connaissais pas ! Et pourtant, je pensais avoir tout exploré en matière de fusion érotique !... Faut croire qua non !)

    Pour en revenir à ton analyse boboesque, elle est parfaite ! Tu as tout dit. (On sent le vécu là !)
    Humaro disait qu'ils lui faisaient penser à une bande de moules irrémédiablement accrochées à un rocher et voulant gérer la direction des vagues venues du grand large.
    Il n'était pas à moitié Breton le Louis !

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  23. Dis donc Momie dubitative, ne fais pas l'ânesse, pour avoir le son (qui est bon pour la peau). C'est le Billet de Melchior que j'avais mis en brouillon, pas le Baudet, m'enfin ;o)

    Le Billet est d'ailleurs publié!

    Merci d'introduire ici Humaro-Louis, qui avait tout compris de cette bande de moules voulant gérer la direction des vagues. Je comprends de façon plus fine le "pus de moules". C'est que ces sanies-là...ça dégage, on en a plein le nez.

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  24. à la Momie: la comparaison de Louis est peu flatteuse pour les moules, qui sont d'aimables bêtes dans l'ensemble.

    à Monica: la tronche qu'il avait, la tronche qu'il avait... Est-ce que j'ai une gueule de tronche qu'il avait?

    à tous: la guéguerre continue là où l'on sait... Hihihi han han (braiment jubilatoire).

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  25. Meuh non, Baudet, je parlais de la tronche de votre Billet que j'avais édité, et non de votre bobine!

    Les moules... nous dirons, par respect pour ces délicats mollusques lamellibranches,aux valves oblongues et renflées, qu'il s'agissait en fait de moules à tartes et surtout de moules à manqués accrochés à leur rocher, sans aucune pâte à l'intérieur, mais qui prétendent servir de modèle aux autres. OUARF! Des tartes et des manqués! Hi hi...

    Pour le dernier point de votre commentaire, l'écureuil ayant appris à braire n'a plus qu'à ajouter: Hihihi han han

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